Le réseau des refuges du GONm

[jacques riviere]

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Deux autres espèces dont le Pouillot véloce que j'attends chaque début de Mars. Le couple fait son nid toujours dans les plantes basses à quelques cm du sol (sauf une fois une deuxième nichée trouvée à 1m80 dans la haie de charme ???? ) Il faut dire que la première nichée est souvent détruite par les chats du quartier.
86- Pouillot véloce à son arrivée


87-nid en boule obovale avec entrée latérale large


88- nourrissage


89- jeune sorti du nid


90-pendant la mue.


Nous avons planté au 1° Noël, le sapin -de Noël et maintenant qu'il produit des cônes, il possède des ramilles pendantes nécessaires à l'installation des nids de Roitelet huppé.
91- un couple y niche donc en alternance avec les deux autres spécimens plantés par les voisins.


92- l'adulte recouvre les jeunes de temps en temps les premiers jours.


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94-impressionnante nichée : ils étaient 8 jeunes au départ , 7 à l'envol , le nid très élastique (toiles d'araignées) ne cessait de se déformer


95-jusqu'à la fin le nid est maintenu propre et les sacs fécaux sont évacués aussitôt


96- j'ai eu la chance, une seule fois, d'assister au bain du plus petit oiseau d'Europe.


97- Le Rouge queue noir qui lui aussi arrive de bonne heure, n'est pas nicheur chez nous mais je le vois de temps en temps.

[jacques riviere]

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Mon petit Robin vaut bien une MAJ à lui tout seul. Présent toute l'année, je pense que certaines années il y a deux couples mais difficile de trouver les nids, tellement il sait se faire discret à cette période.

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100- en hiver il vient rapidement à la mangeoire prend son bien et se sauve vite


101- sous la neige , il gonfle son plumage en couette.


102- dés que les jours rallongent, en février il commence ses strophes.


103- le nid est souvent au sol dans le pied d'une haie , ou dissimulé dans du lierre


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105- il profite d'une fenêtre dont un carreau est ouvert sur sa moitié destiné aux hirondelles, pour se glisser dans la dépendance pour y installer son nid. Tout l'art consiste à trouver où ???


106- départ imminent.


107- comme tous les jeunes dont le nid est au sol , ils partent tôt pour éviter la prédation. On voit sur cette image qu'il n'est pas prêt pour le vol


108- puis en Juillet -Aout, c'est le silence et l'oiseau se cache pour la mue.


109- à l'abreuvoir


et voilà ma petite histoire du rouge gorge en images.

[collette]

173 - Un autre témoignage en image : le grimpereau de la Carneille
Des photos transmises par Carl Ghestin; j'ai tenté de sélectionner une partie d'un cliché où Carl montre la taille d'une proie dans le bec...

[jacques riviere]

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Les Serins cinis n'ont pas encore colonisés totalement la Normandie , j'en veux pour preuve qu'ils n'ont fait qu'une seule tentative il y a deux ans dans le jardin et que avant cette date un mâle passait de temps en temps sans s'installer.

110- mâle


111-


112-


113- femelle


114-nid avec oeufs


115- femelle au nid , ce sont des granivores stricts c'est à dire qu'ils nourrissent leurs jeunes avec des graines exclusivement , qu'ils régurgitent comme les chardonnerets , linottes et verdiers.


116- La Sittelle torchepot s'invite uniquement quand il fait très froid ou quand il y a de la neige.


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120- Les Tarins des aulnes arrivent uniquement quand il y a beaucoup de neige, Je n'ai pas d'aulnes, donc ils ne se fixent pas ici.


121- femelle


123-mâle


124- mâle

[Etienne Lambert]

Voilà un beau géotrupe, Typhoeus typhoeus, qui n'aime tant que les crottes de moutons et de lapins de garenne. Chance, ils sont présents dans et à côté de mon jardin !
Sinon observation d'un magnifique mâle de bouvreuil épluchant les bourgeons.
A+
Etienne

[jacques riviere]

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125- la tourterelle turque fait désormais partie de notre avifaune . les fermes voisines lui procurent la nourriture et elle vient chez nous pour le repos et la nidification.


126- gros plan.


127- la nidification précoce , cette année la construction a débutée il y a quinze jours, fait que certaines fois les nids sont très visibles.


128- dans un conifère d'ornement, avec deux jeunes en duvet jaune.


129- immature sorti du nid.


130- un autre


131. Deux couples de troglo vivent à l'année ici. passant d'un conifère à l'autre pour y dénicher les araignées qui constituent leur plat principale.


132- les nids sont construits dans les haies , sur des conifères ou dans une dépendance.ici apport d'une belle tégénaire


133- apport d'une chenille


134- apport d'araignées


135- et d'une sauterelle , je pense à la sauterelle du chêne.


136- essai photographique ...


137- au nid , dans un ancien nid d'hirondelle


138- nettoyage du nid.

[collette]

177 : la grive musicienne sur les fermes du réseau des refuges
La répartition des grives musiciennes sur les fermes en hiver est tout sauf aléatoire! Deux exemples récents de relevés dans le Sud-Manche : les parcelles de colza fourrager attirent très nettement cette espèce mais aussi des merles et d'autres espèces (accenteur, pouillot véloce...). Lorsque le fourrage est pâturé sur place, la parcelle piétinée paraît ensuite attractive pour d'autres espèces.
Une forte odeur "soufrée" émane de cette culture de crucifère. La question est de savoir si ces oiseaux occupent la parcelle pour des graines au sol sous les plantes cultivées (peu probable pour le pouillot véloce...) ou si des insectes particuliers sont attirés par ces plantes en hiver. La présence du pouillot et des grives a déjà souvent été remarquée dans cette culture, de même que celle des pipits farlouses. Il est possible que les deux hypothèses soient plausibles...
Des sujets d'étude à portée d'amateurs :
- Les deux exemples donnés ici concernent des fermes bio du réseau des refuges du GONm. Mais cette culture est aussi en place en agriculture conventionnelle. Un sujet de questionnement pour observateur curieux?
- Autre question : les oiseaux dérangés fuient vers les haies bocagères proches. Une parcelle de colza est-elle aussi attractive dans un maillage de haie ou dans un espace d'openfield?

[jacques riviere]

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139- il ne me reste plus que le verdier pour terminer cette présentation exhaustive des espèces rencontrées à ce jour au refuge.


140- mâle en train de boire


141- ça sent bon le printemps.


142- femelle très colorée


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144- au sol


145- en train de décortiquer une strobile de thuya orientalis


146-mâle


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148- chanteur infatigable mais c'est pas très varié...


149- les nids sont souvent installés dans des haies taillées ou dans les conifères d'ornement denses, les jeunes sont nourris avec des graines vertes , (non mûres) riches en protéines végétales.


150- ici dans le poirier en espalier de la façade de la maison


151- 16 jours après leur naissance ils quittent le nid et attendent , perchés, le ravitaillement.


152- immature au sol

[collette]

179 : un refuge urbain à Avranches
Le jardin des plantes d' Avranches est un des supports des nombreux parcours Tendances mis en place par le GONm. Luc Loison y est fidèle depuis 2003. D'autres activités du GONm s'y déroulent, en particulier une animation mensuelle chaque année dans le cadre des sorties en Avranchin de notre calendrier.
La ville d' Avranches étant passée au "zéro-phyto", nous avons profité de la "semaine pour les alternatives aux pesticides" pour proposer à la municipalité de faire entrer le jardin dans le réseau des refuges du GONm, ce qui est réalisé depuis le 27 mars 2015.
Le jardin des plantes d' Avranches a d'abord été conçu il y a deux siècles comme un site éducatif, la botanique y était enseignée. Son panorama exceptionnel sur la baie du Mont Saint-Michel en a fait depuis un site touristique renommé. Les projets de l'actuelle municipalité pour lui rendre des fonctions éducatives nous incitent à valoriser localement les enseignements tirés de notre déjà longue fréquentation du site.

[collette]

180 : le centième refuge du département de la Manche
Nous étions une dizaine lundi 30 mars en soirée rassemblés autour de Clément Tauzia et de ses collègues associés lors de la signature de la convention refuge pour le site de la Fermette à Bellefontaine/50. Légumes et céréales cultivés selon les règles de l'agriculture biologique ne sont pas les seules "productions" de la ferme. La nature a sa place dans ce paysage bocager resté en place dans une région où les remembrements ont mis à mal le maillage de haies. Entendre la sittelle chanter dans le bosquet est plus qu'un symbole dans le bocage du Mortainais en 2015! C'est le plaisir que nous avons eu durant la petite demi-heure de visite commentée du site.
Ce refuge est le centième du réseau dans le département de la Manche, la presse locale invitée était présente pour l'occasion. (articles à suivre sur le fil "communication" de ce forum; texte distribué en document ci-dessous)
Merci à mes collègues présents Pierre Champeau, Raymond et Marie-Françoise Guérin, Annie Jardin, Clément Joseph, Andrée Lasquellec, Michel Noël, et Marie-Pascale Robert.