Un fulmar pour sauver la mer. Appel à création d’un réseau.

[Debout Gérard]

Au delà de nos frontière, la bas, en Hollande, l’enquête Oiseaux Echoués réalisée chaque hiver depuis 1972 par les bénévoles du GONm est saluée avec le plus grand des respect.
Dans le laboratoire de l’île de Texel, J.A. Van Franeker, le spécialiste européen du fulmar boréal travail à un programme de sauvegarde de la mer du Nord.
Save the Northen Sea, tel est le leitmotiv de son équipe, qui chaque année pratique l’autopsie des fulmars trouvés morts sur les côtes bordant la mer du Nord.
Les analyses pratiquées révèlent que la majorité d’entre eux sont morts directement suite à l’ingestion répétée de morceaux de plastiques, de boulettes de paraffine solidifiées, de polystyrène… Les moins touchés développant des pathologies induites par la présence des ces éléments dans l’organisme.
Cette étude initiée en 1982 a également démontrée, qu’il existe un gradient géographique quant à la nature et la quantité des produits absorbés. Les oiseaux évoluant au plus près de la manche étant les plus touchés. Grâce à l’acharnement de Franeker, un programme européen pour la restauration de la mer du Nord et donc la sauvegarde des oiseaux marins en général et du fulmar boréal en particulier à vu le jour en 2002. Aujourd’hui s’ouvre à nous la possibilité de rejoindre ce réseau européen. En effet, notre contribution permettrait d’intégrer progressivement la problématique : pollution de la mer Manche et son impact sur l’avifaune marine. Cet outil nous apparaît donc comme un levier supplémentaire pour hisser la protection des oiseaux et de leur milieu à la vue de nos décideurs.
L’idée est donc de créer un réseau de bénévoles, dans un premier temps en Normandie afin de récolter les éventuels cadavres de fulmars boréals et de les faire parvenir au laboratoire de Texel. Chacun pouvant bien évidement s’investir en fonction de ces possibilité : récupération, transport, stockage.
En, France, afin d’éviter tout abus, le transport et la détention de tout ou partie d’une espèce protégée quelle soit vivante ou morte sont soumis à autorisation. Il y a donc nécessité avant toute chose de présenter un dossier collectif (comprenant des demandes individuelles) à la DIREN (donc deux dossiers : un par région) qui le soumet au Conseil Supérieur de la Protection de la Nature. Sachant que ce dossier est à renouveler chaque année et qu’un délai de trois ou quatre mois est nécessaire à son instruction. Une fois résolu les problèmes administratifs et logistiques, nous devrions être opérationnel dès l’automne 2007.
Afin de vous rendre compte de la qualité du travail réalisé, vous pouvez consulter en ligne : « Marine litter monitoring by the Northern Fulmars in the Netherlands 1982-2003 », « Save the North Sea Fulmar Study 2002-2004 », « Save the North Sea Project Results ».
Pour concrétiser votre engagement envers la protection des oiseaux marins, contactez moi dès à présent, gillesleguillou@wanadoo.fr; votre aide sera précieuse et plus nous serons nombreux, plus se sera facile pour chacun. A l’avance merci.