Fil Ressources Communication
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Re: Fil Ressources Communication
1205- Le tarier des prés dans Ouest-France
C'est suite à un communiqué du GONm que ce petit article est paru dans Ouest-France. C'est plutôt positif de parler d'oiseaux peu connus et assez peu communs mais qui rencontrent qui sont soumis comme les autres aux transformations du climat et des pratiques agricoles.
C'est suite à un communiqué du GONm que ce petit article est paru dans Ouest-France. C'est plutôt positif de parler d'oiseaux peu connus et assez peu communs mais qui rencontrent qui sont soumis comme les autres aux transformations du climat et des pratiques agricoles.
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Re: Fil Ressources Communication
1207-Animation sur la réserve de la Dathée/14
Animée par Sylvain Hamel, cette visite de la réserve est organisée à la demande de la base de loisirs de LA Dathée.
Une précision par rapport au contenu de cet article : le GONm c'est 200 adhérents actifs, 1/5ème tout de même du total des adhérents et à ce jour plus de 1000 adhérents en 2023. Le fruit d'un action de mieux en mieux comprise et valorisée par ces animations vers le public.
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Une précision par rapport au contenu de cet article : le GONm c'est 200 adhérents actifs, 1/5ème tout de même du total des adhérents et à ce jour plus de 1000 adhérents en 2023. Le fruit d'un action de mieux en mieux comprise et valorisée par ces animations vers le public.
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Re: Fil Ressources Communication
1208- Plaidoyer pour les hirondelles de fenêtre à Vernix/50
Sur le mode des petites "cérémonies" organisées en 2022 à l'occasion des 50 ans du GONm, Luc Loison et moi-même avons rencontré le maire de la commune de Vernix (dans la vallée de la Sée) : la mairie supporte le maximum de nids possible, même au rez-de-chaussée!... La rencontre avec le maire, la locataire et l'agriculteur voisin a été compliquée à organiser, entre vacances des uns, obligations professionnelles des autres et surtout absence de correspondants de presse (plus la concurrence de Jill Biden au Mont!...) Donc, technique au point : préparer textes et photos (penser au pied et au retardateur) Les photos sont extraites du remarquable dossier accompagnant le refuge de notre collègue Philippe Spiroux qui lutte à sa façon contre le dérèglement climatique privant les hirondelles de gisement de boue... en gâchant de l'argile à la maison. Les hirondelles ne se font pas prier pour venir récolter leurs boulettes!
Sur le mode des petites "cérémonies" organisées en 2022 à l'occasion des 50 ans du GONm, Luc Loison et moi-même avons rencontré le maire de la commune de Vernix (dans la vallée de la Sée) : la mairie supporte le maximum de nids possible, même au rez-de-chaussée!... La rencontre avec le maire, la locataire et l'agriculteur voisin a été compliquée à organiser, entre vacances des uns, obligations professionnelles des autres et surtout absence de correspondants de presse (plus la concurrence de Jill Biden au Mont!...) Donc, technique au point : préparer textes et photos (penser au pied et au retardateur) Les photos sont extraites du remarquable dossier accompagnant le refuge de notre collègue Philippe Spiroux qui lutte à sa façon contre le dérèglement climatique privant les hirondelles de gisement de boue... en gâchant de l'argile à la maison. Les hirondelles ne se font pas prier pour venir récolter leurs boulettes!
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Re: Fil Ressources Communication
1209- La Guérinette, Ponts/50 : "à retardement"...
Le sujet avait été traité en mai dernier pour lancer une animation (voir sujet 1180 page 123 de ce fil). Surprise, le sujet vient de réapparaitre dans les colonnes d'un des deux hebdomadaires du Sud-Manche! Le texte qui avait été envoyé à l'époque a bien été repris, on peut imaginer qu'il a ici le sens d'une invitation à parcourir le site à destination "du touriste" (bien que la photo attendrissante de la famille de canetons soit plus du domaine de la communication que de l'information!)
Le sujet avait été traité en mai dernier pour lancer une animation (voir sujet 1180 page 123 de ce fil). Surprise, le sujet vient de réapparaitre dans les colonnes d'un des deux hebdomadaires du Sud-Manche! Le texte qui avait été envoyé à l'époque a bien été repris, on peut imaginer qu'il a ici le sens d'une invitation à parcourir le site à destination "du touriste" (bien que la photo attendrissante de la famille de canetons soit plus du domaine de la communication que de l'information!)
- Guillaume DEBOUT
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Fil Comm : 1210- Le goéland, symbole d'un vivre ensemble délicat
Article du 18/08/2023, LA PRESSE DE LA MANCHE
Environnement dans la Manche. Le goéland, symbole d'un vivre ensemble délicat
La préfecture de la Manche a refusé cette année la délivrance d’une dérogation autorisant les tirs létaux sur les goélands argentés.
D’après les données du Groupe ornithologique normand (GONm), le nombre de goélands a diminué de moitié en vingt ans. (©Adobe stock)
Par Ludivine Laniepce, publié le 18 Août 23 à 18:40
Cette année, la préfecture de la Manche a refusé la délivrance d’une dérogation autorisant les tirs létaux sur les goélands argentés.
« Le goéland est une espèce protégée et Chausey est une zone Natura 2000 », pointe l’administration.
Il n’en était pourtant pas ainsi depuis le début des années 2000, lorsqu’a été pris le premier arrêté. En 2002, le droit de tuer au maximum 300 goélands avait été accordé, contre moins de 80 par an ces dernières années.
Des tirs létaux encadrés par l’État qui concernaient quelques secteurs de la côte ouest, tels que Chausey ou Donville, et qui devaient lutter contre les prédations du goéland sur les moules, et non viser la régulation de l’oiseau.
Ces dérogations ont toujours fait bouillir les associations de défense des animaux et de l’environnement. Et pour cause : le goéland argenté, le plus commun sur nos rivages, est une espèce protégée.
À lire aussi : Cherbourg. Comment prévenir les nuisances et cohabiter avec les goélands ?
« Il est menacé et fait partie des espèces vulnérables dans la Manche », rappelle Delphine Chevret, chargée de mission juridique auprès de Manche-Nature.
En France, il est en effet proche du seuil des espèces menacées si aucune mesure de conservation n’est prise.
« Le système de dérogations est devenu la norme et non plus l’exception, dénonce la juriste. Ces dérogations sont octroyées uniquement sur la base des déclarations de pertes des conchyliculteurs, et pour entre guillemets acheter la paix sociale. »
« Le refus de cette dérogation cette année a été une surprise, reconnaît Loïc Maine, mytiliculteur à Bricqueville-sur-Mer et vice-président du Comité régional de conchyliculture (CRC). Pourtant, dans notre secteur, le nombre de goélands ne diminue pas. » Ce producteur de moules l’assure, après l’araignée de mer, le goéland est le deuxième prédateur à faire le plus de dégâts dans les concessions.
« Il est responsable de 20 % de la prédation du cheptel mytilicole dans le secteur de Coudeville et Chausey, assure le mytiliculteur, et principalement sur les moules juvéniles. »
Des pertes chez les mytiliculteurs
La prédation du goéland se fait sur l’extrémité supérieure des pieux de ces moules de bouchot, lorsque la mer se retire, et sur lesquelles il vient se servir parmi les naissains.
« On ne veut pas l’éradiquer, bien sûr. Il prend sa quote-part, c’est la nature et c’est normal. Mais il faut comprendre que sur toutes les moules qu’on ensemence, on en perd 90 % du fait de la mortalité et des prédations. Il est normal qu’on souhaite préserver les 10 % qu’il reste pour les hommes. On peut tolérer la prédation du goéland si nos élevages restent viables. »
Loïc Maine - Mytiliculteur, à Bricqueville-sur-Mer
Le mytiliculteur a bénéficié de tirs létaux par le passé sur ses concessions de Chausey. Et à l’en croire, les résultats avaient été au rendez-vous : davantage de moules auraient alors été préservées. « C’est une mémoire à inculquer à toutes les générations de goélands, explique-t-il. En 2022, on n’a pas demandé cette dérogation à cause de la grippe aviaire qui les décimait. D’ailleurs, les goélands tués ont toujours été en deçà du quota maximal. Quand ça fonctionne, on arrête. »
Les tirs d’effarouchement efficaces « qu’à court terme »
Dans un rapport de stage portant sur la prédation des moules de bouchot par les goélands publié en 2017 sous l’égide du CRC, des pertes différentes selon les secteurs y sont décrites, de « 4 à 6 % de la production pour les uns à un quart pour les autres ».
À Donville et Chausey, ces pertes ont représenté « 2 à 20 % de la perte de production totale » d’avril, à novembre. Dans ses conclusions, le rapport souligne toutefois que les tirs d’effarouchement ne sont efficaces « qu’à court terme ».
Les tirs létaux auraient eux « des effets visibles sur plusieurs semaines ». Mais les oiseaux finissent toujours par revenir…
De l’avis de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) de Normandie, l’efficacité des tirs létaux n’est étayée par aucune donnée objective ou scientifique. « Ils ne résolvent rien, martèle son représentant Jean-Pierre Frodello. Ces questions demandent du temps et de l’analyse sur le terrain et une étude de suivi de ces individus dans les parcs est nécessaire. »
De plus en plus nombreux en ville
Contrairement aux idées reçues, les goélands résident aujourd'hui majoritairement en ville.
« En Normandie, souligne Corentin Rivière, technicien ornithologue au Groupe ornithologique normand (GONm), il y a environ 3 000 couples en milieu naturel contre 10 000 en milieu urbain. Les pertes dans le milieu naturel ne sont pas compensées par leur augmentation en milieu urbain. »
Présent en ville depuis les années 1980 en Normandie, le goéland est loin de s'y être fait des amis. Opportuniste, omnivore et rusé, il mange tout ce qui lui tombe sous le bec, à commencer par le contenu de nos poubelles, dont il est passé maître dans l'art du déchiquetage.
Si à Cherbourg, la stérilisation se maintient dans le centre-ville et le quartier du Val de Saire, elle a été stoppée à Granville où la municipalité, appuyée par la Dreal, le CPIE et l'OFB, a décidé de cohabiter au mieux avec le goéland. « Les années de stérilisation à Granville [entre 2016 et 2019, NDLR] ont eu l'effet inverse puisque les effectifs ont augmenté. La stérilisation ne fait que les disperser et de jeunes couples viennent s'installer après le départ d'autres », avance le GONm.
Pour le mytiliculteur Loïc Maine, l'inversion de cette tendance s'expliquerait par le manque de nourriture en mer pour ces oiseaux. Du côté du GONm, les spécialistes optent pour la plus grande tranquillité, notamment pour nidifier, que les goélands trouvent en ville sur les toits. Et questionnent, comme d'autres, la fréquentation humaine excessive de sites naturels tel que l'archipel de Chausey, « où les accès aux îles sont interdits mais existent pourtant ».
À lire aussi : Ils peuplent la mer de la Manche (2/7). À la surface de l’eau, les oiseaux marins sont rois
Chute des effectifs
Même son de cloche au sein de Manche-Nature, qui a déjà attaqué cette dérogation en justice par le passé à plusieurs reprises. « C’est illégal, tout simplement, résume Delphine Chevret. Les conditions d’octroi des dérogations contre une espèce protégée ne sont pas remplies. »
L’association est ainsi parvenue par exemple à faire annuler l’arrêté préfectoral de 2020 auprès du tribunal administratif de Caen en 2023.
La question des tirs sur les goélands masque une autre réalité.
« On pense que les effectifs de goélands sont énormes mais c’est faux »
Corentin Rivière - Technicien ornithologue au Groupe ornithologique normand (GONm).
Moins de goélands à Tombelaine
Il s’agirait de la chute d’effectif la plus marquante en Normandie. Cet hiver, la colonie de Tombelaine, dans la baie du Mont Saint-Michel, a retenu l’attention des spécialistes.
« Nous avons observé des effectifs plus faibles que ces dernières années sur l’îlot. La cause n’est pas déterminée à ce jour, mais il est probable que l’épidémie de grippe aviaire de l’an passé ait joué sur la population du secteur, sans préjuger d’autres facteurs à identifier. Les remontées d’infos d’autres sites, avec pour beaucoup également des baisses d’effectifs, viennent appuyer l’hypothèse de l’impact de l’influenza », confirme Morgan Grivaud, du Conservatoire du littoral.
De même, d’après les observations bénévoles de membres du Groupe ornithologique normand : « On estime qu’on est passé de 150 nids à 26 en une saison. Quelque chose pourrait s’y être joué cet hiver mais on n’a pas assez de recul pour comprendre si ce dérangement est naturel ou du fait de l’homme. »
D’après les données de l’association, entre 1998 et 2019, la Normandie a perdu près de 50 % de son effectif de goélands argentés.
« Il diminue à toutes les échelles : locale, régionale, française et européenne, ajoute l’ornithologue. Si rien n’est fait, il peut atteindre un stade critique en quelques décennies à peine. »
Les débats autour du goéland continuent de questionner, à l’instar d’autres espèces protégées en France, le rapport entre la Nature et l’Homme, qu’il soit habitant, riverain, touriste ou producteur, et son difficile équilibre à trouver.
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Re: Fil Ressources Communication
1210 bis
Le précédent article est paru sur une page numérique. Si quelqu'un ou quelqu'une a cet article papier de la Presse de la Manche, merci de le transmettre à ph.gachet50@gmail.com.
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1211- Le GONm dans un guide touristique
Cet article de présentation des activités du GONm en baie du Mont-Saint-Michel est paru dans le guide Coups de cœur Normandie des éditions Géo.
La centaine d'animations annuelles concerne le GONm sur la Normandie et pas sur la baie. Mais les infos ont été prises à la source du site internet du GONm.
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1212-Goélands granvillais
1212- Goélands granvillais
Les goélands granvillais étant particulièremt actifs ces temps-ci, Ouest-France fait le point en reprenant des informations issues de précédents articles.
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1213-Baguage dans le marais de la Sangsurière/50
1213-Baguage dans le marais de la Sangsurière/50
Des articles sur le baguage sont plutôt rares dans la presse. En voici sur la campagne de baguage du phragmite aquatique dans les marais de la Sangsurière/50. James Jean-Baptiste était aux filets et aux pinces. Il résume bien les difficultés à baguer dans ce marais avec de surcroît une météo pluvieuse. Deux autres chantiers de baguage se déroulaient dans la Manche à la même période, consacrés aussi à la recherche du phragmite aquatique, dans les marais de la Taute et en Baie du Mont-Saint-Michel.
Des articles sur le baguage sont plutôt rares dans la presse. En voici sur la campagne de baguage du phragmite aquatique dans les marais de la Sangsurière/50. James Jean-Baptiste était aux filets et aux pinces. Il résume bien les difficultés à baguer dans ce marais avec de surcroît une météo pluvieuse. Deux autres chantiers de baguage se déroulaient dans la Manche à la même période, consacrés aussi à la recherche du phragmite aquatique, dans les marais de la Taute et en Baie du Mont-Saint-Michel.
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