Les réserves du GONm

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GERARD
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Re: Les réserves du GONm

Message par GERARD »

- Réserve de la Grande Noe/Val de Reuil (27) :

Observations récentes de cette semaine dont 1 balbuzard pêcheur vu à 2 reprises.
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Balbuzard pêcheur169.jpg
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pgachet
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Ile du Large Saint-Marcouf

Message par pgachet »

Ile du Large de Saint-Marcouf

Voici la réponse du GONm au président de l'association des Amis de l'île du Large qui a proposé d'acheter l'île.
Dommage qu'on leur donne encore le dernier mot.
Presse de la Manche
Presse de la Manche
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collette
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réserves - la Dathée

Message par collette »

La Dathée - Sylvain Hamel- conservateur-
Un bel article typique du nouveau style de la presse locale : le journaliste s'appuie sur le vécu d'un responsable pour décrire l'activité et l'intérêt d'un site naturel. Au total, 7 espèces d'oiseaux sont citées mais le GON(m) est bien replacé dans l'encart.
La Manche libre, éd du 15 septembre 2024
La Manche libre, éd du 15 septembre 2024
Il y a sur le fil "Archives" de ce forum une vingtaine d'articles disponibles en tapant "dathée" dans le cadre de recherche. Depuis 1978, le GONm a toujours été présent sur ce site même si les relations avec les responsables n'ont pas toujours été faciles. Il y a 40 ans, les oiseaux étaient plus les vedettes des articles que les ornithos!
GERARD
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Re: Les réserves du GONm

Message par GERARD »

Réserves : LA GRANDE NOE (27)

- nouvelle espèce de poisson : LE BLACKBASS
photo d'un alevin attrapé par une aigrette garzette
CGe
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Debout Gérard
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Re: Une nouvelle réserve du GONm dans le Calvados

Message par Debout Gérard »

Une nouvelle réserve d'un peu plus de 5 ha vient d'être créée au sud de Caen sur la commune des Moutiers-en-Cinglais. Une convention de gestion vient d'être signée avec les propriétaires, que l'on remercie.

La "réserve de Villeray" est essentiellement un vallon boisé au cœur d'une zone de grandes cultures.
Le réseau des réserves du GONm s'étend donc encore et couvre un nombre croissant de milieux pour protéger un nombre croissant d'oiseaux.
Gérard DEBOUT
Président du GONm
ML Travert
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Re: Les réserves du GONm

Message par ML Travert »

Quelques nouvelles de la RNN de la Mare de Vauville où la migration des amphibiens vers leurs quartiers d'hiver a repris de plus belle !
En effet, hier soir, plus de 900 tritons ont été comptabilisés sur la route en un peu plus de 2h. Un record depuis 2018 !
Voici un aperçu de la belle diversité d'amphibiens observés hier soir.
IMG_2109-2.JPG
IMG_2108-2.JPG
Alain-Gilles
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Le peuplement forestier de la réserve de Tournedos

Message par Alain-Gilles »

La réserve de Tournedos est implantée au niveau d’un peuplement forestier d’un peu moins de 5 ha qu’il conviendrait d’appeler plutôt bois que forêt, dans la mesure où l’Institut National de l’Information Géographique et Forestière définit la forêt comme un territoire occupant une superficie d’au moins 5 ha. Ce bois communal est délimité à l’est et à l’ouest par des terres agricoles destinées à la production de céréales et divers ; au sud par la route de Tournedos et au nord par un étang communal.
Capture d’écran 2024-11-22 114154.png
Capture d’écran 2024-11-22 114154.png (761.67 Kio) Vu 2173 fois
Plan général de la réserve

Historiquement, cette zone était une ancienne carrière d’exploitation des alluvions qui a été creusée dans les années 1970. L’exploitation a cessé au début des années 2000 et l’ensemble de la zone a été progressivement rebouché. En 2010, seul un petit étang communal était maintenu en eau au nord de la réserve, le reste a été comblé par les résidus de l’exploitation mais pas complètement, ainsi elle constitue une dépression de profondeur variable, profondeur qui s’accroît vers le nord pour atteindre au maximum 2 mètres de profondeur par rapport aux champs qui la bordent. Ainsi le bois est soumis aux variations de niveau de la nappe phréatique et peut se retrouver inondé en hiver. Cela explique que les arbres qui s’y développent, comme les aulnes et les saules, présentent des adaptations leur permettant de supporter ces périodes d’inondation.
Capture d’écran 2024-11-22 114220.jpg
évolution de la zone au cours du temps

L’observation de la photo aérienne révèle clairement des différences de teintes qui correspondent à des différences de peuplement : la zone plus claire au sud correspond à la saulaie alors que la zone plus foncée au nord correspond à l’aulnaie qui présente une superficie légèrement supérieure.
L’aulnaie est constituée quasiment exclusivement d’un peuplement monospécifique d’aulnes glutineux (Alnus glutinosa). Connaissant le caractère pionnier et la rapide vitesse de croissance de cette espèce, Il est difficile de savoir si ces arbres ont été plantés ou s’ils résultent d’un peuplement spontané. Néanmoins, beaucoup de sujets sont encore protégés de l’appétit des herbivores par des grillages en plastique, ce qui prouve l’existence d’une gestion.
aulnes_protégés.jpg
aulnes_protégés.jpg (224.88 Kio) Vu 2173 fois
Aulnes protégés par des grillages

L’installation de cette aulnaie a probablement eu lieu dans les années 70 suite à l’exploitation de la carrière. Les aulnes sont donc âgés d’une cinquantaine d’années (pour une durée de vie de 100 à 150 ans). La taille des arbres est assez homogène et comprise entre 10 et 20 mètres. Cette taille respectable a permis l’installation d’une héronnière composée d’environ 70 nids. C’est aussi là que niche le milan noir.
la héronnière vue du sol.jpg
La héronnière installée dans l'aulnaie

Les 2 strates - arbustive et herbacée - sont plutôt clairsemées du fait de l’immersion hivernale, elle fait la part belle aux iris.
A l’avenir, Il pourrait y avoir un intérêt certain à l’étude précise de la strate herbacée, notamment dans les zones les plus dégagées afin de vérifier si des espèces rares y sont présentes. Cela pourrait conforter le statut de cette réserve.
aulnaie_strate_herbacée.jpg
La strate herbacée de l'aulnaie

Une mare d’environ 12 m de diamètre, en voie de comblement, occupe la partie centrale de l’aulnaie. L’étude du peuplement de cette mare pourrait lui aussi être envisagé mais cela risque de se heurter à la nécessité de préserver la quiétude des lieux durant la longue saison de reproduction des hérons.
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La mare au niveau de l'aulnaie

La saulaie s’est constituée plus tardivement, puisque suite à l’exploitation de la carrière, la zone était encore en eau en 2005. Le comblement date d’environ 20 ans. La saulaie est essentiellement constituée de saules marsault (Salix caprea) mais on y observe également le saule blanc (Salix alba) et le saule des vanniers (Salix viminalis). Des aulnes y ont aussi été plantés. Cette formation, au stade perchis, est difficilement pénétrable et laisse peu de place et de lumière aux strates inférieures. La taille des arbres n’y semble pas assez conséquente pour permettre la nidification des hérons.
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La saulaie avec son ourlet forestier

De nombreuses autres espèces d’arbres ont colonisé la zone surtout dans la partie sud, la plus sèche, pour former un ourlet forestier. Parmi elles le robinier faux acacia (Robinia pseudoacacia), le chêne sessile (Querqus petraea), l’orme champêtre (Ormus campestris), le frêne commun (Fraxinus excelsior), le tilleul à grandes feuilles (Tilia platyphyllos), le bouleau (Betula sp), le sorbier des oiseleurs (Sorbus aucuparia), le marronnier commun (Aesculus hyppocastanum), le peuplier blanc (populus alba), le merisier (Prunus avium). Des espèces arbustives sont aussi présentes : le sureau commun (Sambucus nigra), le noisetier (Corylus avellana), l’églantier (Rosa canina), le troène d’Europe (Ligustrum vulgare), le cornouiller sanguin (Cornus sanguinea), la viorne lantane (Viburnum lantana).
Cette diversité d’arbrisseaux et d’arbres, grâce aux fruits et graines produites, est susceptible de fournir des ressources nutritives à de nombreuses espèces aviaires. La partie sud de cette saulaie est occupée par une clairière à peu près circulaire d’environ 130 m2 aisément repérable sur la photo aérienne. Cette clairière est régulièrement faucardée, ce qui permet de maintenir sa pérennité. A ce jour et malgré nos recherches nous ne connaissons pas les auteurs de cet entretien.
clairière.jpg
La clairière au niveau de la saulaie

L’ensemble du bois est laissé en libre évolution, aucune coupe n’y a été pour l’instant réalisée. Ainsi on y rencontre de vieux arbres sénescents ou des arbres morts abritant de nombreuses loges de pic ou d’autres espèces cavicoles. Le pic noir (Dryocopus martius), le pic épeiche (Dendrocopos major) et le pic vert (Picus viridis) y ont d’ailleurs été observés.
arbre_mort.jpg
arbre_mort.jpg (231.05 Kio) Vu 2173 fois
Vieil arbre mort

La présence de jeunes sujets peut laisser supposer qu’une régénération naturelle peut s’effectuer sans qu’aucune intervention ne soit nécessaire. Néanmoins, des traces de gestion humaine y ont été observées, elles correspondent à la plantation de quelques cyprès chauves,à l’entretien de laies forestières perpendiculaires au chemin communal et à la pose de grillage en plastique autour du tronc de quelques arbres.
cyprès_chauve.jpg
cyprès_chauve.jpg (265.03 Kio) Vu 2173 fois
plantation de cyprès chauves

Nous n’avons pas pu savoir qui étaient les auteurs de ces aménagements.
Le conservateur du site, Alain GILLES
GERARD
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Re: Les réserves du GONm

Message par GERARD »

- Obs récentes grande noe/Val de reuil/Eure :

- 2 femelles de harles biévres
- 1 hybride milouin-morillon
- 1 autour des palombes
- 1 mâle de fuligule à bec cerclé.
CGe
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Fuligule à bec cerclé17.jpg
Fuligule à bec cerclé17.jpg (197.21 Kio) Vu 1806 fois
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réserves - l'Orange - Tirepied sur-Sée

Message par collette »

Relevé 242 - réserve de l'Orange
Vu la tempête ce samedi après midi, un peu de temps à l'intérieur... Les observations réalisées au cours des sorties (3 par mois depuis bientôt 7 ans) sont rarement "exaltantes" : nous ne sommes que sur une grande prairie humide de 20 ha, en hiver, bordant la Sée, traversée de quelques fossés en eau. C'est plutôt l'accumulation d'observations qui rend compte de la validité des choix de gestion mis en place sur le site. Les effectifs sont le plus souvent réduits mais nous sommes habitués à "l'humilité" de l'observateur en terrain agricole banal. C'est justement la banalité du site qui rend efficace l'application généralisée (éventuelle!) de nos observations ailleurs dans la vallée et au delà dans le lit majeur agricole de nos petits fleuves côtiers.

Relevé 242 du 6 décembre 2024
Chaque sortie se traduit par un relevé cartographié des observations, document papier "à l'ancienne" qui participera à la rédaction des synthèses annuelles.
cartographie des contacts / relevé 242<br />Les surcharges inhabituelles permettent de localiser les remarques à suivre.
cartographie des contacts / relevé 242
Les surcharges inhabituelles permettent de localiser les remarques à suivre.
Les effectifs par espèce (à gauche en vert) sur les rives de la Sée et sur le reste de la réserve (+) sont séparés. Les observations hors réserve en bleu sur la colonne de gauche (alentours et en vol haut) valent "0" dans le tableau mais la carte conserve la mémoire des effectifs passants.
Effectifs sur site
Effectifs sur site
Espèces hors site
Espèces hors site
En 1 :  trois méandres sont exclus du  bail de location. L'un d'eux n'est pas boisé (hors implantation spontanée) mais nous y avons stocké des souches dont celles qui ont été extraites de la rive lors des travaux si mal menés lors de la &quot;restauration&quot; de la Sée...)
En 1 : trois méandres sont exclus du bail de location. L'un d'eux n'est pas boisé (hors implantation spontanée) mais nous y avons stocké des souches dont celles qui ont été extraites de la rive lors des travaux si mal menés lors de la "restauration" de la Sée...)
IMG_1610.jpg (261.12 Kio) Vu 1420 fois
Ce tas de souches n'est pas mort! Non seulement le troglodyte l'a inclus dans son territoire, mais de nombreuses autres espèces vivantes utilisent cet habitat. Des gratteurs de proies viennent y chasser, et surtout des champignons "mangeurs de bois mort" sont bien présents.
Bois mort gratté, mise en évidence de galeries d'insectes xylophages. (Blaireau? Bien présent, terriers actifs  à quelques centaines de mètres).
Bois mort gratté, mise en évidence de galeries d'insectes xylophages. (Blaireau? Bien présent, terriers actifs à quelques centaines de mètres).
IMG_1603.jpg (345.16 Kio) Vu 1420 fois
Stérée hirsute, champignon décomposeur ici sur souche de saule (détermination Jacques Rivière comme les suivantes)
Stérée hirsute, champignon décomposeur ici sur souche de saule (détermination Jacques Rivière comme les suivantes)
Autre aspect de la Stérée hirsute plus âgée
Autre aspect de la Stérée hirsute plus âgée
Le &quot;lait de loup&quot; (Lycogala epidendrum), d'un beau rose à l'état jeune. Ce n'est pas un champignon mais un myxomycète (pas de mycélium) ayant cependant en commun avec le précédent de se nourrir du bois mort.
Le "lait de loup" (Lycogala epidendrum), d'un beau rose à l'état jeune. Ce n'est pas un champignon mais un myxomycète (pas de mycélium) ayant cependant en commun avec le précédent de se nourrir du bois mort.
IMG_1608.jpg (283.15 Kio) Vu 1420 fois
En 2 : rive de l'un des trois bras morts recreusés, celui situé &quot;au fond de la parcelle&quot; à l'Est. Sur la rive ce jour, une des 3 bécassines et deux pinsons des arbres venus probablement picorer des graines au sol. A ce stade d'évolution, la baldingère n'a pas encore réoccupé le site.
En 2 : rive de l'un des trois bras morts recreusés, celui situé "au fond de la parcelle" à l'Est. Sur la rive ce jour, une des 3 bécassines et deux pinsons des arbres venus probablement picorer des graines au sol. A ce stade d'évolution, la baldingère n'a pas encore réoccupé le site.
IMG_1595.jpg (385.8 Kio) Vu 1420 fois
En 3 : un des deux autres méandres reboisés au stade jeunes arbres et buissons; la rive est cependant riche d'aulnes assez âgés pour fructifier. Ce méandre ainsi que celui situé en aval est un des secteurs de ripisylve le plus riche en contacts (pouillot véloce, mésange bleue, tarin, chardonneret, bouscarle, etc;)
En 3 : un des deux autres méandres reboisés au stade jeunes arbres et buissons; la rive est cependant riche d'aulnes assez âgés pour fructifier. Ce méandre ainsi que celui situé en aval est un des secteurs de ripisylve le plus riche en contacts (pouillot véloce, mésange bleue, tarin, chardonneret, bouscarle, etc;)
Modifié en dernier par collette le 08 déc. 2024, 08:43, modifié 2 fois.
collette
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réserves - l'Orange suite-

Message par collette »

242 suite
En 4- Fossé central N-S; ce 6 décembre, le rouge gorge circule sur les clôtures , accompagné de 2 cisticoles. Une femelle de traquet pâtre est aussi posée sur la clôture. Tout le monde plonge régulièrement dans l'ourlet de joncs...
En 4- Fossé central N-S; ce 6 décembre, le rouge gorge circule sur les clôtures , accompagné de 2 cisticoles. Une femelle de traquet pâtre est aussi posée sur la clôture. Tout le monde plonge régulièrement dans l'ourlet de joncs...
IMG_1613.jpg (440.39 Kio) Vu 1417 fois
En été, ces fossés sont doublés de clôtures électriques qui protègent des zones de prairie en exclos. Actuellement, les joncs marquent par leur couleur la différence de gestion selon que les feuilles datent de moins de 6 mois (repousse après la fauche, à droite) ou plus à l'intérieur de l'exclos (à gauche sur la photo).
En été, ces fossés sont doublés de clôtures électriques qui protègent des zones de prairie en exclos. Actuellement, les joncs marquent par leur couleur la différence de gestion selon que les feuilles datent de moins de 6 mois (repousse après la fauche, à droite) ou plus à l'intérieur de l'exclos (à gauche sur la photo).
En 5- Cette parcelle en déprise est presque entièrement couverte de joncs, creusée de fossés profonds. C'est ici que les pontes d'Amphibiens sont les plus nombreuses en fin d'hiver. Normal d'entendre le râle d'eau ce 6 décembre, mais plus étonnant, deux rouges gorges se querellent sur la clôture! Un mâle de traquet pâtre arrive sur le site en même temps...
En 5- Cette parcelle en déprise est presque entièrement couverte de joncs, creusée de fossés profonds. C'est ici que les pontes d'Amphibiens sont les plus nombreuses en fin d'hiver. Normal d'entendre le râle d'eau ce 6 décembre, mais plus étonnant, deux rouges gorges se querellent sur la clôture! Un mâle de traquet pâtre arrive sur le site en même temps...
IMG_1611.jpg (407.41 Kio) Vu 1417 fois
Les querelles de rouge gorge sont répétées en aval au contact d'une zone inondée, de même qu'un couple de traquet pâtre chasse au sol au contact de cette grande flaque. Plus démonstratif encore, sur le bras mort aval, un traquet pâtre mâle perché sur les piquets de clôture, s'envole vers le centre de la masse d'eau, picore une proie en vol en surface et revient se poser au point de départ, comportement répété à plusieurs reprises.
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