Fil Ressources Communication
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Re: Fil Ressources Communication
1279 - suite du message 1275/ atelier nichoirs
Thierry poursuit son semis de nichoirs partout où il passe!
Thierry poursuit son semis de nichoirs partout où il passe!
1280-La tourbière de Sèves sur France Info
1280-La tourbière de Sèves sur France Info
Ci-dessous le lien pour écouter ce reportage et le texte dans son intégralité.
https://www.francetvinfo.fr/replay-radi ... 98437.html
Le projet est de transformer ce puits de carbone qui fuit en une vaste réserve naturelle. Mais il fait craindre d'importantes inondations.
Article rédigé par franceinfo - Luc Chemla
Radio France
Publié le 16/03/2024 07:58 Mis à jour le 16/03/2024 11:22
Temps de lecture : 4 min
La tourbière dans la Manche, depuis la commune de Gorges. (LUC CHEMLA / RADIOFRANCE)
Une immense étendue d'eau, des oiseaux, de la végétation : voici ce que l'on voit quand on arrive au niveau de la tourbière de Sèves, près de Coutances, dans la Manche. Il s'agit d'une gigantesque zone humide de 2 000 hectares, avec au milieu la plus grande carrière de tourbe de France encore exploitée aujourd'hui pour faire du terreau. Actuellement, il est impossible de se rendre compte que ces 2 000 hectares inondés par les pluies stockent 4,4 millions de tonnes de carbone. Mais c'est bien ici que se prépare un projet colossal, surveillé de près par le ministère de la Transition écologique : transformer ce puits de carbone, qui ne joue aujourd'hui plus son rôle, en une réserve naturelle.
à lire aussi Climat : la tourbière, une richesse à préserver face au réchauffement
"Les tourbières sont remarquables à plusieurs titres car elles stockent du carbone et, d'un point de vue écologique, il s'agit d'un milieu riche en faune et en flore, note Denis Letan, directeur du parc naturel régional des marais du Cotentin et du Bessin. Elle est aussi remarquable pour l'hivernage des oiseaux d'eau et c'est aussi un haut lieu à l'échelle européenne pour la nidification. D'un point de vue botanique enfin, on a une flore très spécifique, inféodée à ces milieux-là."
Créer une réserve naturelle régionale
Mais au milieu de cette vaste zone humide se situe la carrière de Baupte, un site d'exploitation de tourbe qui fait un peu plus de 650 hectares et sert à fabriquer du terreau. Près de 80 ans d'activité qui ont aujourd'hui un impact, explique Audrey Gaudron, directrice de cabinet du Conseil départemental de la Manche : "Ils ont installé des pompes qui viennent baisser le niveau d'eau, ce qui assèche la tourbière. Elle ne joue alors plus son rôle et relâche du CO2. Il y avait une urgence environnementale."
Dans deux ans, l'exploitation de la carrière s'arrêtera. L'objectif à l'avenir est le classement de la tourbière dans son ensemble en réserve naturelle régionale. "La fin des pompages va permettre à la nappe d'eau de retrouver son niveau initial et, à très long terme, va permettre à la tourbe de se restaurer et de retrouver sa capacité de stockage de carbone et de jouer tout son rôle", explique Denis Letan.
Un risque de vastes inondations
Mais la transformation du site n'est pas sans conséquences car en plus de l'assèchement, le pompage a provoqué ces dernières années un affaissement des sols. Ainsi, dès que les pompes seront enlevées "l'eau va retrouver son niveau d'avant exploitation, c'est-à-dire d'il y a 80 ans, qui était un niveau quasi affleurant. Les sols s'étant affaissés, la remontée des eaux va se traduire par un ennoiement. Ça va probablement faire une augmentation de l'ordre d'1,75 m à 2 m par rapport au niveau actuel", poursuit le directeur du parc. Selon les estimations, 800 hectares sur environ 2 000 seront inondés en permanence et 500 plus épisodiquement.
Une vue en hauteur de la tourbière de Sèves, dans la Manche. (Parc naturel régional des marais du Cotentin et du Bessin)
Une vue en hauteur de la tourbière de Sèves, dans la Manche. (Parc naturel régional des marais du Cotentin et du Bessin)
Des prairies de marais exploitées par une soixantaine d'agriculteurs sont situées dans cette tourbière. Paul-Étienne Anne, qui tient une exploitation de vaches laitières en bio sur la commune de Gorges, craint des inondations durant le printemps et l'été, au moment où les agriculteurs amènent leurs bêtes pour paître. Si c'est le cas, "les animaux seront en danger parce qu'il y aura des nappes d'eau à des endroits, c'est de la tourbe, c'est mou, il y a des risques d'enlisement. Avec un tracteur, ce n'est même pas la peine."
Il y aura donc une perte de terrain utilisable. L'agriculteur serait impacté sur 19 hectares, ce qui lui coûterait environ 30 000 euros. D'autres pourraient même voir leur activité mise en péril. Face à cette situation, une solution vient d'être trouvée : une banque de terre. "Il s'agit d'acheter des fermes qui vont être à vendre dans les communes autour du site inondé, dans les parties bocagères, donc absolument hors d'eau, pour pouvoir installer des agriculteurs qui vont perdre des terres", explique Denis Letan. En dehors des agriculteurs, certains habitants craignent aussi des inondations dans les communes proches de la tourbière.
Un projet observé à l'échelle européenne
Ce qui se joue sur ce projet dépasse le simple département de la Manche. "On est regardé à l'échelle nationale voire même européenne, commente Denis Letan, le directeur du parc. C'est un laboratoire très intéressant de ce qu'est un site en risque de submersion, de ce qu'on peut faire d'une tourbière dégradée pour tenter de la restaurer et d'en faire un puits de carbone qui contribuera à atteindre les objectifs qu'on s'est fixés sur la neutralité, et qui répond à de nombreux enjeux écologiques, aux impacts du changement climatique." Mais ce projet de reconversion a quand même un coût : environ 12 millions d'euros selon le Département de la Manche.
Ci-dessous le lien pour écouter ce reportage et le texte dans son intégralité.
https://www.francetvinfo.fr/replay-radi ... 98437.html
Le projet est de transformer ce puits de carbone qui fuit en une vaste réserve naturelle. Mais il fait craindre d'importantes inondations.
Article rédigé par franceinfo - Luc Chemla
Radio France
Publié le 16/03/2024 07:58 Mis à jour le 16/03/2024 11:22
Temps de lecture : 4 min
La tourbière dans la Manche, depuis la commune de Gorges. (LUC CHEMLA / RADIOFRANCE)
Une immense étendue d'eau, des oiseaux, de la végétation : voici ce que l'on voit quand on arrive au niveau de la tourbière de Sèves, près de Coutances, dans la Manche. Il s'agit d'une gigantesque zone humide de 2 000 hectares, avec au milieu la plus grande carrière de tourbe de France encore exploitée aujourd'hui pour faire du terreau. Actuellement, il est impossible de se rendre compte que ces 2 000 hectares inondés par les pluies stockent 4,4 millions de tonnes de carbone. Mais c'est bien ici que se prépare un projet colossal, surveillé de près par le ministère de la Transition écologique : transformer ce puits de carbone, qui ne joue aujourd'hui plus son rôle, en une réserve naturelle.
à lire aussi Climat : la tourbière, une richesse à préserver face au réchauffement
"Les tourbières sont remarquables à plusieurs titres car elles stockent du carbone et, d'un point de vue écologique, il s'agit d'un milieu riche en faune et en flore, note Denis Letan, directeur du parc naturel régional des marais du Cotentin et du Bessin. Elle est aussi remarquable pour l'hivernage des oiseaux d'eau et c'est aussi un haut lieu à l'échelle européenne pour la nidification. D'un point de vue botanique enfin, on a une flore très spécifique, inféodée à ces milieux-là."
Créer une réserve naturelle régionale
Mais au milieu de cette vaste zone humide se situe la carrière de Baupte, un site d'exploitation de tourbe qui fait un peu plus de 650 hectares et sert à fabriquer du terreau. Près de 80 ans d'activité qui ont aujourd'hui un impact, explique Audrey Gaudron, directrice de cabinet du Conseil départemental de la Manche : "Ils ont installé des pompes qui viennent baisser le niveau d'eau, ce qui assèche la tourbière. Elle ne joue alors plus son rôle et relâche du CO2. Il y avait une urgence environnementale."
Dans deux ans, l'exploitation de la carrière s'arrêtera. L'objectif à l'avenir est le classement de la tourbière dans son ensemble en réserve naturelle régionale. "La fin des pompages va permettre à la nappe d'eau de retrouver son niveau initial et, à très long terme, va permettre à la tourbe de se restaurer et de retrouver sa capacité de stockage de carbone et de jouer tout son rôle", explique Denis Letan.
Un risque de vastes inondations
Mais la transformation du site n'est pas sans conséquences car en plus de l'assèchement, le pompage a provoqué ces dernières années un affaissement des sols. Ainsi, dès que les pompes seront enlevées "l'eau va retrouver son niveau d'avant exploitation, c'est-à-dire d'il y a 80 ans, qui était un niveau quasi affleurant. Les sols s'étant affaissés, la remontée des eaux va se traduire par un ennoiement. Ça va probablement faire une augmentation de l'ordre d'1,75 m à 2 m par rapport au niveau actuel", poursuit le directeur du parc. Selon les estimations, 800 hectares sur environ 2 000 seront inondés en permanence et 500 plus épisodiquement.
Une vue en hauteur de la tourbière de Sèves, dans la Manche. (Parc naturel régional des marais du Cotentin et du Bessin)
Une vue en hauteur de la tourbière de Sèves, dans la Manche. (Parc naturel régional des marais du Cotentin et du Bessin)
Des prairies de marais exploitées par une soixantaine d'agriculteurs sont situées dans cette tourbière. Paul-Étienne Anne, qui tient une exploitation de vaches laitières en bio sur la commune de Gorges, craint des inondations durant le printemps et l'été, au moment où les agriculteurs amènent leurs bêtes pour paître. Si c'est le cas, "les animaux seront en danger parce qu'il y aura des nappes d'eau à des endroits, c'est de la tourbe, c'est mou, il y a des risques d'enlisement. Avec un tracteur, ce n'est même pas la peine."
Il y aura donc une perte de terrain utilisable. L'agriculteur serait impacté sur 19 hectares, ce qui lui coûterait environ 30 000 euros. D'autres pourraient même voir leur activité mise en péril. Face à cette situation, une solution vient d'être trouvée : une banque de terre. "Il s'agit d'acheter des fermes qui vont être à vendre dans les communes autour du site inondé, dans les parties bocagères, donc absolument hors d'eau, pour pouvoir installer des agriculteurs qui vont perdre des terres", explique Denis Letan. En dehors des agriculteurs, certains habitants craignent aussi des inondations dans les communes proches de la tourbière.
Un projet observé à l'échelle européenne
Ce qui se joue sur ce projet dépasse le simple département de la Manche. "On est regardé à l'échelle nationale voire même européenne, commente Denis Letan, le directeur du parc. C'est un laboratoire très intéressant de ce qu'est un site en risque de submersion, de ce qu'on peut faire d'une tourbière dégradée pour tenter de la restaurer et d'en faire un puits de carbone qui contribuera à atteindre les objectifs qu'on s'est fixés sur la neutralité, et qui répond à de nombreux enjeux écologiques, aux impacts du changement climatique." Mais ce projet de reconversion a quand même un coût : environ 12 millions d'euros selon le Département de la Manche.
Communication-1281-calendrier taille haie
1281- période d'interdiction de la taille des haies : petits arrangements
Comment fêter le printemps en 2024 :
Sans commentaires ou alors beaucoup...
Comment fêter le printemps en 2024 :
Sans commentaires ou alors beaucoup...
Modifié en dernier par collette le 01 mai 2024, 13:35, modifié 1 fois.
1282- La suite des arrangements entre amis dans le Calvados
1282- La suite des arrangements entre amis dans le Calvados
Tant pis pour les merles et les rougegorges!
Tant pis pour les merles et les rougegorges!
communication-1283- photographes du GONm
1283- exposition de photos par des adhérents du GONm
Excellente idée : exposer en groupe! Xavier et Maude sont à jour cotisation, excellent motif pour rafraichir la mémoire de nos deux autres amis et collègues!
Excellente idée : exposer en groupe! Xavier et Maude sont à jour cotisation, excellent motif pour rafraichir la mémoire de nos deux autres amis et collègues!
Modifié en dernier par collette le 01 mai 2024, 13:35, modifié 1 fois.
1284-Une animation à Blonville/14
1284-Une animation à Blonville/14
Alexandrine Delasalle organise régulièrement, pour le service "Animation et culture" de Blonville-sur-Mer/14 des sorties pour observer les oiseaux du marais de la commune. C'était le cas le samedi 23 mars. Ouest-France était là. Le GONm n'échappe pas au terme habituel de "groupement" corrigé en "groupe" dans la suite du texte.
Alexandrine Delasalle organise régulièrement, pour le service "Animation et culture" de Blonville-sur-Mer/14 des sorties pour observer les oiseaux du marais de la commune. C'était le cas le samedi 23 mars. Ouest-France était là. Le GONm n'échappe pas au terme habituel de "groupement" corrigé en "groupe" dans la suite du texte.
11285- Notes de lecture dans une publication ornithologique
1285- Notes de lecture dans une publication ornithologique
C'est dans la revue helvète "Nos oiseaux" qu'est parue cette note de lecture du nouvel atlas des oiseaux de Normandie.
C'est dans la revue helvète "Nos oiseaux" qu'est parue cette note de lecture du nouvel atlas des oiseaux de Normandie.
1286 Communication-animation refuges
1286- Refuge à visiter au calendrier- Le Sap/61
Une annonce qui entre dans le calendrier des 1 et 2 juin prochain pour le GONm : 30 refuges ouverts au public.
La remarquable ferme du Costil est entrée dans le réseau des refuges du GONm grâce au dynamisme de nos collègues Guy et Sophie Béteille et Peter Stallegger. Le site entre dans le programme d'animations de la ferme.
Une annonce qui entre dans le calendrier des 1 et 2 juin prochain pour le GONm : 30 refuges ouverts au public.
La remarquable ferme du Costil est entrée dans le réseau des refuges du GONm grâce au dynamisme de nos collègues Guy et Sophie Béteille et Peter Stallegger. Le site entre dans le programme d'animations de la ferme.
1287- Communication- refuge animation
1287- animation ornithologique au refuge de la Commanderie dans le cadre de la fête de l'oiseau
Merci à notre collègue Cyrille Coquelin, correspondant assidu du refuge de Courval à Vassy, de proposer la collaboration du GONm à cette fête initiée par les propriétaires de la Commanderie, Jan et Anne-Marie Van Thoroudt. Ce refuge participera aussi au WE "refuges ouverts" des 1 et 2 juin prochains.
Merci à notre collègue Cyrille Coquelin, correspondant assidu du refuge de Courval à Vassy, de proposer la collaboration du GONm à cette fête initiée par les propriétaires de la Commanderie, Jan et Anne-Marie Van Thoroudt. Ce refuge participera aussi au WE "refuges ouverts" des 1 et 2 juin prochains.
1288- Durs pour Chausey/50
1288- Durs pour Chausey/50
Pour les élus, Il doit être de bon ton de s'opposer actuellement à toute idée de renforcement de la protection sur les îles Chausey/50. Ils connaissent le sens du vent assurément.
Les pêcheurs normands ne sont pas contents que de l'argent soit donné au GONm en compensation de l'éolien. Ils ne sont pas toutefois contre les objectifs de protection annoncés par le GONm. Plus dans la nuance que les élus?
Pour les élus, Il doit être de bon ton de s'opposer actuellement à toute idée de renforcement de la protection sur les îles Chausey/50. Ils connaissent le sens du vent assurément.
Les pêcheurs normands ne sont pas contents que de l'argent soit donné au GONm en compensation de l'éolien. Ils ne sont pas toutefois contre les objectifs de protection annoncés par le GONm. Plus dans la nuance que les élus?
Modifié en dernier par pgachet le 02 avr. 2024, 14:55, modifié 1 fois.
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