Le réseau des refuges du GONm
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refuges-439-art
439- fête de l'oiseau- exposants- la Commanderie-Vassy
La pluie ayant gâché la journée, Cyrille nous envoie quelques photos des stands...
Voir article fil communication
viewtopic.php?f=12&t=708&p=8936#p8936 Au moins un autre souvenir de refuge accueillant une artiste, sur ce fil à
viewtopic.php?p=4215&hilit=pr%C3%A9aux#p4215
La pluie ayant gâché la journée, Cyrille nous envoie quelques photos des stands...
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refuges - 440- animation-inauguration-Marigny-
440- Marigny-le-Lozon- inauguration -refuge- îlot de biodiversité
Une zone humide servant de bassin de rétention des eaux de ruissellement en excès a été créée il y a quelques dizaines d'années en amont de l'agglomération de Marigny/50. Un bel ensemble d'habitats (prairie inondable, fossés et bassins, boisements spontanés, arbres morts...) s'est ainsi mis en place, auquel se sont ajoutées des parcelles mitoyennes (vergers haute tige, prairies naturelles). Une association ("L'îlot de Biodiversité de Marigny Le Lozon") s'est créée pour gérer au mieux et faire connaitre ce magnifique ensemble : des jardins partagés avec les écoles, des opérations de reboisement, l'inventaire de la biodiversité, des travaux d'entretien pour maintenir les sentiers et bien d'autres tâches occupent les adhérents!
L'îlot de biodiversité est entré dans le réseau des refuges du GONm au début de 2024 après une phase de réflexion locale pour donner un statut efficace à l'association. Le 21 avril 2022, à l'invitation de Jérôme Degoulet, j'étais venu visiter ce site remarquable. Hier pour la réunion d'inauguration, nous étions 15 : la magie opère toujours autant. Le pic épeichette a su trouver les arbres morts pour y creuser ses cavités; ce bois mort resté debout après que les arbres inondés aient été asphyxiés est le symbole d'une gestion bien comprise en faveur de la biodiversité.
Pour contacter l'association : Lilotdemarigny@laposte.net ou 06.88.07.06.96 (Jérôme Degoulet) A droite sur la photo, les chevilles ouvrières du projet : Maxime Gallais et Jérôme Degoulet (casquette) et à gauche Laurent Desmeulles
Une zone humide servant de bassin de rétention des eaux de ruissellement en excès a été créée il y a quelques dizaines d'années en amont de l'agglomération de Marigny/50. Un bel ensemble d'habitats (prairie inondable, fossés et bassins, boisements spontanés, arbres morts...) s'est ainsi mis en place, auquel se sont ajoutées des parcelles mitoyennes (vergers haute tige, prairies naturelles). Une association ("L'îlot de Biodiversité de Marigny Le Lozon") s'est créée pour gérer au mieux et faire connaitre ce magnifique ensemble : des jardins partagés avec les écoles, des opérations de reboisement, l'inventaire de la biodiversité, des travaux d'entretien pour maintenir les sentiers et bien d'autres tâches occupent les adhérents!
L'îlot de biodiversité est entré dans le réseau des refuges du GONm au début de 2024 après une phase de réflexion locale pour donner un statut efficace à l'association. Le 21 avril 2022, à l'invitation de Jérôme Degoulet, j'étais venu visiter ce site remarquable. Hier pour la réunion d'inauguration, nous étions 15 : la magie opère toujours autant. Le pic épeichette a su trouver les arbres morts pour y creuser ses cavités; ce bois mort resté debout après que les arbres inondés aient été asphyxiés est le symbole d'une gestion bien comprise en faveur de la biodiversité.
Pour contacter l'association : Lilotdemarigny@laposte.net ou 06.88.07.06.96 (Jérôme Degoulet) A droite sur la photo, les chevilles ouvrières du projet : Maxime Gallais et Jérôme Degoulet (casquette) et à gauche Laurent Desmeulles
refuges -441- zone humide de compensation
441- Saint-Hilaire-du-Harcouët/50- refuge des étangs du prieuré- création zone humide- rousserolle verderolle
Le refuge des étangs du prieuré à St Hilaire est bordé par une rivière affluente de la Sélune, l'Airon. Une procédure de compensation relative à l'extension d'un parking du lycée technique a donné lieu à des travaux d'abaissement ("décaissement") du niveau du sol le long de la rivière rive gauche sur près d'un hectare. Dès que le niveau de l'Airon monte, cette cuvette est inondée. Actuellement, des aulnes spontanés se sont installés mais aussi des saules, des ajoncs, des genêts, et tout le cortège de plantes typiques de ces sols (joncs et autres).
Hier 27 mai, surprise de voir et entendre 3 chanteurs de rousserolle verderolle (et un couple d'hypolaïs polyglotte en alerte) sur ce secteur. Les relevés des années passées n'ont jamais signalé cette espèce. L'aulnaie est présente un peu partout mais en particulier en périphérie de la cuvette : les graines flottantes de l'aulne en période de crue sont déposées sur la rive et y germent ensuite.
Le décaissement est irrégulier et crée des conditions de colonisation végétale variées. Les aulnes peuvent être plus ou moins densément présents.
La zone concernée rive gauche a connu il y a plusieurs décennies lors du creusement des étangs un dépôt de remblai à partir des matériaux extraits rive droite. Ce décaissement n'est donc qu'un retour aux sources! Des zones caillouteuses à schistes tachetés sont mises à nu : ajoncs et genêts de la lande armoricaine réapparaissent. Les rousserolles profitent d'un état transitoire où les arbres sont bas (sauf les quelques chênes des rives), mêlés aux ronciers et orties des rives. Sur la rive droite côté refuge des étangs, la prairie haute a été (pour l'instant) laissée en place et les rousserolles y circulent aussi. Bourdaine-papillon Citron-chenille-
Au cours du relevé sur le refuge, un indice de passage du papillon Citron : les encoches symétriques de sa chenille sont caractéristiques. Le même buisson de bourdaine était aussi occupé par cette chenille le 27 mai 2022!
Le refuge des étangs du prieuré à St Hilaire est bordé par une rivière affluente de la Sélune, l'Airon. Une procédure de compensation relative à l'extension d'un parking du lycée technique a donné lieu à des travaux d'abaissement ("décaissement") du niveau du sol le long de la rivière rive gauche sur près d'un hectare. Dès que le niveau de l'Airon monte, cette cuvette est inondée. Actuellement, des aulnes spontanés se sont installés mais aussi des saules, des ajoncs, des genêts, et tout le cortège de plantes typiques de ces sols (joncs et autres).
Hier 27 mai, surprise de voir et entendre 3 chanteurs de rousserolle verderolle (et un couple d'hypolaïs polyglotte en alerte) sur ce secteur. Les relevés des années passées n'ont jamais signalé cette espèce. L'aulnaie est présente un peu partout mais en particulier en périphérie de la cuvette : les graines flottantes de l'aulne en période de crue sont déposées sur la rive et y germent ensuite.
Le décaissement est irrégulier et crée des conditions de colonisation végétale variées. Les aulnes peuvent être plus ou moins densément présents.
La zone concernée rive gauche a connu il y a plusieurs décennies lors du creusement des étangs un dépôt de remblai à partir des matériaux extraits rive droite. Ce décaissement n'est donc qu'un retour aux sources! Des zones caillouteuses à schistes tachetés sont mises à nu : ajoncs et genêts de la lande armoricaine réapparaissent. Les rousserolles profitent d'un état transitoire où les arbres sont bas (sauf les quelques chênes des rives), mêlés aux ronciers et orties des rives. Sur la rive droite côté refuge des étangs, la prairie haute a été (pour l'instant) laissée en place et les rousserolles y circulent aussi. Bourdaine-papillon Citron-chenille-
Au cours du relevé sur le refuge, un indice de passage du papillon Citron : les encoches symétriques de sa chenille sont caractéristiques. Le même buisson de bourdaine était aussi occupé par cette chenille le 27 mai 2022!
refuges -442- souvenirs d'animation-
442- Animations concertées du WE de juin 2024- quelques photos-
Extractions de messages en retour des animations du WE des 1 et 2 juin 2024.
Les groupes sont restreints : entre autres explications, le mauvais choix de la date trop riche en évènements! (Passage de la flamme olympique en Normandie, début des manifestations liées au D day 80 e, fête des jardins).
Extractions de messages en retour des animations du WE des 1 et 2 juin 2024.
Les groupes sont restreints : entre autres explications, le mauvais choix de la date trop riche en évènements! (Passage de la flamme olympique en Normandie, début des manifestations liées au D day 80 e, fête des jardins).
refuges-442 suite-
Re: Le réseau des refuges du GONm
443- Sur les toits ou sous les toits au haras de Saint-Lô/50
Le pôle hippique est un refuge GONm depuis 2014. Au moins une visite annuelle y est effectuée. Il y a deux secteurs à prospecter : le haras historique et son parc qui abritent aujourd'hui une activité privée de cheval de selle et les installations hippiques qui accueillent toute sorte d'activités et de manifestations autour du cheval, concours hippique, centre équestre, concours complet ou d'attelage.
Ce sont les grands bâtiments d'écurie qui caractérisent le haras lui-même. Les oiseaux savent en tirer partie. Voici quelques photos d'oiseaux perchés sur les toits ou occupant les bâtiments (nids de pigeon biset, moineau domestique, hirondelle de fenêtre, rougequeue noir et bergeronnette grise). Martinet et choucas qui ont pu nicher n'ont pas été observés pendant la visite.
Le pôle hippique est un refuge GONm depuis 2014. Au moins une visite annuelle y est effectuée. Il y a deux secteurs à prospecter : le haras historique et son parc qui abritent aujourd'hui une activité privée de cheval de selle et les installations hippiques qui accueillent toute sorte d'activités et de manifestations autour du cheval, concours hippique, centre équestre, concours complet ou d'attelage.
Ce sont les grands bâtiments d'écurie qui caractérisent le haras lui-même. Les oiseaux savent en tirer partie. Voici quelques photos d'oiseaux perchés sur les toits ou occupant les bâtiments (nids de pigeon biset, moineau domestique, hirondelle de fenêtre, rougequeue noir et bergeronnette grise). Martinet et choucas qui ont pu nicher n'ont pas été observés pendant la visite.
- Fichiers joints
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- Nid d'hirondelle de fenêtre. Le premier au premier plan est occupé cette année.
- nidhf_20240612_PGa.jpg (132.04 Kio) Vu 6385 fois
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- La corneille noire a trouvé de la nourriture dans la gouttière. Elle l'emporte vers son nid dans un sapin en face.
- corneille_20240612_PGa.jpg (133.51 Kio) Vu 6385 fois
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- Une petite population de bisets domestiques se perpétue. Une vingtaine d'oiseaux en gros.
- biset_20240612_PGa.jpg (149.07 Kio) Vu 6385 fois
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- La bergeronnette grise est bien présente : elle chasse quelques menus insectes sur le toit des écuries.
- bg_20240612_PGa.jpg (150.25 Kio) Vu 6385 fois
refuges - 444- Barenton
444- Refuge des Ponceaux- Barenton/50
Relevé annuel; la ferme située en lisière de forêt (Lande Pourrie) est caractérisée par l'ambiance à la fois forestière et humide (sources, tourbière, ruisseaux...)
La date tardive en début d"été explique la prédominance des fauvettes dont l'hypolaïs bien implantée sur des secteurs de boisement sur déprise. A noter l'absence cette année de l'hirondelle rustique, peut être symbolique, mais à surveiller alors que le cadre est plus que favorable au maintien des insectivores.
Relevé annuel; la ferme située en lisière de forêt (Lande Pourrie) est caractérisée par l'ambiance à la fois forestière et humide (sources, tourbière, ruisseaux...)
La date tardive en début d"été explique la prédominance des fauvettes dont l'hypolaïs bien implantée sur des secteurs de boisement sur déprise. A noter l'absence cette année de l'hirondelle rustique, peut être symbolique, mais à surveiller alors que le cadre est plus que favorable au maintien des insectivores.
refuges-445-le Mesnil-Tôve/50
445- refuge du moulin du Petit Auneys- le Mesnil-Tôve/50
Entre la Sée et le bief du moulin, un vieil échantillon de bocage bâti rappelle l'ancienne activité liée au travail de la laine de la filature. Le verger a pratiquement disparu mais de vieux arbres sont encore en place, en particulier des chênes et quelques résineux du parc datant de la présence sur place de l'industriel.
Une quinzaine de relevés depuis 2017 (d'abord propriété du Conseil général, puis propriété privée adhérente du réseau des refuges) donnent une bonne image du site (52 espèces dont martin-pêcheur, héron cendré, bergeronnettes des ruisseaux et grise, gobemouche gris, tarin, faucon hobereau, huppe...) Le pic noir est passé vu les loges, le pic épeichette, la mésange nonnette valorisent le site dans un contexte de "bocage intensif" (grandes parcelles cultivées,maïs roi, même en lit majeur). L'avifaune n'est pas le seul centre d'intérêt. Le muscardin est ici en limite occidentale des observations. D'après la Liste rouge des mammifères de Normandie (2022), le muscardin est classé "NT" soit espèce quasi menacée. La Cordulie à corps fin est aussi importante dans la vallée de la Sée : le statut NT de cette libellule, espèce indicatrice, participe au montage du dossier Natura 2000.
Entre la Sée et le bief du moulin, un vieil échantillon de bocage bâti rappelle l'ancienne activité liée au travail de la laine de la filature. Le verger a pratiquement disparu mais de vieux arbres sont encore en place, en particulier des chênes et quelques résineux du parc datant de la présence sur place de l'industriel.
Une quinzaine de relevés depuis 2017 (d'abord propriété du Conseil général, puis propriété privée adhérente du réseau des refuges) donnent une bonne image du site (52 espèces dont martin-pêcheur, héron cendré, bergeronnettes des ruisseaux et grise, gobemouche gris, tarin, faucon hobereau, huppe...) Le pic noir est passé vu les loges, le pic épeichette, la mésange nonnette valorisent le site dans un contexte de "bocage intensif" (grandes parcelles cultivées,maïs roi, même en lit majeur). L'avifaune n'est pas le seul centre d'intérêt. Le muscardin est ici en limite occidentale des observations. D'après la Liste rouge des mammifères de Normandie (2022), le muscardin est classé "NT" soit espèce quasi menacée. La Cordulie à corps fin est aussi importante dans la vallée de la Sée : le statut NT de cette libellule, espèce indicatrice, participe au montage du dossier Natura 2000.
refuges - 446- prieuré d'Ardevon
446- Ardevon- prieuré- Mont Saint Michel-
Depuis juin dernier, les terrains entourant le prieuré d'Ardevon sont entrés dans le réseau des refuges du GONm grâce aux démarches de notre collègue Pascal Frican auprès de Jean-François Arondel, secrétaire de l'association gestionnaire du site.
Un des intérêts du site, outre les oiseaux qui le fréquentent, c'est le grand nombre de passagers, pèlerins ou non, pour qui une communication naturaliste pourrait s'ajouter aux informations historiques sur ce site remarquable datant du Moyen Age.
Un autre sujet d'intérêt concerne le devenir du site promis à des aménagements environnementaux envisagés par un architecte paysagiste. Actuellement, outre les bâtiments anciens, le terrain est essentiellement occupé par des prairies ouvertes au camping temporaire (le Mont est à 4,5 km) et des parcelles encore cultivées (colza et maïs cette année). C'est cet aspect évolutif qui pourrait être source d'information : comment l'avifaune réagira t-elle à l'évolution des habitats? D'où l'intérêt de débuter les comptages le plus vite possible pour disposer d'un état zéro.
Un premier passage mi juillet met en évidence la prédominance des Fringilles se déplaçant en bandes sur le site et l'attractivité du maïs... Les prairies maigres fleuries ouvertes aux campeurs rappellent l'intérêt de ces habitats perdus pour la biodiversité quand ils sont exploités par l'agriculture. L'observation vaut pour d'autres fleurs selon la saison (en particulier pâquerette et pissenlit). "Prairie maigre" est un qualificatif employé pour désigner en particulier des prairies n'ayant pas reçu (au moins depuis longtemps) des apports d'engrais minéraux ou même d'épandage de fumier. La pauvreté du sol entretenue défavorise les graminées classiques des prairies agricoles qui ne concurrencent donc pas ainsi les "plantes à fleurs"
Depuis juin dernier, les terrains entourant le prieuré d'Ardevon sont entrés dans le réseau des refuges du GONm grâce aux démarches de notre collègue Pascal Frican auprès de Jean-François Arondel, secrétaire de l'association gestionnaire du site.
Un des intérêts du site, outre les oiseaux qui le fréquentent, c'est le grand nombre de passagers, pèlerins ou non, pour qui une communication naturaliste pourrait s'ajouter aux informations historiques sur ce site remarquable datant du Moyen Age.
Un autre sujet d'intérêt concerne le devenir du site promis à des aménagements environnementaux envisagés par un architecte paysagiste. Actuellement, outre les bâtiments anciens, le terrain est essentiellement occupé par des prairies ouvertes au camping temporaire (le Mont est à 4,5 km) et des parcelles encore cultivées (colza et maïs cette année). C'est cet aspect évolutif qui pourrait être source d'information : comment l'avifaune réagira t-elle à l'évolution des habitats? D'où l'intérêt de débuter les comptages le plus vite possible pour disposer d'un état zéro.
Un premier passage mi juillet met en évidence la prédominance des Fringilles se déplaçant en bandes sur le site et l'attractivité du maïs... Les prairies maigres fleuries ouvertes aux campeurs rappellent l'intérêt de ces habitats perdus pour la biodiversité quand ils sont exploités par l'agriculture. L'observation vaut pour d'autres fleurs selon la saison (en particulier pâquerette et pissenlit). "Prairie maigre" est un qualificatif employé pour désigner en particulier des prairies n'ayant pas reçu (au moins depuis longtemps) des apports d'engrais minéraux ou même d'épandage de fumier. La pauvreté du sol entretenue défavorise les graminées classiques des prairies agricoles qui ne concurrencent donc pas ainsi les "plantes à fleurs"
Modifié en dernier par collette le 16 août 2024, 16:56, modifié 1 fois.
refuges -447- prieuré d'Ardevon
447- Ardevon- deuxième comptage
Profitant d'une rencontre avec Jean-François Arondel destinée à préciser quelques détails relatifs au fonctionnement des refuges, nous avons parcouru une partie du site, bien silencieux en cette période de mue. La liste d'espèces s'est cependant allongée de 10 nouveautés et atteint 34 espèces en deux visites.
Une remarquable bande de moineaux domestiques attirés par les grains perdus sur le chaume de blé et surtout un phragmite des joncs bref chanteur sur une petite station de roseaux ont animé la sortie. De plus la présence de la chouette effraie (=Effraie des clochers), suspectée le mois dernier, est certaine au vu des pelotes fraîches trouvées au sol sous l'auvent d'une entrée. La parcelle de colza maintenant moissonnée est occupée par les mouettes rieuses et les vanneaux. L'exploitant va devoir limiter la zone cultivée à une partie seulement de la parcelle (de même pour le maïs voisin), les aménagements prévus par une partie du projet devant commencer prochainement.
La partie NW que nous n'avons pas encore parcourue paraît humide (d'où la phragmite et l'eupatoire en lisière de notre dernier parcours) et sera au programme de notre prochain relevé dès la récolte du maïs terminée. Il y aura matière à cogiter sur le projet de récupération des eaux des toitures des bâtiments que JF Arondel nous a présenté. Cette photo est extraite du message 319 à
viewtopic.php?p=6212&hilit=lolif+ma%C3%AEs#p6212
Sur le jeune talus planté, quelques observations: libellule, Argus, Linaire; et de nomberux escargots Petit gris!
Profitant d'une rencontre avec Jean-François Arondel destinée à préciser quelques détails relatifs au fonctionnement des refuges, nous avons parcouru une partie du site, bien silencieux en cette période de mue. La liste d'espèces s'est cependant allongée de 10 nouveautés et atteint 34 espèces en deux visites.
Une remarquable bande de moineaux domestiques attirés par les grains perdus sur le chaume de blé et surtout un phragmite des joncs bref chanteur sur une petite station de roseaux ont animé la sortie. De plus la présence de la chouette effraie (=Effraie des clochers), suspectée le mois dernier, est certaine au vu des pelotes fraîches trouvées au sol sous l'auvent d'une entrée. La parcelle de colza maintenant moissonnée est occupée par les mouettes rieuses et les vanneaux. L'exploitant va devoir limiter la zone cultivée à une partie seulement de la parcelle (de même pour le maïs voisin), les aménagements prévus par une partie du projet devant commencer prochainement.
La partie NW que nous n'avons pas encore parcourue paraît humide (d'où la phragmite et l'eupatoire en lisière de notre dernier parcours) et sera au programme de notre prochain relevé dès la récolte du maïs terminée. Il y aura matière à cogiter sur le projet de récupération des eaux des toitures des bâtiments que JF Arondel nous a présenté. Cette photo est extraite du message 319 à
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Sur le jeune talus planté, quelques observations: libellule, Argus, Linaire; et de nomberux escargots Petit gris!
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