D'un autre temps...
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Re: D'un autre temps...
bonjour,
Un projet d'arrêté pour les destructions de grands cormorans est visible à
http://www.consultations-publiques.deve ... ticle=1446
les chiffres actualisés de l'hivernage se trouvent dans le numéro 82 de la revue " Grand Cormoran".
La conclusion de l'article de G. Debout est:
"...La population de grand cormoran
-est stable depuis le début des années 90;
-compte environ 6400 individus répartis sur 165 dortoirs, localisés pour moitié sur le littoral et pour l'autre moitié dans les sites continentaux" .
La destruction de 2545 cormorans en Normandie en trois ans, de la sous espèce Sinensis, se rapproche sensiblement de l'abatage de la plupart des oiseaux concernés.
Ce projet de décret prévoit en fait la destruction d'un nombre de cormorans supérieur a celui recensé au niveau national:
http://files.biolovision.net/www.faune- ... 5-9749.pdf
soit l'éradication d'une espèce protégée, sur ses sites d'hivernage.
Frédéric Branswyck
Un projet d'arrêté pour les destructions de grands cormorans est visible à
http://www.consultations-publiques.deve ... ticle=1446
les chiffres actualisés de l'hivernage se trouvent dans le numéro 82 de la revue " Grand Cormoran".
La conclusion de l'article de G. Debout est:
"...La population de grand cormoran
-est stable depuis le début des années 90;
-compte environ 6400 individus répartis sur 165 dortoirs, localisés pour moitié sur le littoral et pour l'autre moitié dans les sites continentaux" .
La destruction de 2545 cormorans en Normandie en trois ans, de la sous espèce Sinensis, se rapproche sensiblement de l'abatage de la plupart des oiseaux concernés.
Ce projet de décret prévoit en fait la destruction d'un nombre de cormorans supérieur a celui recensé au niveau national:
http://files.biolovision.net/www.faune- ... 5-9749.pdf
soit l'éradication d'une espèce protégée, sur ses sites d'hivernage.
Frédéric Branswyck
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Re: D'un autre temps...
49 - Collection Pitel d'Avranches : suites judiciaires
Voir messages 41 et 42 page précédente pour mémoire.
"Amende allégée", meilleure pour la nature?!...
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Re: D'un autre temps...
50- Prochain cours d'histoire : avec une guillotine
"Les oiseaux empaillés ont rencontré un beau succès"
C'est sûr que l'oiseau naturalisé plaît aux enfants. Et aux collectionneurs... Les chasseurs de la Manche entretiennent la mémoire vivante des excès du passé même si ce ne sont que des espèces autorisées à la taxidermie qui sont présentées en classe. Nous avons assez chassé les oiseaux empaillés des vitrines des commerces dans les années 70 pour que cette mémoire reste aussi vivante dans nos consciences. Le prétexte de planter une haie ne suffit pas à nous tromper sur le sens de la démarche de communication.
"Les oiseaux empaillés ont rencontré un beau succès"
C'est sûr que l'oiseau naturalisé plaît aux enfants. Et aux collectionneurs... Les chasseurs de la Manche entretiennent la mémoire vivante des excès du passé même si ce ne sont que des espèces autorisées à la taxidermie qui sont présentées en classe. Nous avons assez chassé les oiseaux empaillés des vitrines des commerces dans les années 70 pour que cette mémoire reste aussi vivante dans nos consciences. Le prétexte de planter une haie ne suffit pas à nous tromper sur le sens de la démarche de communication.
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Re: D'un autre temps...
ça n'étonne plus personne que notre président Macron est en parfaite collusion avec le monde de la chasse.Je ne sais même pas si les directives européennes protégerons les dates d'ouverture et de fermeture de certains anatidés d'ici quelque temps.
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Re: D'un autre temps...
Si le lien fonctionne, il y a une pétition contre cette mesure de "lubrification" cynégétique :
"MesOpinions.com" https://www.mesopinions.com/petition/an ... tuer/42075
"MesOpinions.com" https://www.mesopinions.com/petition/an ... tuer/42075
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Re: D'un autre temps...
52 - Un futur (agricole) radieux?
En principe, cette rubrique regarde en général en arrière - quand ce n'est pas le présent qui est arriéré... - Ces deux articles d'avril 2018 sont plutôt porteurs de réflexion tournée vers le futur. Que le plus puissant syndicat agricole français et le plus gros opérateur agro-industriel français se préoccupent d'agriculture biologique est plutôt porteur d'espoir pour notre biodiversité. Au moins sous l'angle de l'usage des molécules chimiques de synthèse... Mais il est probable que la bonne volonté s'arrêtera aux portes de la prise en compte des habitats. Le cahier des charges AB européen ne se préoccupe pas "des infrastructures" agroécologiques : pas de prise en compte du maillage bocager par exemple, le bio industriel a la couleur du bio... Ceci dit, ne boudons pas notre plaisir, la direction est bonne, à nous consommateurs-citoyens-naturalistes de plaider au quotidien pour le mieux-faire agricole. Il manque tant de bosquets, tant de mares, tant de rives de chemins herbeuses, tant de haies, tant de vieux arbres, que toute initiative respectant ces habitats est à mettre sur un piedestal!
En principe, cette rubrique regarde en général en arrière - quand ce n'est pas le présent qui est arriéré... - Ces deux articles d'avril 2018 sont plutôt porteurs de réflexion tournée vers le futur. Que le plus puissant syndicat agricole français et le plus gros opérateur agro-industriel français se préoccupent d'agriculture biologique est plutôt porteur d'espoir pour notre biodiversité. Au moins sous l'angle de l'usage des molécules chimiques de synthèse... Mais il est probable que la bonne volonté s'arrêtera aux portes de la prise en compte des habitats. Le cahier des charges AB européen ne se préoccupe pas "des infrastructures" agroécologiques : pas de prise en compte du maillage bocager par exemple, le bio industriel a la couleur du bio... Ceci dit, ne boudons pas notre plaisir, la direction est bonne, à nous consommateurs-citoyens-naturalistes de plaider au quotidien pour le mieux-faire agricole. Il manque tant de bosquets, tant de mares, tant de rives de chemins herbeuses, tant de haies, tant de vieux arbres, que toute initiative respectant ces habitats est à mettre sur un piedestal!
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- "7% des administrateurs de la FNSEA sont en bio", la même proportion que le bio dans l'agriculture française. On aimerait le même calcul en surfaces.
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- Il reste à espérer que cette évolution ne va pas bouleverser le marché du bio et étouffer les producteurs actuels comme a su le faire la grande distribution dans d'autres circonstances.
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Re: D'un autre temps...
53 - Un article dont la lecture me rajeunit! Merci...
Je dois avoir à peu près le même âge que C Malher, chasseur bien connu de Genêts (Sud-Manche, baie du Mont Saint-Michel), c'est pourquoi une partie de ses propos entrent en résonance avec ma mémoire... il y a des formules que j'ai entendues ou lues des milliers de fois depuis les années 50 (les buses prolifèrent) même si je suis d'accord avec le constat général sur l'évolution des habitats agricoles. Si les chasseurs protègent "les petits oiseaux" (du moins en Normandie où "l'ortolan" n'est pas abondant), on ne voit pas pourquoi ceux des roselières n'ont pas droit à la même attention. La roselière de Genêts n'est pas seulement "censée protéger deux espèces de passereaux", elle est indispensable au passage à la survie du passereau le plus menacé d'Europe, le phragmite aquatique.
"Un cri d'alarme pour sauver la nature", un titre qui fait plaisir, mais des arguments qui n'ont pas beaucoup évolué...(sauf pour la ragondin qui n'avait pas encore été lâché "dans la nature" quand nous sommes nés au milieu du 20e siècle!)
Je dois avoir à peu près le même âge que C Malher, chasseur bien connu de Genêts (Sud-Manche, baie du Mont Saint-Michel), c'est pourquoi une partie de ses propos entrent en résonance avec ma mémoire... il y a des formules que j'ai entendues ou lues des milliers de fois depuis les années 50 (les buses prolifèrent) même si je suis d'accord avec le constat général sur l'évolution des habitats agricoles. Si les chasseurs protègent "les petits oiseaux" (du moins en Normandie où "l'ortolan" n'est pas abondant), on ne voit pas pourquoi ceux des roselières n'ont pas droit à la même attention. La roselière de Genêts n'est pas seulement "censée protéger deux espèces de passereaux", elle est indispensable au passage à la survie du passereau le plus menacé d'Europe, le phragmite aquatique.
"Un cri d'alarme pour sauver la nature", un titre qui fait plaisir, mais des arguments qui n'ont pas beaucoup évolué...(sauf pour la ragondin qui n'avait pas encore été lâché "dans la nature" quand nous sommes nés au milieu du 20e siècle!)
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Re: D'un autre temps...
54 - Communication d'une autre planète à défaut d'être d'un autre temps...
Que nos campagnes soient le résultat du travail des générations de paysans qui se sont succédé depuis des siècles, c'est une évidence - pas toujours comprise de certains "défenseurs de la nature": la propriété individuelle des terres, et donc le droit de l'utiliser selon certaines règles ne donne que peu de droits aux tenants du "paysage".
Mais que cette affirmation serve de tremplin à une campagne de promotion des métiers de l'agriculture financée par un syndicat agricole tenant de l'agriculture "conventionnelle" ou "raisonnée" est plus discutable. L'image choisie est magnifique, beau travail du bureau de communication! Mais elle n'a pas grand chose à voir avec les fermes modernes de grande culture, avec l'élevage concentré en stabulation ou hors sol, avec le regroupement exagéré des parcelles de bocage toujours d'actualité. Les 9 millions d'hectares de prairies permanentes, les 2 millions d'hectares de bosquets, de haies ou d'arbres doivent être ailleurs que juste sous nos yeux. Le bocage remanié des années 70-80 n'en a pas fini de perdre encore des haies anciennes que les programmes de reboisement ne peuvent remplacer en un coup de baguette magique. Quant à la protection de la biodiversité, de l'eau, des pollinisateurs, ça ne coûte rien de l'écrire! Les échecs successifs des plans "écophyto" montrent à quel point le modèle productiviste intensif peine à se remettre en cause.
Qu'il faille "redessiner" le bocage n'est peut être pas une mauvaise idée, mais la communication qui porte le projet est déjà fallacieuse au départ! Quant à "tout débroussailler", ça se discute...
Que nos campagnes soient le résultat du travail des générations de paysans qui se sont succédé depuis des siècles, c'est une évidence - pas toujours comprise de certains "défenseurs de la nature": la propriété individuelle des terres, et donc le droit de l'utiliser selon certaines règles ne donne que peu de droits aux tenants du "paysage".
Mais que cette affirmation serve de tremplin à une campagne de promotion des métiers de l'agriculture financée par un syndicat agricole tenant de l'agriculture "conventionnelle" ou "raisonnée" est plus discutable. L'image choisie est magnifique, beau travail du bureau de communication! Mais elle n'a pas grand chose à voir avec les fermes modernes de grande culture, avec l'élevage concentré en stabulation ou hors sol, avec le regroupement exagéré des parcelles de bocage toujours d'actualité. Les 9 millions d'hectares de prairies permanentes, les 2 millions d'hectares de bosquets, de haies ou d'arbres doivent être ailleurs que juste sous nos yeux. Le bocage remanié des années 70-80 n'en a pas fini de perdre encore des haies anciennes que les programmes de reboisement ne peuvent remplacer en un coup de baguette magique. Quant à la protection de la biodiversité, de l'eau, des pollinisateurs, ça ne coûte rien de l'écrire! Les échecs successifs des plans "écophyto" montrent à quel point le modèle productiviste intensif peine à se remettre en cause.
Qu'il faille "redessiner" le bocage n'est peut être pas une mauvaise idée, mais la communication qui porte le projet est déjà fallacieuse au départ! Quant à "tout débroussailler", ça se discute...
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- Ouest-France, 26 octobre 2018 et campagne d'affichage public en cours.
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Re: D'un autre temps...
c'est sur que les agriculteurs ont su façonner le bocage de ma région. Des ha de prairies naturelles disparaissent à vue d'oeil chaque année , et encore cette année quand je fais mon tour : une parcelle ici , deux autres là...Il faudra combien d'années à ces surfaces qui seront reconverties un jour(il faut l'espérer) pour retrouver la biodiversité des espèces qui les composait? La marque Gillot crée un label de lait avec des animaux au champ plus de 6 mois par an , mais pour brouter quoi?
La campagne bocagère en 2018 sur ma commune c'est: maïs ensilage, blé d'hiver, gray gray d'ensilage et quelques prairies naturelles , sans doute non labourables, pour rentrer dans le nouveau cahier des charges. Plus de chaume en hiver, peu de cultures fourragères (luzerne, betterave, trèfle), plus de jachère et peu de haies anciennes.
La campagne bocagère en 2018 sur ma commune c'est: maïs ensilage, blé d'hiver, gray gray d'ensilage et quelques prairies naturelles , sans doute non labourables, pour rentrer dans le nouveau cahier des charges. Plus de chaume en hiver, peu de cultures fourragères (luzerne, betterave, trèfle), plus de jachère et peu de haies anciennes.
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