TENDANCES ET LES OISEAUX COMMUNS
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- DEBOUT Claire
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TENDANCES ET LES OISEAUX COMMUNS
Ce matin parcours dans la Manche sous un beau soleil mais bien frais (4°C).
11 espèces sont notées dans les 5 premières minutes avec entre autres deux mâles de pinson qui se poursuivent avec vigueur, des chardonnerets qui se régalent dans les fleurs jaune pâle des ormes, le pouillot véloce en concurrence avec les mésanges bleues et charbonnières dans les haies de prunelier, le troglodyte qui va d'un buisson à l'autre ne sachant quel nid choisir au final (il a construit activement la semaine dernière). Il a fallu attendre la fin des 10 premières minutes pour voir le bruant zizi tout ébouriffé en haut de la haie et le bouvreuil à l'étage en dessous faisant étinceler son plumage rouge dans le soleil. Ce sont au total 32 espèces qui se sont manifestées dans ce milieu campagnard caractérisé par une prairie en pente, parsemées de fleurs de pissenlits, de ficaires et de pâquerettes, somme toute assez banal mais quand même bien riche.
Claire
11 espèces sont notées dans les 5 premières minutes avec entre autres deux mâles de pinson qui se poursuivent avec vigueur, des chardonnerets qui se régalent dans les fleurs jaune pâle des ormes, le pouillot véloce en concurrence avec les mésanges bleues et charbonnières dans les haies de prunelier, le troglodyte qui va d'un buisson à l'autre ne sachant quel nid choisir au final (il a construit activement la semaine dernière). Il a fallu attendre la fin des 10 premières minutes pour voir le bruant zizi tout ébouriffé en haut de la haie et le bouvreuil à l'étage en dessous faisant étinceler son plumage rouge dans le soleil. Ce sont au total 32 espèces qui se sont manifestées dans ce milieu campagnard caractérisé par une prairie en pente, parsemées de fleurs de pissenlits, de ficaires et de pâquerettes, somme toute assez banal mais quand même bien riche.
Claire
Claire DEBOUT
- Guillaume DEBOUT
- Administrateur
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Re: TENDANCES ET LES OISEAUX COMMUNS
Coucou, Coucou,
Ça y est le coucou est arrivé même si son chant est encore rare, peut-être à cause du froid mais... aujourd'hui premier matin sans gelée blanche depuis une semaine, alors foncez ! Il faut aller faire votre parcours Tendances et s'émerveiller du chant du bruant zizi, de l'alouette et même de la cisticole qui s'en donne à coeur joie avec la mer comme horizon. Eh oui c'est dans la Manche qu'on voit tous ces oiseaux dans la même demi-heure et encore des traquets motteux, des traquets pâtres (pas si fréquents), des linottes mélodieuses, tous ces oiseaux qui se poursuivent en joutes vives entre mâles avant de nicher. Sur le bord de mer, les mâles de gravelots à collier interrompus s'affrontent aussi pour assurer leur territoire et n'hésitent pas à chasser un magnifique bécasseau variable en plumage nuptial qui se trouvait là en halte migratoire. Les hirondelles de rivage creusent leurs terriers.
Dans la campagne le chant de l'accenteur domine sur celui du rouge gorge déjà plus discret, le troglodyte construit ses multiples nids et les mésanges s'activent, tous ces comportements nous ravissent lorsque nous parcourons notre ou nos trajets. Bonnes observations et profitez-en bien.
Claire
2- Parcours Tendances dans la Manche (Hérenguerville, Annoville)
Bonjour,
J’ai réalisé mes deux parcours manchois hier, l’un à Hérenguerville en bocage, l’autre à Annoville en milieu dunaire. Le premier m’a permis de recenser 31 espèces, de 22 à 33, 28,6 en moyenne et 80 au compteur après 61 sessions ; le second, plus pauvre en hiver (Cf. fig. 2), m’a gratifié du score très honorable de 30 espèces contactées, de 12 à 30, 22 en moyenne, 75 en 10 ans.
Ҫa chante, ça couve, ça migre ! Les choses sont bien avancées dans le bocage et le bois bordant le massif dunaire pour les sédentaires, mais sur les pelouses, hormis le pipit farlouse qui dépose ses premières pontes à cette date, nous n’en sommes encore qu’au stade des parades et marquages de territoires, mais l’étape suivante va se précipiter dans les prochains jours !
Si à titre individuel il n’est pas possible d’établir (globalement) des tendances sur la base d’un parcours, nous observons au mieux l’entrée et/ou la sortie des espèces les « moins communes » composant nos cohortes, ces quelles que sorties annuelles renseignent sur la phénologie et aussi sur l’effort de prospection qu’il convient de consentir pour étudier un site de l’ordre de 50 ha au cours d’un cycle annuel (Cf. fig. 3). Ainsi, nous pouvons dire qu’après 18 sessions, soit 3 années ou encore 12 heures de suivis, nous aurons contacté 80 % des espèces observables en un lieu donné, autrement dit, le temps nécessaire pour inventorier sous cette forme nos refuges, par exemple.
A cette date, je n’ai plus contacté d’espèce nouvelle à Hérenguerville depuis 18 mois, et désormais, il est plus que probable que la prochaine sera une migratrice.
Bruno
J’ai réalisé mes deux parcours manchois hier, l’un à Hérenguerville en bocage, l’autre à Annoville en milieu dunaire. Le premier m’a permis de recenser 31 espèces, de 22 à 33, 28,6 en moyenne et 80 au compteur après 61 sessions ; le second, plus pauvre en hiver (Cf. fig. 2), m’a gratifié du score très honorable de 30 espèces contactées, de 12 à 30, 22 en moyenne, 75 en 10 ans.
Ҫa chante, ça couve, ça migre ! Les choses sont bien avancées dans le bocage et le bois bordant le massif dunaire pour les sédentaires, mais sur les pelouses, hormis le pipit farlouse qui dépose ses premières pontes à cette date, nous n’en sommes encore qu’au stade des parades et marquages de territoires, mais l’étape suivante va se précipiter dans les prochains jours !
Si à titre individuel il n’est pas possible d’établir (globalement) des tendances sur la base d’un parcours, nous observons au mieux l’entrée et/ou la sortie des espèces les « moins communes » composant nos cohortes, ces quelles que sorties annuelles renseignent sur la phénologie et aussi sur l’effort de prospection qu’il convient de consentir pour étudier un site de l’ordre de 50 ha au cours d’un cycle annuel (Cf. fig. 3). Ainsi, nous pouvons dire qu’après 18 sessions, soit 3 années ou encore 12 heures de suivis, nous aurons contacté 80 % des espèces observables en un lieu donné, autrement dit, le temps nécessaire pour inventorier sous cette forme nos refuges, par exemple.
A cette date, je n’ai plus contacté d’espèce nouvelle à Hérenguerville depuis 18 mois, et désormais, il est plus que probable que la prochaine sera une migratrice.
Bruno
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3- Un parcours caennais
C'est le premier parcours Tendances que j'effectue à Caen puisque j'y habite depuis peu. J'emprunte le chemin qui est le plus proche de mon domicile. Les premières minutes sont urbaines et suivent une rue, bordée d' habitations avec jardin. Ensuite, le chemin assez rectiligne longe la voie ferrée et un côteau calcaire au nord et la vallée de l'Odon au sud. Le parcours se termine dans les faubourgs de Bretteville-sur-Odon. Il traverse donc une palette de milieux diversifiés.
Ce matin, 30 espèces ont été notées en 30 minutes pour 110 oiseaux. Les plus abondants : le merle noir (15), la fauvette à tête noire (11), le pigeon ramier (10), le troglodyte (8) et le rougegorge (7). A noter aussi dans ce parcours, le serin cini et la mésange huppée, la bouscarle de Cetti, le bouvreuil pivoine, le grimpereau des jardins, la linotte mélodieuse, l'alouette des champs (les zones cultivées sont toute proches), tous oiseaux dont la présence montre la diversité des milieux traversés. Un seul migrateur apparaît : c'est l'hirondelle rustique, si on met à part la fauvette à tête noire et le pouillot véloce qui sont présents en hiver sur ce parcours.
Pensez à numéroter vos messages sur ce fil, il est plus facile de les retrouver ensuite.
Ce matin, 30 espèces ont été notées en 30 minutes pour 110 oiseaux. Les plus abondants : le merle noir (15), la fauvette à tête noire (11), le pigeon ramier (10), le troglodyte (8) et le rougegorge (7). A noter aussi dans ce parcours, le serin cini et la mésange huppée, la bouscarle de Cetti, le bouvreuil pivoine, le grimpereau des jardins, la linotte mélodieuse, l'alouette des champs (les zones cultivées sont toute proches), tous oiseaux dont la présence montre la diversité des milieux traversés. Un seul migrateur apparaît : c'est l'hirondelle rustique, si on met à part la fauvette à tête noire et le pouillot véloce qui sont présents en hiver sur ce parcours.
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- DEBOUT Claire
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4- une belle matinée dans les marais de la Dives
Deux parcours Tendances qui nous ont permis de voir nos premiers martinets, rares vers 9h et rapidement beaucoup plus nombreux au-dessus des marais mais seulement quelques hirondelles de cheminée ; par contre un autre migrateur nous a accompagné longuement, le coucou très loquace, en déplacement et cherchant à limiter son territoire. 8 phragmites de joncs, notre première locustelle tachetée. Tous ces migrateurs côtoyaient des bouscarles très bavardes et les grenouilles vertes s'en donnaient aussi à "chœur" joie. Dans les pieds des bœufs d'embouche les hérons garde-bœufs étaient nombreux, 83 dans un même pré. Un chevreuil est passé discrètement. Dans les fossés des carpes énormes jouaient à sauter et concurrençaient par leurs tailles les ragondins placides.
Claire
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Claire DEBOUT
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5 - Plaine de Caen ce matin
peu attractive pour beaucoup, un parcours dans la plaine réserve toujours de belles surprises : 22 espèces grâce à un petit bois sur un premier parcours mais seulement 10 sur de la plaine stricte comme sur les deux photos de mon 2e parcours.
Les belles surprises furent un busard Saint-Martin mâle et un couple, et aussi très belle observation d'une parade de mâle de busard cendré en vol d'une souplesse étonnante en piqués répétés au-dessus du colza.
Un couple d’œdicnèmes criards avec un couveur et plus loin 3 autres œdicnèmes, des perdrix grises.
Évidemment, ces observations ne concernent pas des oiseaux communs, qui étaient représentés par les alouettes et les bruants proyers, des corneilles et des freux et des migrateurs en halte comme des traquets motteux et d'autres à peine arrivés comme les bergeronnettes flavéole et printanière, hirondelles rustiques, martinets et coucou.
Je ne peux que vous encourager à faire des parcours dans des zones de plaine, cela permettrait de mieux étudier les alouettes, les linottes les bruants proyers qui dans l'enquête Tendances passeraient alors dans la classe des espèces constantes pour quitter la classe des espèces accessoires
Les belles surprises furent un busard Saint-Martin mâle et un couple, et aussi très belle observation d'une parade de mâle de busard cendré en vol d'une souplesse étonnante en piqués répétés au-dessus du colza.
Un couple d’œdicnèmes criards avec un couveur et plus loin 3 autres œdicnèmes, des perdrix grises.
Évidemment, ces observations ne concernent pas des oiseaux communs, qui étaient représentés par les alouettes et les bruants proyers, des corneilles et des freux et des migrateurs en halte comme des traquets motteux et d'autres à peine arrivés comme les bergeronnettes flavéole et printanière, hirondelles rustiques, martinets et coucou.
Je ne peux que vous encourager à faire des parcours dans des zones de plaine, cela permettrait de mieux étudier les alouettes, les linottes les bruants proyers qui dans l'enquête Tendances passeraient alors dans la classe des espèces constantes pour quitter la classe des espèces accessoires
Claire DEBOUT
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6- Parcours tendances à Avranches/50
Le 1er mai, comme chaque année de puis 2003, j'ai parcouru mes 3 parcours tendances à Saint-Martin des Champs et Avranches.
Le premier fait le tour de mon quartier dans le lotissement de la Verte Colline à Saint Martin des Champs, constitué de grandes parcelles bien arborées et bordé au sud par le parc du domaine de Baffé avec beaucoup de vieux arbres.
J'ai noté 25 espèces d'oiseaux au cours de cette demie heure ce qui est la moyenne, mais certaines en cours de reproduction sont devenues bien discrètes comme la sittelle torchepot, le grimpereau des jardins, le pic épeiche et la mésange à longue queue qui bien que présentes n'ont pas été notées.
Le second parcours concerne le jardin des Plantes d'Avranches, refuge GONm et haut lieu touristique avec vue imprenable sur la baie du Mont Saint Michel.
19 espèces ont été détectées pendant ce parcours
Le 3é se situe en bas d'Avranches au lieu dit la Jourdanière dans une boucle de la Sée, l'un des fleuves côtiers de la Baie du Mont Saint Michel.
Cette zone est humide en hiver et accueille des limicoles tels que bécassines des marais et chevaliers culblancs. Plusieurs milieux se trouvent dans ce lieu : prairie naturelle, cours d'eau, chenal d'évacuation des eaux traitées par la station d'épuration, vieux peupliers, friche de renouée du Japon, bassin de rétention des eaux pluviales et bâtiments d'entreprises.
Cette multitude de milieux attire pas mal d'oiseaux ainsi hier j'ai identifié 30 espèces parmi lesquelles l'hypolaïs polyglotte (1ère observation de l'année), le bruant zizi, le pipit farlouse, l'hirondelle de fenêtre, le grimpereau des jardins, le chevalier guignette et la poule d'eau.
Le premier fait le tour de mon quartier dans le lotissement de la Verte Colline à Saint Martin des Champs, constitué de grandes parcelles bien arborées et bordé au sud par le parc du domaine de Baffé avec beaucoup de vieux arbres.
J'ai noté 25 espèces d'oiseaux au cours de cette demie heure ce qui est la moyenne, mais certaines en cours de reproduction sont devenues bien discrètes comme la sittelle torchepot, le grimpereau des jardins, le pic épeiche et la mésange à longue queue qui bien que présentes n'ont pas été notées.
Le second parcours concerne le jardin des Plantes d'Avranches, refuge GONm et haut lieu touristique avec vue imprenable sur la baie du Mont Saint Michel.
19 espèces ont été détectées pendant ce parcours
Le 3é se situe en bas d'Avranches au lieu dit la Jourdanière dans une boucle de la Sée, l'un des fleuves côtiers de la Baie du Mont Saint Michel.
Cette zone est humide en hiver et accueille des limicoles tels que bécassines des marais et chevaliers culblancs. Plusieurs milieux se trouvent dans ce lieu : prairie naturelle, cours d'eau, chenal d'évacuation des eaux traitées par la station d'épuration, vieux peupliers, friche de renouée du Japon, bassin de rétention des eaux pluviales et bâtiments d'entreprises.
Cette multitude de milieux attire pas mal d'oiseaux ainsi hier j'ai identifié 30 espèces parmi lesquelles l'hypolaïs polyglotte (1ère observation de l'année), le bruant zizi, le pipit farlouse, l'hirondelle de fenêtre, le grimpereau des jardins, le chevalier guignette et la poule d'eau.
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7- Parcours Tendances dans le bocage brayon
L'ornithologie étant une passion, j'ai profité de ce samedi 1er mai pour réaliser mon Enquête Tendances dans le bocage de Fontaine-en-Bray. Le tracé est un chemin de moins de 3m de large au maximum, bordé de buissons et d'arbres de chaque côté et traversant des pâtures.
Pendant ma demi-heure d'enquête, j'ai contacté 29 espèces avec une moyenne de 16,5 par tranche de 5 minutes (18/18/18/15/14/16). Parmi elles, les très communs pinson des arbres, pouillot véloce, merle noir, grive musicienne ou encore fauvette à tête noire mais aussi des nicheurs plus inféodés au bocage comme la fauvette babillarde ou le coucou gris. La grive draine est aussi bien présente, les étourneaux nourrissait et j'ai contacté ma première fauvette des jardins autour de Neufchâtel.
Cependant, une demi-heure d'ornitho étant loin de me rassasier, j'ai tourné en rond dans le bocage pendant 5h. Résultat des courses, 62 espèces et un grand bonheur. Étant en pleine période de migration, j'ai contacté quelques oiseaux de passage : 1 aboyeur sur le seul gabion sur des kilomètres carrés, 1 merle à plastron en haut d'un arbre dans un jardin, 1 mâle motteux dans une parcelle récemment semée et 1 immature d'un pèlerin volant de concert pendant quelques secondes avec un mâle cendré, les deux se séparant quelques centaines de mètre plus loin et poursuivant leur route. Obs plus surprenante, la présence d'un groupe de 88 grives litornes dans un futur champ de maïs, elles ne sont pas pressées !
Au niveau des nicheurs, les habitués sont de retour : au moins 4 coucous chanteurs différents dont un avec un chant très particulier présent pour la 3ème année consécutive, 8 chanteurs de babillarde dans les buissons ou encore 8 chanteurs de rougequeue à front blanc et quelques femelles les accompagnant. Autre habitué des lieux, et ce quelque soit la période de l'année, le vanneau huppé avec 4 couples dans les futurs champs de maïs, attendant que les semis sortent pour pondre.
Parmi les oiseaux plus répandus, 1 chanteur de triple bandeau dans les quelques conifères présent dans un jardin, mon premier hypolaïs polyglotte, 1 nid de foulque sur la mare de chasse, 1 épeichette, 1 chevêche ou encore la présence d'un grande aigrette dans une des nombreuses mares de la zone.
En conclusion, c'est toujours un plaisir de sortir dans cette zone encore bien protégée du Pays de Bray.
Mon père a déposé un projet d'Arrêté de Protection de Biotope de plus de 500ha pour protéger cette zone remarquable, on croise les doigts pour que cela donne quelque chose, de nombreuses espèces en dépendent.
Pendant ma demi-heure d'enquête, j'ai contacté 29 espèces avec une moyenne de 16,5 par tranche de 5 minutes (18/18/18/15/14/16). Parmi elles, les très communs pinson des arbres, pouillot véloce, merle noir, grive musicienne ou encore fauvette à tête noire mais aussi des nicheurs plus inféodés au bocage comme la fauvette babillarde ou le coucou gris. La grive draine est aussi bien présente, les étourneaux nourrissait et j'ai contacté ma première fauvette des jardins autour de Neufchâtel.
Cependant, une demi-heure d'ornitho étant loin de me rassasier, j'ai tourné en rond dans le bocage pendant 5h. Résultat des courses, 62 espèces et un grand bonheur. Étant en pleine période de migration, j'ai contacté quelques oiseaux de passage : 1 aboyeur sur le seul gabion sur des kilomètres carrés, 1 merle à plastron en haut d'un arbre dans un jardin, 1 mâle motteux dans une parcelle récemment semée et 1 immature d'un pèlerin volant de concert pendant quelques secondes avec un mâle cendré, les deux se séparant quelques centaines de mètre plus loin et poursuivant leur route. Obs plus surprenante, la présence d'un groupe de 88 grives litornes dans un futur champ de maïs, elles ne sont pas pressées !
Au niveau des nicheurs, les habitués sont de retour : au moins 4 coucous chanteurs différents dont un avec un chant très particulier présent pour la 3ème année consécutive, 8 chanteurs de babillarde dans les buissons ou encore 8 chanteurs de rougequeue à front blanc et quelques femelles les accompagnant. Autre habitué des lieux, et ce quelque soit la période de l'année, le vanneau huppé avec 4 couples dans les futurs champs de maïs, attendant que les semis sortent pour pondre.
Parmi les oiseaux plus répandus, 1 chanteur de triple bandeau dans les quelques conifères présent dans un jardin, mon premier hypolaïs polyglotte, 1 nid de foulque sur la mare de chasse, 1 épeichette, 1 chevêche ou encore la présence d'un grande aigrette dans une des nombreuses mares de la zone.
En conclusion, c'est toujours un plaisir de sortir dans cette zone encore bien protégée du Pays de Bray.
Mon père a déposé un projet d'Arrêté de Protection de Biotope de plus de 500ha pour protéger cette zone remarquable, on croise les doigts pour que cela donne quelque chose, de nombreuses espèces en dépendent.
8- Parcours Tendances à Saint-Lô (50)
La commune de Saint-Lô recèle encore de nombreux coins de verdure. En plus des parcs du Bois Jugan et du vallon de la Dollée, on trouve en limite de ville, la vallée de la Vire et ses versants boisés, un bocage encore dense avec ses chemins creux du côté du Hutrel et de Martinville et aussi les rives du plan d'eau de Fumichon. Il existe même une petit vallée surnommée la Petite Suisse. Ca parle!
Ce parcours se trouve sur la route de Saint-André de l'Epine. Partant d'un hameau comptant quelques habitations, entourées de prairies et de vergers, typiques du bocage traditionnel, il s'ouvre assez rapidement sur un plateau avec une alternance de prairies et de grandes parcelles cultivées. C'est une agriculture conventionnelle qui est pratiquée ici et on s'y embarrasse peu de considérations écologiques et même agronomiques. En plusieurs années, on a vu disparaître les haies (surtout celles qui étaient perpendiculaires à la pente) pour agrandir des parcelles à maïs. Les haies de bord de route ont disparu mais il reste encore quelques belles haies sur talus en périphérie. La route est étroite et les engins agricoles rabotent les bermes et les talus quand ils ne créent pas de belles ornières en période humide. Il y a encore quelques prairies qui sont maintenant pâturées par des chevaux, un éleveur ayant eu la bonne idée de s'installer à proximité.
Le relevé a été effectué le 3 mai 2021 par beau temps. La prospection a été seulement perturbée par une débroussailleuse, un épandage de fumier avec trois tracteurs, un traitement phyto-sanitaire bien jaune (heureusement, j'avais un masque!) et une modeste tondeuse auto-tractée. A part ça, l'ambiance était paisible!
24 espèces ont été observées avec un cortège d'espèces des milieux agricoles : bruant zizi, bruant jaune, linotte mélodieuse. L'alouette lulu ne s'est pas montrée : pourtant, elle est présente et nicheuse (Alain Brodin l'a observée, le lendemain). Le milieu est typique pour l'espèce, alternance de prairies et de cultures et versant sud bien exposé. C'est peut-être la population la plus septentrionale de la Manche. L'alouette des champs, elle, a disparu de ce secteur depuis 10 ans environ. Un couple de tarier pâtre profite d'un résidu de haie, toujours le même depuis plusieurs années. La buse variable claire bien connue dans le secteur est toujours là. Autrement, ce sont des espèces plus forestières qui apparaissent, pic épeiche, grive musicienne et pouillot véloce et des oiseaux des milieux bâtis comme l'hirondelle rustique, le moineau, le verdier, le chardonneret, la bergeronnette grise ou l'étourneau.
Ce parcours se trouve sur la route de Saint-André de l'Epine. Partant d'un hameau comptant quelques habitations, entourées de prairies et de vergers, typiques du bocage traditionnel, il s'ouvre assez rapidement sur un plateau avec une alternance de prairies et de grandes parcelles cultivées. C'est une agriculture conventionnelle qui est pratiquée ici et on s'y embarrasse peu de considérations écologiques et même agronomiques. En plusieurs années, on a vu disparaître les haies (surtout celles qui étaient perpendiculaires à la pente) pour agrandir des parcelles à maïs. Les haies de bord de route ont disparu mais il reste encore quelques belles haies sur talus en périphérie. La route est étroite et les engins agricoles rabotent les bermes et les talus quand ils ne créent pas de belles ornières en période humide. Il y a encore quelques prairies qui sont maintenant pâturées par des chevaux, un éleveur ayant eu la bonne idée de s'installer à proximité.
Le relevé a été effectué le 3 mai 2021 par beau temps. La prospection a été seulement perturbée par une débroussailleuse, un épandage de fumier avec trois tracteurs, un traitement phyto-sanitaire bien jaune (heureusement, j'avais un masque!) et une modeste tondeuse auto-tractée. A part ça, l'ambiance était paisible!
24 espèces ont été observées avec un cortège d'espèces des milieux agricoles : bruant zizi, bruant jaune, linotte mélodieuse. L'alouette lulu ne s'est pas montrée : pourtant, elle est présente et nicheuse (Alain Brodin l'a observée, le lendemain). Le milieu est typique pour l'espèce, alternance de prairies et de cultures et versant sud bien exposé. C'est peut-être la population la plus septentrionale de la Manche. L'alouette des champs, elle, a disparu de ce secteur depuis 10 ans environ. Un couple de tarier pâtre profite d'un résidu de haie, toujours le même depuis plusieurs années. La buse variable claire bien connue dans le secteur est toujours là. Autrement, ce sont des espèces plus forestières qui apparaissent, pic épeiche, grive musicienne et pouillot véloce et des oiseaux des milieux bâtis comme l'hirondelle rustique, le moineau, le verdier, le chardonneret, la bergeronnette grise ou l'étourneau.
- DEBOUT Claire
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9- TENDANCES : dernière session de la campagne 2020-2021
Coucou, coucou, vous l'avez entendu ou peut-être même vu ?
Il fait bien chaud ... c'est l'été avant l'heure ?
En tout cas, dès demain vous pouvez songer, avant de farnienter, à faire votre dernière session de l'enquête campagne 2020 - 2021. Les oiseaux nourrissent à plein que ce soient les plus communs avec même leurs deuxième nichée en cours ou d'autres un peu moins communs mais présents sur vos parcours. Les migrateurs nicheurs normands sont eux aussi bien installés et c'est vraiment le moment de pister les martinets, le coucou ou les fauvettes des jardins et grisette ou avec un peu plus d'expérience noter les gobemouches gris, le pipit des arbres ou la tourterelle des bois selon les milieux que vous fréquentez.
N'oubliez pas qu'un lien dédié à l'enquête est à nouveau actif sur le forum et c'est ici : viewtopic.php?f=12&t=962 vous pouvez l'alimenter avec vos observations, vos remarques ou même vos questions, nous sommes là pour nous entraider et je vous répondrai.
Vous pouvez aussi ajouter quelques photos des milieux que vous connaissez parfaitement grâce à cette enquête.
N'oubliez pas, dès le 15/07/2021 vous renvoyez vos observations à mon adresse mail : claire.debout@gmail.com en utilisant exclusivement le fichier dédié à cette enquête que vous pouvez télécharger sur le site :
http://www.gonm.org/index.php?post/Enqu ... -TENDANCES
avec la possibilité de charger un fichier .xls ou .xlsx ou encore .ods.
Merci de vous y tenir, cela facilite ma saisie dans le fichier Tendances.
Bonnes observations et ensuite bonnes vacances post-Covid, soyez prudents et conservez les gestes barrière.
Cordialement,
Claire
Il fait bien chaud ... c'est l'été avant l'heure ?
En tout cas, dès demain vous pouvez songer, avant de farnienter, à faire votre dernière session de l'enquête campagne 2020 - 2021. Les oiseaux nourrissent à plein que ce soient les plus communs avec même leurs deuxième nichée en cours ou d'autres un peu moins communs mais présents sur vos parcours. Les migrateurs nicheurs normands sont eux aussi bien installés et c'est vraiment le moment de pister les martinets, le coucou ou les fauvettes des jardins et grisette ou avec un peu plus d'expérience noter les gobemouches gris, le pipit des arbres ou la tourterelle des bois selon les milieux que vous fréquentez.
N'oubliez pas qu'un lien dédié à l'enquête est à nouveau actif sur le forum et c'est ici : viewtopic.php?f=12&t=962 vous pouvez l'alimenter avec vos observations, vos remarques ou même vos questions, nous sommes là pour nous entraider et je vous répondrai.
Vous pouvez aussi ajouter quelques photos des milieux que vous connaissez parfaitement grâce à cette enquête.
N'oubliez pas, dès le 15/07/2021 vous renvoyez vos observations à mon adresse mail : claire.debout@gmail.com en utilisant exclusivement le fichier dédié à cette enquête que vous pouvez télécharger sur le site :
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avec la possibilité de charger un fichier .xls ou .xlsx ou encore .ods.
Merci de vous y tenir, cela facilite ma saisie dans le fichier Tendances.
Bonnes observations et ensuite bonnes vacances post-Covid, soyez prudents et conservez les gestes barrière.
Cordialement,
Claire
Claire DEBOUT
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