Archives
Règles du forum
Pour poster un message, enregistrez-vous ou connectez-vous en cliquant sur les 3 barres en haut à gauche.
Avant de commencer tout nouveau fil de discussion : faîtes une recherche afin de vérifier si votre message peut répondre ou s'intégrer à une discussion existante.
Tous les documents mis en ligne sur ce forum sont sous licence CREATIVE COMMONS BY-NC-SA.
Pour poster un message, enregistrez-vous ou connectez-vous en cliquant sur les 3 barres en haut à gauche.
Avant de commencer tout nouveau fil de discussion : faîtes une recherche afin de vérifier si votre message peut répondre ou s'intégrer à une discussion existante.
Tous les documents mis en ligne sur ce forum sont sous licence CREATIVE COMMONS BY-NC-SA.
Re: Archives
180-Les oiseaux de la ferme (8)
Publication n°8 dans le bulletin du GRAB
20021000 - lisière- Bio Normandie n°66
Plaidoyer pour l'application de la notion de lisière à l'interface entre parcelles, y compris cultivées. La notion de "trame verte" n'apparait pas dans le texte, elle est encore jeune dans les couloirs des administrations concernées mais elle s'applique complètement ici. Une illustration sur le terrain de cette gestion de clôture attentive à la biodiversité est illustrée plus haut sur ce fil (Message 173).
La lisière forestière est maintenant bien comprise comme un espace intermédiaire faisant la jonction entre deux milieux, surtout après les ravages de la tempête de décembre 1999. Dans ce cas, la lisière est permanente. Dans d'autres exemples, la lisière peut être temporaire. Ainsi, aux extrémités des lignes de labour des parcelles cultivées, l'espace des "tournières" où manoeuvrent les engins agricoles pourrait être dédié à la biodiversité au moins le temps d'un cycle de culture, constituant une lisière ente culture et haie. Un exemple est tiré d'une étude menée sur des fermes bio du Prébocage du Calvados, ici celle de la ferme du Mesnil à Tracy-Bocage.
Publication n°8 dans le bulletin du GRAB
20021000 - lisière- Bio Normandie n°66
Plaidoyer pour l'application de la notion de lisière à l'interface entre parcelles, y compris cultivées. La notion de "trame verte" n'apparait pas dans le texte, elle est encore jeune dans les couloirs des administrations concernées mais elle s'applique complètement ici. Une illustration sur le terrain de cette gestion de clôture attentive à la biodiversité est illustrée plus haut sur ce fil (Message 173).
La lisière forestière est maintenant bien comprise comme un espace intermédiaire faisant la jonction entre deux milieux, surtout après les ravages de la tempête de décembre 1999. Dans ce cas, la lisière est permanente. Dans d'autres exemples, la lisière peut être temporaire. Ainsi, aux extrémités des lignes de labour des parcelles cultivées, l'espace des "tournières" où manoeuvrent les engins agricoles pourrait être dédié à la biodiversité au moins le temps d'un cycle de culture, constituant une lisière ente culture et haie. Un exemple est tiré d'une étude menée sur des fermes bio du Prébocage du Calvados, ici celle de la ferme du Mesnil à Tracy-Bocage.
Re: Archives
181- Les oiseaux de la ferme (9)
Publication n°9 dans le bulletin de la revue du GRAB
20021200- plantations ornementales-Bio Normandie n°67-
Le sujet est traité selon le questionnement de la filière agricole de l'époque (financements à partir des actions CTE) : jusqu'où l'embellissement des corps de ferme entre-t-il dans le cadre de la défense de la biodiversité? On retrouve un peu plus tard la même entrée dans le catalogue des 100 mesures de l'agriculture raisonnée.
Indépendamment de cette approche purement professionnelle - et financière -, la question de l'aménagement de nos jardins ornementaux tourne aussi autour de ces choix d'essences, de variétés horticoles, etc. Il y a sur ce forum les traces de ces réflexions à partir d'observations (voir par exemple les nombreux messages en rapport avec les rapports avifaune-essences exotiques ou horticoles sur le fil des refuges).
Publication n°9 dans le bulletin de la revue du GRAB
20021200- plantations ornementales-Bio Normandie n°67-
Le sujet est traité selon le questionnement de la filière agricole de l'époque (financements à partir des actions CTE) : jusqu'où l'embellissement des corps de ferme entre-t-il dans le cadre de la défense de la biodiversité? On retrouve un peu plus tard la même entrée dans le catalogue des 100 mesures de l'agriculture raisonnée.
Indépendamment de cette approche purement professionnelle - et financière -, la question de l'aménagement de nos jardins ornementaux tourne aussi autour de ces choix d'essences, de variétés horticoles, etc. Il y a sur ce forum les traces de ces réflexions à partir d'observations (voir par exemple les nombreux messages en rapport avec les rapports avifaune-essences exotiques ou horticoles sur le fil des refuges).
Re: Archives
182- Les oiseaux de la ferme (10)
Publication n°10 dans le bulletin du GRAB
2000100- pratiques agricoles négatives- Bio Normandie n°68-
Les voeux... L'occasion de passer en revue des exemples de pratiques destructrices du point de vue de la biodiversité. Le bord de la route est souvent le dernier refuge de la flore sauvage. Il a déjà été question sur ce fil de la gestion "durable" (terme qui sera certainement dérisoire vu l'entretien actuel des bermes et talus des routes communales...) des bords de routes. Disons que le calendrier qui dépend des départements a bien évolué. Pour le petites routes communales, on est loin du compte. Les arbres têtards qui fournissaient une grande quantité de fagots pour le four à pain ou la cheminée sont tombés en désuétude. La coupe tous les 7,9 ou 12 ans selon les régions demandait temps, adresse et agilité. Ce furent les premières victimes de la modernisation du bocage à partir des années 1970. Les troncs creux abritent un habitat unique, un humus où se développent des larves d'insectes souvent rares, le plus célèbre, une cétoine protégée, le pique prune a même bloqué la construction de l'autoroute A28 "un certain temps"!
Publication n°10 dans le bulletin du GRAB
2000100- pratiques agricoles négatives- Bio Normandie n°68-
Les voeux... L'occasion de passer en revue des exemples de pratiques destructrices du point de vue de la biodiversité. Le bord de la route est souvent le dernier refuge de la flore sauvage. Il a déjà été question sur ce fil de la gestion "durable" (terme qui sera certainement dérisoire vu l'entretien actuel des bermes et talus des routes communales...) des bords de routes. Disons que le calendrier qui dépend des départements a bien évolué. Pour le petites routes communales, on est loin du compte. Les arbres têtards qui fournissaient une grande quantité de fagots pour le four à pain ou la cheminée sont tombés en désuétude. La coupe tous les 7,9 ou 12 ans selon les régions demandait temps, adresse et agilité. Ce furent les premières victimes de la modernisation du bocage à partir des années 1970. Les troncs creux abritent un habitat unique, un humus où se développent des larves d'insectes souvent rares, le plus célèbre, une cétoine protégée, le pique prune a même bloqué la construction de l'autoroute A28 "un certain temps"!
Re: Archives
183- Les oiseaux de la ferme (11)
Le sujet de l'avifaune du verger a déjà été largement traité sur le fil des archives; la période 2002-2003 a été en particulier très productive en enquêtes et publications.
viewtopic.php?f=5&t=906&start=150
message 148 et suite
Publication n°11 dans le bulletin du GRAB
20030300- oiseaux - verger - Bio-Normandie- n°69 Le verger est le thème de nombreux messages sur le fil des refuges, par exemple
viewtopic.php?f=12&t=571&p=2526&hilit=verger#p2526
L'actualité du verger est de plus en plus vivante dans la presse régionale, signe du renouveau de l'intérêt économique de cet "habitat" (ainsi nommé par les naturalistes).
Un exemple récent paru dans la presse du Sud Manche (verger de 12 ha : actuellement planté à 50% en haute tige avant conversion progressive en haute tige.)
Pour la visite du musée du château de Chanteloup : 02 33 61 31 52.
Le sujet de l'avifaune du verger a déjà été largement traité sur le fil des archives; la période 2002-2003 a été en particulier très productive en enquêtes et publications.
viewtopic.php?f=5&t=906&start=150
message 148 et suite
Publication n°11 dans le bulletin du GRAB
20030300- oiseaux - verger - Bio-Normandie- n°69 Le verger est le thème de nombreux messages sur le fil des refuges, par exemple
viewtopic.php?f=12&t=571&p=2526&hilit=verger#p2526
L'actualité du verger est de plus en plus vivante dans la presse régionale, signe du renouveau de l'intérêt économique de cet "habitat" (ainsi nommé par les naturalistes).
Un exemple récent paru dans la presse du Sud Manche (verger de 12 ha : actuellement planté à 50% en haute tige avant conversion progressive en haute tige.)
Pour la visite du musée du château de Chanteloup : 02 33 61 31 52.
Re: Archives
184- Les oiseaux de la ferme (12)
Publication n°12 dans le bulletin du GRAB
20030500- bouvreuil- essences- plantations- Bio-Normandie n°70- Le statut du bouvreuil prête parfois à discussion. Ainsi en 1845, le CR de la séance du Conseil général de la Manche porte sur l'arrêté préfectoral réglementant la chasse.
18451005- espèces nuisibles- Le Journal d'Avranches n°14 -
La liste des animaux nuisibles est acceptée : "le loup, le renard, le blaireau, la belette, le putois, la martre, la loutre et les oiseaux de proie en général. Sont également compris dans cette catégorie mais seulement durant les semailles et un mois après, le corbeau et la corneille, la pie et la pie-grièche." La discussion porte sur des additions. Le statut du bouvreuil ("très-nuisible") ne prête pas à discussion... Par contre, dans sa réponse, le conseil rappelle "que le corbeau et la corneille détruisent un grand nombre d'insectes" et "que rien ne doit être changé à l'article 2 de l'arrêté en ce qui concerne le corbeau et la corneille." On aimerait que cette clairvoyance soit encore de mise : le statut des corvidés - y compris celui en discussion du choucas pourtant encore protégé - ne tient plus compte des 'services rendus" en dehors de la période des semis.
Publication n°12 dans le bulletin du GRAB
20030500- bouvreuil- essences- plantations- Bio-Normandie n°70- Le statut du bouvreuil prête parfois à discussion. Ainsi en 1845, le CR de la séance du Conseil général de la Manche porte sur l'arrêté préfectoral réglementant la chasse.
18451005- espèces nuisibles- Le Journal d'Avranches n°14 -
La liste des animaux nuisibles est acceptée : "le loup, le renard, le blaireau, la belette, le putois, la martre, la loutre et les oiseaux de proie en général. Sont également compris dans cette catégorie mais seulement durant les semailles et un mois après, le corbeau et la corneille, la pie et la pie-grièche." La discussion porte sur des additions. Le statut du bouvreuil ("très-nuisible") ne prête pas à discussion... Par contre, dans sa réponse, le conseil rappelle "que le corbeau et la corneille détruisent un grand nombre d'insectes" et "que rien ne doit être changé à l'article 2 de l'arrêté en ce qui concerne le corbeau et la corneille." On aimerait que cette clairvoyance soit encore de mise : le statut des corvidés - y compris celui en discussion du choucas pourtant encore protégé - ne tient plus compte des 'services rendus" en dehors de la période des semis.
Re: Archives
185- Les oiseaux de la ferme (13)
Publication n°14 dans le bulletin du GRAB
Il existe un texte intermédiaire titré "Un temps pour tout" publié dans le n°71, pour l'instant stocké sous une forme illisible...
2003 09 00- chemins-Bio-Normandie n°72- Vingt ans plus tard, le texte est encore d'actualité même si on peut se réjouir de la pression conservatoire qui s'exerce maintenant dans les communes de la périphérie des grands centres urbains. Le chemin rural est le dernier bastion de la liberté de circuler "en campagne" entre grands espaces agricoles privés et territoires de chasse de sociétés ou loués. Les GR et autres circuits dessinés sur les cartes départementales ont heureusement bloqué en partie les aliénations. Mais l'argument de la désaffection est le plus puissant levier pour prouver l'inutilité de certains tronçons envahis de ronciers. De notre point de vue naturaliste, ces tronçons désaffectés représentent exactement la part du sauvage dans l'espace agricole surexploité. Par exemple sur un quadrat de 20 ha de bocage avant remembrement à Barenton/50, 10 des 17 cantons de merle occupent tout ou partie des chemins. Figure extraite du Cormoran
https://docs.google.com/file/d/0B-ZR5yY ... E_J2eLluWw
Publication n°14 dans le bulletin du GRAB
Il existe un texte intermédiaire titré "Un temps pour tout" publié dans le n°71, pour l'instant stocké sous une forme illisible...
2003 09 00- chemins-Bio-Normandie n°72- Vingt ans plus tard, le texte est encore d'actualité même si on peut se réjouir de la pression conservatoire qui s'exerce maintenant dans les communes de la périphérie des grands centres urbains. Le chemin rural est le dernier bastion de la liberté de circuler "en campagne" entre grands espaces agricoles privés et territoires de chasse de sociétés ou loués. Les GR et autres circuits dessinés sur les cartes départementales ont heureusement bloqué en partie les aliénations. Mais l'argument de la désaffection est le plus puissant levier pour prouver l'inutilité de certains tronçons envahis de ronciers. De notre point de vue naturaliste, ces tronçons désaffectés représentent exactement la part du sauvage dans l'espace agricole surexploité. Par exemple sur un quadrat de 20 ha de bocage avant remembrement à Barenton/50, 10 des 17 cantons de merle occupent tout ou partie des chemins. Figure extraite du Cormoran
https://docs.google.com/file/d/0B-ZR5yY ... E_J2eLluWw
Re: Archives
186- Les oiseaux de la ferme (14)
Publication n°15 dans le bulletin du GRAB où il n'est pas question seulement d'oiseaux et de fermes...
2003 11 00 - pièges- comportements destructeurs - Bio-Normandie n°72-
Les exemples cités ne concernent pas seulement les agriculteurs. Les Prunus rouges, les hêtres pourpres, les sureaux panachés, etc... ont été plantés partout où l'arboriculture décorative a sévi. Il faut replacer ce sujet dans le contexte de l'époque : il est fortement conseillé aux agriculteurs d'embellir les entrées de ferme, de dissimuler les bâtiments agricoles derrière des haies décoratives dont la composition botanique est souvent extravagante! Au point que l'on voit cette action apparaitre dans le colonne "biodiversité" de l'agriculture raisonnée... Gaston Moreau avait rapporté quelques cas précis dans le numéro 141 du bulletin de liaison du GONm.
Publication n°15 dans le bulletin du GRAB où il n'est pas question seulement d'oiseaux et de fermes...
2003 11 00 - pièges- comportements destructeurs - Bio-Normandie n°72-
Les exemples cités ne concernent pas seulement les agriculteurs. Les Prunus rouges, les hêtres pourpres, les sureaux panachés, etc... ont été plantés partout où l'arboriculture décorative a sévi. Il faut replacer ce sujet dans le contexte de l'époque : il est fortement conseillé aux agriculteurs d'embellir les entrées de ferme, de dissimuler les bâtiments agricoles derrière des haies décoratives dont la composition botanique est souvent extravagante! Au point que l'on voit cette action apparaitre dans le colonne "biodiversité" de l'agriculture raisonnée... Gaston Moreau avait rapporté quelques cas précis dans le numéro 141 du bulletin de liaison du GONm.
Modifié en dernier par collette le 14 nov. 2021, 15:27, modifié 1 fois.
Re: Archives
187- Les oiseaux de la ferme (15)
Publication n°16 dans le bulletin du GRAB
2004 01 00- sources-zones humides- drainage- comblement- eau-volet quantitatif -Bio-Normandie n°74- "L'assainissement" des terres agricoles en chassant l'excès d'eau du sol des prairies humides par drainage est une des formes de progrès mises en valeur au 19e siècle dans les cercles de réflexion agronomique à côté du boisement des "terres incultes", landes et dunes incluses. Plus récemment, la redistribution des parcelles agricoles lors des remembrements communaux a été l'occasion de profiter de la présence des engins de travaux pour recreuser des réseaux de fossés, d'enfouir des kilomètres de tuyaux drainants dans les sols humides des basses vallées, et pas seulement là. On est loin des pratiques en vigueur jusqu'au milieu du 20e siècle où le curage des fossés s'effectuait à la main... L'autre technique pour "chasser l'eau" du sol consiste à surélever le sol en comblant la dépression. La pratique bien qu'interdite est encore largement mise en oeuvre, souvent de façon discrète et progressive. Les gravats de maçonnerie, les matériaux de curage des fossés routiers trouvent là des zones de dépôt gratuites par arrangement entre l'entrepreneur et l'agriculteur. Un dernier exemple de pratique d'assèchement "moderne", localisé au Sud-Manche vu la possibilité d'utiliser des déchets d'usine originaux, ceux de l'ACOME près de Mortain. Stockés et alignés dans le ruisseau, ces tubes permettaient de laisser l'eau de la source circuler vers l'aval et en même temps de recouvrir complètement le cours d'eau... Si vous êtes témoins de tels remblais en cours, il est possible de contacter l'OFB pour information. Ci dessous la réponse donnée par l'inspecteur de la Manche.
Publication n°16 dans le bulletin du GRAB
2004 01 00- sources-zones humides- drainage- comblement- eau-volet quantitatif -Bio-Normandie n°74- "L'assainissement" des terres agricoles en chassant l'excès d'eau du sol des prairies humides par drainage est une des formes de progrès mises en valeur au 19e siècle dans les cercles de réflexion agronomique à côté du boisement des "terres incultes", landes et dunes incluses. Plus récemment, la redistribution des parcelles agricoles lors des remembrements communaux a été l'occasion de profiter de la présence des engins de travaux pour recreuser des réseaux de fossés, d'enfouir des kilomètres de tuyaux drainants dans les sols humides des basses vallées, et pas seulement là. On est loin des pratiques en vigueur jusqu'au milieu du 20e siècle où le curage des fossés s'effectuait à la main... L'autre technique pour "chasser l'eau" du sol consiste à surélever le sol en comblant la dépression. La pratique bien qu'interdite est encore largement mise en oeuvre, souvent de façon discrète et progressive. Les gravats de maçonnerie, les matériaux de curage des fossés routiers trouvent là des zones de dépôt gratuites par arrangement entre l'entrepreneur et l'agriculteur. Un dernier exemple de pratique d'assèchement "moderne", localisé au Sud-Manche vu la possibilité d'utiliser des déchets d'usine originaux, ceux de l'ACOME près de Mortain. Stockés et alignés dans le ruisseau, ces tubes permettaient de laisser l'eau de la source circuler vers l'aval et en même temps de recouvrir complètement le cours d'eau... Si vous êtes témoins de tels remblais en cours, il est possible de contacter l'OFB pour information. Ci dessous la réponse donnée par l'inspecteur de la Manche.
Modifié en dernier par collette le 21 nov. 2021, 08:42, modifié 4 fois.
-
- Messages : 153
- Enregistré le : 06 févr. 2006, 14:13
- Contact :
Re: Archives
188 -Territoire d'expression
En 2013 paraissait le n° 10 de Territoire d'Expression, revue de la Manche dans lequel Gérard était l'un des dix portraits de ce numéro dans lequel il parlait du GONm, des espèces emblématiques de Normandie, de nos trente réserves de l'époque et du manque de curiosité du public pour la nature.
En 2013 paraissait le n° 10 de Territoire d'Expression, revue de la Manche dans lequel Gérard était l'un des dix portraits de ce numéro dans lequel il parlait du GONm, des espèces emblématiques de Normandie, de nos trente réserves de l'époque et du manque de curiosité du public pour la nature.
Alain Chartier
Re: Archives
188- Les oiseaux de la ferme (16)
Publication n°17 dans le bulletin du GRAB
2004 03 00 - biodiversité -nature -agriculteur -consommateur - Bio-Normandie n°75- "Mélanges" comme on nommait au 19e siècle des notes où il était question de divers sujets! Ici, on survole sans transition le rendez-vous raté des CTE, l'agriculture raisonnée, l'environnement bien anthropocentré agricole, les premières journées d'animations concertées de 2003. En clair, ce sont diverses opérations ou situations où la nature aurait pu trouver "son compte" si l'homme avait laissé un peu de place à cette "part sauvage" dont parle si bien Virginie Maris dans son ouvrage. En clair, même les agriculteurs les mieux intentionnés (chez les bio en général) et les consommateurs les plus éclairés font peu de place à la biodiversité dans la motivation de leurs choix de citoyens. Faire le test suivant : feuilleter une des revues offertes par les chaines de distribution en alimentation biologique et chercher le mot "biodiversité". Le décompte sera pauvre. C'est que le cahier des charges de l'agriculture biologique, tout en inscrivant la biodiversité dans la liste de ses objectifs, se donne peu de moyens pour valoriser cette intention. Le consommateur résume le plus souvent l'intérêt de la bio à l'argument "pas de produits chimiques, c'est bon pour la santé".
Il faudrait un message complet au sujet des rapports entre CTE et biodiversité : CTE, pour contrats territoriaux d'exploitation (et non "E" pour "environnement"...) Ce dispositif découle de la loi d'orientation agricole votée en juillet 1999 et vise "une réorientation et une adaptation de l'agriculture face aux multiples attentes de la société et aux nouvelles donnes du marché." Voir citée la protection de la biodiversité dans la liste des cibles de la multifonctionnalité de l'agriculture était enthousiasmant pour le naïf que je fus! Les crédits engagés en Normandie au cours des 5 années de fonctionnement des CTE s'élevèrent à 117 953 937 euros. Quelques exemples de déconvenue : sur 2636 dossiers signés jusqu'en octobre 2002 (ensuite la procédure a été modifiée), 16 (dont 13 dans la Manche) concernent la création ou l'entretien de bosquets. Je choisis volontairement cet exemple extrême : sans intérêt économique, c'est le meilleur marqueur de la focalisation des choix des agriculteurs sur des actions apportant un bénéfice à leur exploitation en dehors de toute considération pour "la nature" gratuite.
Publication n°17 dans le bulletin du GRAB
2004 03 00 - biodiversité -nature -agriculteur -consommateur - Bio-Normandie n°75- "Mélanges" comme on nommait au 19e siècle des notes où il était question de divers sujets! Ici, on survole sans transition le rendez-vous raté des CTE, l'agriculture raisonnée, l'environnement bien anthropocentré agricole, les premières journées d'animations concertées de 2003. En clair, ce sont diverses opérations ou situations où la nature aurait pu trouver "son compte" si l'homme avait laissé un peu de place à cette "part sauvage" dont parle si bien Virginie Maris dans son ouvrage. En clair, même les agriculteurs les mieux intentionnés (chez les bio en général) et les consommateurs les plus éclairés font peu de place à la biodiversité dans la motivation de leurs choix de citoyens. Faire le test suivant : feuilleter une des revues offertes par les chaines de distribution en alimentation biologique et chercher le mot "biodiversité". Le décompte sera pauvre. C'est que le cahier des charges de l'agriculture biologique, tout en inscrivant la biodiversité dans la liste de ses objectifs, se donne peu de moyens pour valoriser cette intention. Le consommateur résume le plus souvent l'intérêt de la bio à l'argument "pas de produits chimiques, c'est bon pour la santé".
Il faudrait un message complet au sujet des rapports entre CTE et biodiversité : CTE, pour contrats territoriaux d'exploitation (et non "E" pour "environnement"...) Ce dispositif découle de la loi d'orientation agricole votée en juillet 1999 et vise "une réorientation et une adaptation de l'agriculture face aux multiples attentes de la société et aux nouvelles donnes du marché." Voir citée la protection de la biodiversité dans la liste des cibles de la multifonctionnalité de l'agriculture était enthousiasmant pour le naïf que je fus! Les crédits engagés en Normandie au cours des 5 années de fonctionnement des CTE s'élevèrent à 117 953 937 euros. Quelques exemples de déconvenue : sur 2636 dossiers signés jusqu'en octobre 2002 (ensuite la procédure a été modifiée), 16 (dont 13 dans la Manche) concernent la création ou l'entretien de bosquets. Je choisis volontairement cet exemple extrême : sans intérêt économique, c'est le meilleur marqueur de la focalisation des choix des agriculteurs sur des actions apportant un bénéfice à leur exploitation en dehors de toute considération pour "la nature" gratuite.
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 2 invités