Le réseau des refuges du GONm
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refuges 429- la Bourdonnière
429- Saint-Martin-des-Champs/50-refuge la Bourdonnière- 23/12/2023-relevé 111-
Cette vallée occupée par un vieux bocage préservé est devenue un parc public communal. Refuge du réseau du GONm depuis 2014, le site est suivi par cartographie par Luc Loison et moi-même. En 111 visites, 65 espèces ont été notées. L'objectif n'est pas ici le score mais le porter à connaissance qui suit chaque relevé : un bilan est envoyé à la mairie. Nous retrouvons ici la même difficulté que sur d'autres sites à gestion publique : les mesures d'entretien mises en oeuvre sont parfois inappropriées et vont à l'encontre des objectifs que nous défendons.
Les documents qui suivent illustrent deux cas relevés lors de la dernière visite : de vieux troncs de châtaigniers têtards non protégés sont mis en danger par la dent des ânes qui pâturent la prairie. Le fait que ces troncs soient déjà diminués par de mauvais traitements antérieurs (dont le feu!) n'enlève rien à leur valeur : ils font l'objet de riches commentaires lors des animations; la station d'ajoncs a été détruite au broyeur : c'était la seule station qui nous permettait de raconter "la lande" et le paysage armoricain auquel nous appartenons en Sud Manche.
Dernière remarque : 111 relevés en 11 ans, nous sommes bien au delà de "la" visite obligatoire annuelle pour un refuge "à 30 euros" tel que stipulé dans le texte de la convention refuge. Quand on aime (la Bourdonnière), on ne compte pas!
Cette vallée occupée par un vieux bocage préservé est devenue un parc public communal. Refuge du réseau du GONm depuis 2014, le site est suivi par cartographie par Luc Loison et moi-même. En 111 visites, 65 espèces ont été notées. L'objectif n'est pas ici le score mais le porter à connaissance qui suit chaque relevé : un bilan est envoyé à la mairie. Nous retrouvons ici la même difficulté que sur d'autres sites à gestion publique : les mesures d'entretien mises en oeuvre sont parfois inappropriées et vont à l'encontre des objectifs que nous défendons.
Les documents qui suivent illustrent deux cas relevés lors de la dernière visite : de vieux troncs de châtaigniers têtards non protégés sont mis en danger par la dent des ânes qui pâturent la prairie. Le fait que ces troncs soient déjà diminués par de mauvais traitements antérieurs (dont le feu!) n'enlève rien à leur valeur : ils font l'objet de riches commentaires lors des animations; la station d'ajoncs a été détruite au broyeur : c'était la seule station qui nous permettait de raconter "la lande" et le paysage armoricain auquel nous appartenons en Sud Manche.
Dernière remarque : 111 relevés en 11 ans, nous sommes bien au delà de "la" visite obligatoire annuelle pour un refuge "à 30 euros" tel que stipulé dans le texte de la convention refuge. Quand on aime (la Bourdonnière), on ne compte pas!
Modifié en dernier par collette le 06 janv. 2024, 21:03, modifié 1 fois.
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Re: Le réseau des refuges du GONm
429 - Refuge d'Esquay-sur-Seulles
Le premier triton revenu dans la mare refaite à neuf, contrôlé grâce à l'épuisette le 30/12/23, était un mâle de triton palmé. Jusque là le martin-pêcheur venait irrégulièrement et n'avait pas grand chose à trouver. La première capture d'un triton sp. par la femelle de martin-pêcheur a eu lieu le 4/1/24, puis 2 le 5/1 (1 sp. et 1 femelle de triton palmé), preuve que la re-colonisation se fait normalement après une année blanche où la mare, à sec, n'était plus occupée. Aujourd'hui, à l'épuisette, 9 tritons contrôlés (8 palmés et un mâle d'alpestre). À eux d'être prudents face à la furie qui sévit dans le secteur.
Jean-Marc Jansen, à partir de son affut, a pu faire quelques photos, dont un merle au plumage assez déconcertant.
Le premier triton revenu dans la mare refaite à neuf, contrôlé grâce à l'épuisette le 30/12/23, était un mâle de triton palmé. Jusque là le martin-pêcheur venait irrégulièrement et n'avait pas grand chose à trouver. La première capture d'un triton sp. par la femelle de martin-pêcheur a eu lieu le 4/1/24, puis 2 le 5/1 (1 sp. et 1 femelle de triton palmé), preuve que la re-colonisation se fait normalement après une année blanche où la mare, à sec, n'était plus occupée. Aujourd'hui, à l'épuisette, 9 tritons contrôlés (8 palmés et un mâle d'alpestre). À eux d'être prudents face à la furie qui sévit dans le secteur.
Jean-Marc Jansen, à partir de son affut, a pu faire quelques photos, dont un merle au plumage assez déconcertant.
Alain Chartier
refuges -431-carrière
431- carrière du Moulinet- Montigny (Isigny-le-Buat/50)
Cette carrière de roche dure (cornéenne) est visitée quatre fois par an. Les parties en cours d'exploitation sont pauvres en contacts, le caractère purement minéral et en permanente évolution étant logiquement très inhospitalier; de même les zones en eau sont très pauvres en matière organique et peu recherchées par les oiseaux. Les anciens fronts de taille et les déblais sont plus riches, étant essentiellement colonisés par les ajoncs et les bouleaux. D'autre part, une parcelle en attente d'exploitation cultivée par un agriculteur apporte un autre habitat intéressant au refuge. La visite 47 du 7 janvier 2024 est typique de la fréquentation hivernale : les ajoncs sont délaissés par les linottes et bruants hors de la saison de nidification, même l'accenteur est discret. Les massifs de bouleaux sont parcourus par les mésanges (surtout charbonnière lors du relevé) et les pinsons des arbres. Les données sont condensées en un bref bilan mis en attente de la rédaction de la synthèse triennale. La parcelle agricole "haute" (entre 200 et 175 m) a porté une culture de blé cet été. Elle est actuellement semée d'un couvert destiné à bloquer l'érosion et le lessivage des reliquats d'engrais ("CIPAN" = culture intermédiaire piège à nitrates) : par dessus les germination de blé (grains échappés de la moisson tardive pour cause de météo estivale pluvieuse), de la phacélie et des "navets" ont été semés avec une densité assez faible pour que la flore spontanée trouve sa place. Un mélange de messicoles et d'adventices a germé, fleuri et porte des graines dès la mi novembre. C'est là que stationne un petit groupe d'alouettes, linottes, pipits et musiciennes. Ces dernières ont déjà été notées sur un autre refuge (Lolif/50) sous le couvert de la moutarde semée en couvre sol. D'autres adventices se sont installées ou ont développé des organes aériens, et portent déjà des fleurs ou des graines : rumex, millepertuis, morelle noire, etc.
Cette carrière de roche dure (cornéenne) est visitée quatre fois par an. Les parties en cours d'exploitation sont pauvres en contacts, le caractère purement minéral et en permanente évolution étant logiquement très inhospitalier; de même les zones en eau sont très pauvres en matière organique et peu recherchées par les oiseaux. Les anciens fronts de taille et les déblais sont plus riches, étant essentiellement colonisés par les ajoncs et les bouleaux. D'autre part, une parcelle en attente d'exploitation cultivée par un agriculteur apporte un autre habitat intéressant au refuge. La visite 47 du 7 janvier 2024 est typique de la fréquentation hivernale : les ajoncs sont délaissés par les linottes et bruants hors de la saison de nidification, même l'accenteur est discret. Les massifs de bouleaux sont parcourus par les mésanges (surtout charbonnière lors du relevé) et les pinsons des arbres. Les données sont condensées en un bref bilan mis en attente de la rédaction de la synthèse triennale. La parcelle agricole "haute" (entre 200 et 175 m) a porté une culture de blé cet été. Elle est actuellement semée d'un couvert destiné à bloquer l'érosion et le lessivage des reliquats d'engrais ("CIPAN" = culture intermédiaire piège à nitrates) : par dessus les germination de blé (grains échappés de la moisson tardive pour cause de météo estivale pluvieuse), de la phacélie et des "navets" ont été semés avec une densité assez faible pour que la flore spontanée trouve sa place. Un mélange de messicoles et d'adventices a germé, fleuri et porte des graines dès la mi novembre. C'est là que stationne un petit groupe d'alouettes, linottes, pipits et musiciennes. Ces dernières ont déjà été notées sur un autre refuge (Lolif/50) sous le couvert de la moutarde semée en couvre sol. D'autres adventices se sont installées ou ont développé des organes aériens, et portent déjà des fleurs ou des graines : rumex, millepertuis, morelle noire, etc.
Modifié en dernier par collette le 01 mai 2024, 13:38, modifié 1 fois.
refuges 432- passereaux- jardin bio
432- Tirepied - refuge maraichage bio - passereaux hivernants
Le refuge de la Croix au Blanc est pour partie cultivé en maraichage bio. Lors des deux derniers relevés (01/12/23 et 15/01/24), des petits groupes de passereaux ont été levés sur certaines parcelles de légumes, des granivores (pinsons des arbres, bruant jaune, verdier, accenteur) mais aussi pipit farlouse et pouillot véloce. Ces derniers en groupe de 5+ individus fréquentent une parcelle de choux et autres légumes en cours de récolte. Ce détail est important : il est possible que des insectes soient présents sur les déchets de légumes effeuillés sur place et un peu pourrissants. On est ici à plus de 200 m d'altitude, remarque destinée à différencier ce stationnement hivernal de celui qui est constaté quotidiennement "en bas" dans la vallée de la Sée sur les réserves de l'Orange et du Montier.
Le refuge de la Croix au Blanc est pour partie cultivé en maraichage bio. Lors des deux derniers relevés (01/12/23 et 15/01/24), des petits groupes de passereaux ont été levés sur certaines parcelles de légumes, des granivores (pinsons des arbres, bruant jaune, verdier, accenteur) mais aussi pipit farlouse et pouillot véloce. Ces derniers en groupe de 5+ individus fréquentent une parcelle de choux et autres légumes en cours de récolte. Ce détail est important : il est possible que des insectes soient présents sur les déchets de légumes effeuillés sur place et un peu pourrissants. On est ici à plus de 200 m d'altitude, remarque destinée à différencier ce stationnement hivernal de celui qui est constaté quotidiennement "en bas" dans la vallée de la Sée sur les réserves de l'Orange et du Montier.
Re: Le réseau des refuges du GONm
433- Le refuge de la forêt d'Ifs/14
Cette forêt a été créée ex nihilo il y a 30 ans. C'est donc un boisement jeune qu'il est cependant nécessaire d'éclaircir un peu, tant les arbres peuvent être rapprochés par secteur. Cet éclaircissement est réalisé par l'ONF et a commencé en 2023. La commune d'Ifs a souhaité qu'un suivi avifaunistique y soit réalisé pour déterminer les conséquences d'un tel éclaircissement. Une convention de refuge a été signée en 2022 avec le GONm qui a mis en place un relevé mensuel des espèces d'oiseaux sur la totalité du site. Une petite équipe d'adhérents s'est formée, qui suit depuis deux ans régulièrement et avec assiduité cette expérience.
L'accompagnement par le GONm a permis que les travaux s'effectuent le plus souvent dans un cadre respectueux : l'ONF a veillé à laisser quelques chandelles sur pied, du bois mort au sol et il n'y a pas eu dans certaines zones de débroussaillage (maintien de ronciers). Le but final des opérations reste de créer une strate arbustive favorable à certaines espèces (pas que d'oiseaux!).
Chaque mois, au moins deux observateur.rices se retrouvent pour effectuer un parcours de 2 heures. Les relevés ont pu être réalisés chaque mois, sans faute. Ils ont lieu le dimanche le plus souvent pour éviter le bruit de la circulation toute proche et aussi la fréquentation important de ce bois qui est un lieu de course à pied et de promenade dominicale ou quotidienne d'-humains et de chiens.
Depuis le début des relevés, 47 espèces ont été observées dans la forêt d'Ifs. En 2023, la nouveauté principale fut l'observation du pouillot siffleur. La chouette hulotte et la bécasse des bois ont confirmé leur présence. Et en fin d'année, en saison 3, le bec-croisé des sapins y fut de passage, observé en dehors des relevés par un collègue ornitho de Caen
.
Voici quelques photos prises par Jean-Pierre Moulin prises lors de la sortie du 28.01.2024.
L'équipe d'observateur-rice.s est constituée, par ordre alphabétique, de : Sylvain Flochel, Philippe Gachet, Andrée Lasquellec, Denis Lescaillez, Isabelle Mesnildrey, Jean-Pierre Moulin et Anaïs Wion. Jean Collette est à l'origine de la création du refuge.
Cette forêt a été créée ex nihilo il y a 30 ans. C'est donc un boisement jeune qu'il est cependant nécessaire d'éclaircir un peu, tant les arbres peuvent être rapprochés par secteur. Cet éclaircissement est réalisé par l'ONF et a commencé en 2023. La commune d'Ifs a souhaité qu'un suivi avifaunistique y soit réalisé pour déterminer les conséquences d'un tel éclaircissement. Une convention de refuge a été signée en 2022 avec le GONm qui a mis en place un relevé mensuel des espèces d'oiseaux sur la totalité du site. Une petite équipe d'adhérents s'est formée, qui suit depuis deux ans régulièrement et avec assiduité cette expérience.
L'accompagnement par le GONm a permis que les travaux s'effectuent le plus souvent dans un cadre respectueux : l'ONF a veillé à laisser quelques chandelles sur pied, du bois mort au sol et il n'y a pas eu dans certaines zones de débroussaillage (maintien de ronciers). Le but final des opérations reste de créer une strate arbustive favorable à certaines espèces (pas que d'oiseaux!).
Chaque mois, au moins deux observateur.rices se retrouvent pour effectuer un parcours de 2 heures. Les relevés ont pu être réalisés chaque mois, sans faute. Ils ont lieu le dimanche le plus souvent pour éviter le bruit de la circulation toute proche et aussi la fréquentation important de ce bois qui est un lieu de course à pied et de promenade dominicale ou quotidienne d'-humains et de chiens.
Depuis le début des relevés, 47 espèces ont été observées dans la forêt d'Ifs. En 2023, la nouveauté principale fut l'observation du pouillot siffleur. La chouette hulotte et la bécasse des bois ont confirmé leur présence. Et en fin d'année, en saison 3, le bec-croisé des sapins y fut de passage, observé en dehors des relevés par un collègue ornitho de Caen
.
Voici quelques photos prises par Jean-Pierre Moulin prises lors de la sortie du 28.01.2024.
L'équipe d'observateur-rice.s est constituée, par ordre alphabétique, de : Sylvain Flochel, Philippe Gachet, Andrée Lasquellec, Denis Lescaillez, Isabelle Mesnildrey, Jean-Pierre Moulin et Anaïs Wion. Jean Collette est à l'origine de la création du refuge.
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Re: Le réseau des refuges du GONm
434- refuge 22 avenue de Baffé 50 St Martin des Champs tarins des aulnes au jardin
Suite du message paru le 4 mars 2024 dans obs de jardin
La petite bande d'environ 25 tarins des aulnes présente depuis une dizaine de jours dans ma petite parcelle de lotissement égaie notre jardin par ses piaillements et ses envols fréquents. Ils se nourrissent de graines de tournesol disposées dans une mangeoire mais aussi au sol en compagnie de quelques chardonnerets élégants et pinsons des arbres. Quel ravissement de les voir quotidiennement à 2/3 mètres de nôtre fenêtre de salle à manger.
C'est la première fois que j'en vois autant et aussi longtemps dans mon jardin.
Aucun n'avait fréquenté la mangeoire cet hiver pourtant j'entendais l'espèce chaque jour dans le secteur.
A une date aussi tardive l'on peut penser qu'il s'agit d'oiseaux faisant une pause au cours de la migration pré nuptiale.
Suite du message paru le 4 mars 2024 dans obs de jardin
La petite bande d'environ 25 tarins des aulnes présente depuis une dizaine de jours dans ma petite parcelle de lotissement égaie notre jardin par ses piaillements et ses envols fréquents. Ils se nourrissent de graines de tournesol disposées dans une mangeoire mais aussi au sol en compagnie de quelques chardonnerets élégants et pinsons des arbres. Quel ravissement de les voir quotidiennement à 2/3 mètres de nôtre fenêtre de salle à manger.
C'est la première fois que j'en vois autant et aussi longtemps dans mon jardin.
Aucun n'avait fréquenté la mangeoire cet hiver pourtant j'entendais l'espèce chaque jour dans le secteur.
A une date aussi tardive l'on peut penser qu'il s'agit d'oiseaux faisant une pause au cours de la migration pré nuptiale.
Re: Le réseau des refuges du GONm
Le refuge des Louvetières à Vire-Normandie
Situé sur les hauteurs du Bocage Virois entre une zone humide et un petit bois, le refuge est bordé de prairies et bien boisé.
Arrivée, depuis une semaine, d'une bande de tarins des aulnes. Pas farouches, ils fréquentent les mangeoires et le jardin.
Arrivée ce jour, des premiers pouillots véloces. Le chant du printemps !
Situé sur les hauteurs du Bocage Virois entre une zone humide et un petit bois, le refuge est bordé de prairies et bien boisé.
Arrivée, depuis une semaine, d'une bande de tarins des aulnes. Pas farouches, ils fréquentent les mangeoires et le jardin.
Arrivée ce jour, des premiers pouillots véloces. Le chant du printemps !
refuges -436-Geai
436- le geai et ses réserves de glands
Refuge du Montier/ Tirepied/ 50
Dimanche de Pâques, le geai participe à la chasse aux oeufs à sa manière! Je le vois arracher vigoureusement la mousse et la jeter un peu plus loin ; auparavant il a un peu circulé sur place en inspectant le sol, mais pas sur un grand périmètre. En moins de 30 secondes, il part avec un cotylédon au bec!
Sur place, pas grand chose à voir : les brins de mousse arrachés et un léger trou dans la mousse : une plantule en place, ce qui signifie que le geai n'a pas arraché tout le gland et sa plantule, mais seulement un cotylédon. Cette dernière remarque est hypothétique : il est bien reparti avec une "masse" de la taille d'un cotylédon de chêne sans que je ne puisse le vérifier! Le geai invente d'autres cachettes : il sait enfoncer des glands dans les anfractuosités des murs de pierre au Montier (qu'il faut supprimer au risque de transformer le mur en bosquet!) Autre amateur de glands, sans constitution de cachette enfouie, le pigeon ramier sait frotter les glands ramollis par l'hiver sur l'herbe pour éliminer l'enveloppe et consomme ainsi uniquement les cotylédons.
Refuge du Montier/ Tirepied/ 50
Dimanche de Pâques, le geai participe à la chasse aux oeufs à sa manière! Je le vois arracher vigoureusement la mousse et la jeter un peu plus loin ; auparavant il a un peu circulé sur place en inspectant le sol, mais pas sur un grand périmètre. En moins de 30 secondes, il part avec un cotylédon au bec!
Sur place, pas grand chose à voir : les brins de mousse arrachés et un léger trou dans la mousse : une plantule en place, ce qui signifie que le geai n'a pas arraché tout le gland et sa plantule, mais seulement un cotylédon. Cette dernière remarque est hypothétique : il est bien reparti avec une "masse" de la taille d'un cotylédon de chêne sans que je ne puisse le vérifier! Le geai invente d'autres cachettes : il sait enfoncer des glands dans les anfractuosités des murs de pierre au Montier (qu'il faut supprimer au risque de transformer le mur en bosquet!) Autre amateur de glands, sans constitution de cachette enfouie, le pigeon ramier sait frotter les glands ramollis par l'hiver sur l'herbe pour éliminer l'enveloppe et consomme ainsi uniquement les cotylédons.
Modifié en dernier par collette le 01 mai 2024, 13:38, modifié 1 fois.
refuges -437- animation
437- Animation- refuge Nicorps- Alain Aupoix
Transmis par Alain, correspondant et animateur de la sortie sur le refuge. Voir fil communication un article de presse relatant cette animation, message 1292
viewtopic.php?p=8912&hilit=communication#p8912
Transmis par Alain, correspondant et animateur de la sortie sur le refuge. Voir fil communication un article de presse relatant cette animation, message 1292
viewtopic.php?p=8912&hilit=communication#p8912
refuges-438-verger-cavités-nichoirs-
438- cavités et nichoirs-verger-Tirepied
Petit tour pour le plaisir avec Pierre Cudelou, adhérent de Tirepied, fidèle aux relevés sur la réserve de l'Orange.
Son verger d'arbres fruitiers est fermé de haies basses et hautes (dont une qu'il vient d'acheter pour la mettre à l'abri des "aménagements" agricoles qui font fureur actuellement dans notre secteur...). Le rougequeue à front blanc chante chez le voisin (beaux bâtiments à murs de pierre, gîte assuré pour le nid) et la bouscarle se manifeste en bas dans la prairie en déprise le long du ruisseau. Une partie des fruitiers est ancienne et porte diverses plaies comme le montrent quelques photos. Les cavités sont largement disponibles. Pierre a construit 3 nichoirs posés dans le verger. Tous occupés ce mardi 30 avril, mésanges bleues et charbonnière. Au passage, on vérifie que les oiseaux ne sont pas gênés par la couleur rouge, mais aussi que le nichoir artificiel attire plus que la cavité naturelle quand le choix est offert aux mésanges... Mais le raisonnement ne vaut pas pour les invertébrés de l'humus au fond des cavités des arbres creux. Un vieux noyer a aussi connu des vicissitudes...
Petit tour pour le plaisir avec Pierre Cudelou, adhérent de Tirepied, fidèle aux relevés sur la réserve de l'Orange.
Son verger d'arbres fruitiers est fermé de haies basses et hautes (dont une qu'il vient d'acheter pour la mettre à l'abri des "aménagements" agricoles qui font fureur actuellement dans notre secteur...). Le rougequeue à front blanc chante chez le voisin (beaux bâtiments à murs de pierre, gîte assuré pour le nid) et la bouscarle se manifeste en bas dans la prairie en déprise le long du ruisseau. Une partie des fruitiers est ancienne et porte diverses plaies comme le montrent quelques photos. Les cavités sont largement disponibles. Pierre a construit 3 nichoirs posés dans le verger. Tous occupés ce mardi 30 avril, mésanges bleues et charbonnière. Au passage, on vérifie que les oiseaux ne sont pas gênés par la couleur rouge, mais aussi que le nichoir artificiel attire plus que la cavité naturelle quand le choix est offert aux mésanges... Mais le raisonnement ne vaut pas pour les invertébrés de l'humus au fond des cavités des arbres creux. Un vieux noyer a aussi connu des vicissitudes...
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