Le réseau des refuges du GONm
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Re: Le réseau des refuges du GONm
419- Une nouveauté au refuge de la forêt d'Ifs/14
Un relevé à la fois qualitatif et quantitatif est effectué dans la forêt d'Ifs, chaque mois par une équipe de bénévoles. La deuxième année de prospection officielle telle que définie dans la convention se termine mais, en réalité, cela fera 3 ans au début de juillet que les relevés ont débuté.
Ils sont faits dans la mesure du possible aux mêmes dates et aux mêmes heures chaque année.
Lors de la dernière visite le 19.06.2023, une nouvelle espèce est venue,, à notre grande surprise, s'ajouter à la liste des espèces : le pouillot siffleur. Il était présent dans une hêtraie, vieille de 30 ans comme la forêt et constituée de sujets relativement petits. Plantés, il y a 30 ans, en rangs très serrés, ils n'ont pu se développer normalement et restent de taille modeste. Le pouillot siffleur, lui, a déjà trouvé cette hêtraie à sa convenance, tant mieux alors qu'il aime plutôt les grands arbres pas trop serrés, dit Géroudet. L'oiseau n'a pu être vu : il était en effet assez haut dans la canopée et pas sur des branches latérales à petite hauteur comme cela peut se produire régulièrement.
Un couple de gobemouches gris nourrissant a aussi été repéré. L'espèce avait déjà été observée en 2022 mais sans preuve directe de reproduction. Le nid était installé dans la fourche d'un résineux. Il y avait au moins 2 gros jeunes au nid.
Un relevé à la fois qualitatif et quantitatif est effectué dans la forêt d'Ifs, chaque mois par une équipe de bénévoles. La deuxième année de prospection officielle telle que définie dans la convention se termine mais, en réalité, cela fera 3 ans au début de juillet que les relevés ont débuté.
Ils sont faits dans la mesure du possible aux mêmes dates et aux mêmes heures chaque année.
Lors de la dernière visite le 19.06.2023, une nouvelle espèce est venue,, à notre grande surprise, s'ajouter à la liste des espèces : le pouillot siffleur. Il était présent dans une hêtraie, vieille de 30 ans comme la forêt et constituée de sujets relativement petits. Plantés, il y a 30 ans, en rangs très serrés, ils n'ont pu se développer normalement et restent de taille modeste. Le pouillot siffleur, lui, a déjà trouvé cette hêtraie à sa convenance, tant mieux alors qu'il aime plutôt les grands arbres pas trop serrés, dit Géroudet. L'oiseau n'a pu être vu : il était en effet assez haut dans la canopée et pas sur des branches latérales à petite hauteur comme cela peut se produire régulièrement.
Un couple de gobemouches gris nourrissant a aussi été repéré. L'espèce avait déjà été observée en 2022 mais sans preuve directe de reproduction. Le nid était installé dans la fourche d'un résineux. Il y avait au moins 2 gros jeunes au nid.
Re: Le réseau des refuges du GONm
420- Inauguration du refuge de la Commanderie à Vassy/14
Le 7 mai 2022, notre collègue Daniel Hélouin avait prévu un beau circuit de chemins pour l'animation nature proposée par le GONm. Nous avions terminé à la commanderie templière de Courval, rencontrant les nouveaux propriétaires : au cours de la discussion, nous étions tombés d'accord sur la création d'un refuge dont la convention fut signée en octobre suivant, avec le projet d'inaugurer ce refuge plus tard.
Monsieur et Madame Van Torhoudt ont donc organisé le 24 juin 2023 une fête de l'oiseau pour marquer l'entrée de leur propriété dans le réseau des refuges. Belle organisation avec expositions (photos, expo atlas GONm), conteur, commentaires historiques...
Le stand du GONm a été géré par Cyrille Coquelin (correspondant du refuge), Paule Mamhoudi et moi-même. Nombreux échanges et 3 adhésions, des propositions de refuges, etc.
Un texte a été fourni à la presse pour résumer la démarche. La question qui revient le plus souvent : quelle est la différence entre une réserve et un refuge?
Le 7 mai 2022, notre collègue Daniel Hélouin avait prévu un beau circuit de chemins pour l'animation nature proposée par le GONm. Nous avions terminé à la commanderie templière de Courval, rencontrant les nouveaux propriétaires : au cours de la discussion, nous étions tombés d'accord sur la création d'un refuge dont la convention fut signée en octobre suivant, avec le projet d'inaugurer ce refuge plus tard.
Monsieur et Madame Van Torhoudt ont donc organisé le 24 juin 2023 une fête de l'oiseau pour marquer l'entrée de leur propriété dans le réseau des refuges. Belle organisation avec expositions (photos, expo atlas GONm), conteur, commentaires historiques...
Le stand du GONm a été géré par Cyrille Coquelin (correspondant du refuge), Paule Mamhoudi et moi-même. Nombreux échanges et 3 adhésions, des propositions de refuges, etc.
Un texte a été fourni à la presse pour résumer la démarche. La question qui revient le plus souvent : quelle est la différence entre une réserve et un refuge?
- Fichiers joints
Re: Le réseau des refuges du GONm
421-Journée des oiseaux des marais au refuge GONm de Marchésieux/50
Voici le comte-rendu de cette journée du 24/06/2023 rédigé par Joëlle Berthou. Les images sont de Jacques Alamargot. Un grand merci à Joëlle d'avoir eu l'idée de cette manifestation et de l'avoir tenue à bout de bras. Merci aussi à l'ADAME, association gestionnaire du site de la maison des marais d'avoir accueilli le GONm.
Journée des oiseaux du marais à Marchésieux/50
Cette journée du samedi 24 juin 2023 à la maison des marais de Marchésieux (environ 10km de Périers) est organisée en partenariat avec l’ADAME des marais, l'association qui gère ce site et qui avait invité le GONm à partager autour des oiseaux du marais.
La maison des marais est un refuge GONm depuis 2013, suivi à l’origine pendant plusieurs années par Claude Lebouteiller et Philippe Gachet puis maintenant par Joëlle Berthou et Jérôme Degoulet.
L’accueil se passe à la maison des marais (Marchésieux). Le ciel est sans nuage, léger vent. Tout est en place pour une agréable journée. Voici le déroulement de cette journée très agréable et enrichissante qui aurait mérité plus de visiteurs.
09H30 : sortie ornithologique menée par Bruno Chevalier, passionnant ornithologue, avec un groupe de 8 personnes à la découverte du marais et des oiseaux. Jacques Alamargot glissait parfois des commentaires sur les noms des oiseaux, proche des onomatopées .
11H30 : présentation de l’ouvrage le « Nouvel Atlas des Oiseaux de Normandie » par Bruno Chevalier, iIlustré par les 15 panneaux de l’expo-atlas itinérante. (voir photos ci-dessous).
12H30 : repas convivial autour d’une grande table.
14h30 : Jean-Marc Savigny, salarié du GONm, présente aux personnes présentes la RNR (Réserve Naturelle Régionale) des marais de la Taute. La gestion de cette réserve, propriété du GONm, est assurée par l’association grâce à ses bénévoles et ses salariés.
16H30 : conférence par Alain Chartier sur les migrations du Courlis cendré suivies par des balises GPS qu’ Alain Chartier, bénévole du GONm, a fixés sur le dos de quelques oiseaux adultes dans la réserve des marais de la Taute. La plupart des oiseaux partent après reproduction vers le Portugal.(voir photos ci-dessous).
Tout au long de la journée, nous avons pu apprécier 15 magnifiques photos d’oiseaux réalisées et présentées par Xavier Niedergang.
Une quinzaine de personnes étaient présentes dont 7 membres du GONm, sans compter une nouvelle adhérente.
Après le démontage de la tente et des installations, la journée s’est terminée vers 18H par un pot d’amitié offert par l’équipe de l’ADAME des marais.
Merci à Bruno Chevalier, Alain Chartier, Jean-Marc Savigny et Xavier Niedergang d’avoir donné de leur temps et de leur compétence.
Un grand merci à ceux qui ont partagé cette journée.
Joëlle Berthou
Oiseaux vus ou entendus chantés.
Sortie oiseaux programmée lors de la journée ADAME des marais et GONm le samedi 24 juin 2023. de 9h à 11h30 . Bruno Chevalier du GONm animait cette sortie. 9 participants.
Accenteur mouchet, Bergeronnette flavéole, Bouscarle de Cetti, Buse variable, Cigogne blanche, Cisticole des joncs, Corneille noire, Faucon crécerelle, Fauvette à tête noire, Grive draine, Grive musicienne, Hipolaïs polyglotte, Hirondelle rustique, Locustelle tachetée, Merle noir, Mésange bleue, Mésange charbonnière, Pic épeiche, Pie bavarde, Pigeon ramier, Pinson des arbres, Pouillot véloce, Rougegorge familier, Traquet pâtre, Troglodyte mignon.
25 espèces d’oiseaux.
Voici le comte-rendu de cette journée du 24/06/2023 rédigé par Joëlle Berthou. Les images sont de Jacques Alamargot. Un grand merci à Joëlle d'avoir eu l'idée de cette manifestation et de l'avoir tenue à bout de bras. Merci aussi à l'ADAME, association gestionnaire du site de la maison des marais d'avoir accueilli le GONm.
Journée des oiseaux du marais à Marchésieux/50
Cette journée du samedi 24 juin 2023 à la maison des marais de Marchésieux (environ 10km de Périers) est organisée en partenariat avec l’ADAME des marais, l'association qui gère ce site et qui avait invité le GONm à partager autour des oiseaux du marais.
La maison des marais est un refuge GONm depuis 2013, suivi à l’origine pendant plusieurs années par Claude Lebouteiller et Philippe Gachet puis maintenant par Joëlle Berthou et Jérôme Degoulet.
L’accueil se passe à la maison des marais (Marchésieux). Le ciel est sans nuage, léger vent. Tout est en place pour une agréable journée. Voici le déroulement de cette journée très agréable et enrichissante qui aurait mérité plus de visiteurs.
09H30 : sortie ornithologique menée par Bruno Chevalier, passionnant ornithologue, avec un groupe de 8 personnes à la découverte du marais et des oiseaux. Jacques Alamargot glissait parfois des commentaires sur les noms des oiseaux, proche des onomatopées .
11H30 : présentation de l’ouvrage le « Nouvel Atlas des Oiseaux de Normandie » par Bruno Chevalier, iIlustré par les 15 panneaux de l’expo-atlas itinérante. (voir photos ci-dessous).
12H30 : repas convivial autour d’une grande table.
14h30 : Jean-Marc Savigny, salarié du GONm, présente aux personnes présentes la RNR (Réserve Naturelle Régionale) des marais de la Taute. La gestion de cette réserve, propriété du GONm, est assurée par l’association grâce à ses bénévoles et ses salariés.
16H30 : conférence par Alain Chartier sur les migrations du Courlis cendré suivies par des balises GPS qu’ Alain Chartier, bénévole du GONm, a fixés sur le dos de quelques oiseaux adultes dans la réserve des marais de la Taute. La plupart des oiseaux partent après reproduction vers le Portugal.(voir photos ci-dessous).
Tout au long de la journée, nous avons pu apprécier 15 magnifiques photos d’oiseaux réalisées et présentées par Xavier Niedergang.
Une quinzaine de personnes étaient présentes dont 7 membres du GONm, sans compter une nouvelle adhérente.
Après le démontage de la tente et des installations, la journée s’est terminée vers 18H par un pot d’amitié offert par l’équipe de l’ADAME des marais.
Merci à Bruno Chevalier, Alain Chartier, Jean-Marc Savigny et Xavier Niedergang d’avoir donné de leur temps et de leur compétence.
Un grand merci à ceux qui ont partagé cette journée.
Joëlle Berthou
Oiseaux vus ou entendus chantés.
Sortie oiseaux programmée lors de la journée ADAME des marais et GONm le samedi 24 juin 2023. de 9h à 11h30 . Bruno Chevalier du GONm animait cette sortie. 9 participants.
Accenteur mouchet, Bergeronnette flavéole, Bouscarle de Cetti, Buse variable, Cigogne blanche, Cisticole des joncs, Corneille noire, Faucon crécerelle, Fauvette à tête noire, Grive draine, Grive musicienne, Hipolaïs polyglotte, Hirondelle rustique, Locustelle tachetée, Merle noir, Mésange bleue, Mésange charbonnière, Pic épeiche, Pie bavarde, Pigeon ramier, Pinson des arbres, Pouillot véloce, Rougegorge familier, Traquet pâtre, Troglodyte mignon.
25 espèces d’oiseaux.
- Fichiers joints
-
- Conférence d'Alain Chartier sur le balisage des courlis cendrés.
- 20230624 50MARCHESIEUXADAMEdesmaraisCourlisGPSéClicCHARTIERAlain_1850048.JPG (125.76 Kio) Vu 8665 fois
Re: Le réseau des refuges du GONm
422- Anniversaire au refuge chez Jean-Louis Boudant à Bacilly
Vingt ans de fidélité au réseau des refuges du GONm, ça se fête! Le beau parc boisé de Jean-Louis cache 3 gites et de nombreux oiseaux!
Vingt ans de fidélité au réseau des refuges du GONm, ça se fête! Le beau parc boisé de Jean-Louis cache 3 gites et de nombreux oiseaux!
Re: Le réseau des refuges du GONm
423- arbres blessés et cavités
Un article scientifique étudie les opportunités de cavités forestières disponibles pour les oiseaux nicheurs (mais aussi pour les mammifères, les insectes, les champignons), cavités naturelles faisant suite aux agressions diverses subies par les troncs d'arbres. L'équipe de chercheurs s'est focalisée sur les offres de cavités liées aux blessures infligées aux écorces des arbres dans la forêts où les grands herbivores (cerf et bison) sont assez nombreux pour participer à l'évolution naturelle des boisements, ce qui n'est pas envisageable dans nos modestes refuges! (et ce n'est pas un hasard si plusieurs chercheurs sont ici polonais...) Néanmoins, le rapport pointe du doigt le manque de cavités naturelles dans nos forêts "gérées", la pose de nichoirs n'étant qu'un pis aller engendrant une dépense (fonds et temps passé) qui pourrait être économisée sans compter les nuances écologiques d'un habitat de substitution n'offrant pas forcément les meilleures conditions.
Mises à part les cavités creusées par les pics, toutes les autres sont le résultat d'un processus où la cicatrisation d'une blessure est trop lente pour couvrir à temps la plaie avant que les champignons ne s'installent! Les blessures les plus fréquentes sont liées aux troncs cassés (chandelles), aux branches cassées (ou sciées : émondage des têtards, taille de formation des arbres fruitiers), aux écorces blessées par le passage des engins agricoles, à l'entretien mécanisé peu attentif aux arbres (bords de route et chemins en particulier) et à l'écorçage par le bétail. Le chevreuil si répandu maintenant est aussi un bon écorceur, de même que le ragondin en ripisylve...
L'écorçage (sujet de l'article) engendre des plaies en fissures caractéristiques. Le bois de coeur attaqué par les champignons puis par les larves d'insectes devient une terrain de chasse pour les pics, les mésanges, la sittelle... Le tronc du pommier illustre particulièrement ce phénomène, d'une part à cause de sa vulnérabilité sous la dent du bétail, d'autre part vu la lenteur de la cicatrisation qui se traduit par les nombreuses cavités offertes par les vieux pommiers (vergers hautes tiges à défendre contre leur remplacement par les plantations intensives basses tiges!) L'article cité en début de message relève la relative rareté des nidifications à partir de ces fissures dans nos forêts, observation logique vu les pratiques d'entretien sélectif de nos forestiers. Cependant, en vieux verger, il est possible d'observer la nidification des mésanges dans cet habitat original. Le pic épeiche peut percer une seconde ouverture pour accéder aux larves et insectes du bois mort et de l'humus qui se forment dans la tronc creusé du pommier. Les pics savent reconnaitre les zones de fragilité engendrées par les écorces blessées et les creusent préférentiellement sur un tronc. Le bois de coeur attaqué à la fois par les champignons et les insectes des troncs creux constitue un habitat irremplaçable que tout refuge devrait chercher à favoriser, que ce soit un tronc mort ou mourant debout ou un tronc "en épave" couché. La rencontre au refuge de la Chauvinière (Bacilly/50) pour fêter les 20 ans de la convention ne pouvait pas mieux être immortalisée que sous le vieux cerisier amputé d'une grosse branche mais encore plein de vie sauvage. Merci à Gérard Debout pour la transmission de la référence bibliographique.
Photos Jean Collette
Un article scientifique étudie les opportunités de cavités forestières disponibles pour les oiseaux nicheurs (mais aussi pour les mammifères, les insectes, les champignons), cavités naturelles faisant suite aux agressions diverses subies par les troncs d'arbres. L'équipe de chercheurs s'est focalisée sur les offres de cavités liées aux blessures infligées aux écorces des arbres dans la forêts où les grands herbivores (cerf et bison) sont assez nombreux pour participer à l'évolution naturelle des boisements, ce qui n'est pas envisageable dans nos modestes refuges! (et ce n'est pas un hasard si plusieurs chercheurs sont ici polonais...) Néanmoins, le rapport pointe du doigt le manque de cavités naturelles dans nos forêts "gérées", la pose de nichoirs n'étant qu'un pis aller engendrant une dépense (fonds et temps passé) qui pourrait être économisée sans compter les nuances écologiques d'un habitat de substitution n'offrant pas forcément les meilleures conditions.
Mises à part les cavités creusées par les pics, toutes les autres sont le résultat d'un processus où la cicatrisation d'une blessure est trop lente pour couvrir à temps la plaie avant que les champignons ne s'installent! Les blessures les plus fréquentes sont liées aux troncs cassés (chandelles), aux branches cassées (ou sciées : émondage des têtards, taille de formation des arbres fruitiers), aux écorces blessées par le passage des engins agricoles, à l'entretien mécanisé peu attentif aux arbres (bords de route et chemins en particulier) et à l'écorçage par le bétail. Le chevreuil si répandu maintenant est aussi un bon écorceur, de même que le ragondin en ripisylve...
L'écorçage (sujet de l'article) engendre des plaies en fissures caractéristiques. Le bois de coeur attaqué par les champignons puis par les larves d'insectes devient une terrain de chasse pour les pics, les mésanges, la sittelle... Le tronc du pommier illustre particulièrement ce phénomène, d'une part à cause de sa vulnérabilité sous la dent du bétail, d'autre part vu la lenteur de la cicatrisation qui se traduit par les nombreuses cavités offertes par les vieux pommiers (vergers hautes tiges à défendre contre leur remplacement par les plantations intensives basses tiges!) L'article cité en début de message relève la relative rareté des nidifications à partir de ces fissures dans nos forêts, observation logique vu les pratiques d'entretien sélectif de nos forestiers. Cependant, en vieux verger, il est possible d'observer la nidification des mésanges dans cet habitat original. Le pic épeiche peut percer une seconde ouverture pour accéder aux larves et insectes du bois mort et de l'humus qui se forment dans la tronc creusé du pommier. Les pics savent reconnaitre les zones de fragilité engendrées par les écorces blessées et les creusent préférentiellement sur un tronc. Le bois de coeur attaqué à la fois par les champignons et les insectes des troncs creux constitue un habitat irremplaçable que tout refuge devrait chercher à favoriser, que ce soit un tronc mort ou mourant debout ou un tronc "en épave" couché. La rencontre au refuge de la Chauvinière (Bacilly/50) pour fêter les 20 ans de la convention ne pouvait pas mieux être immortalisée que sous le vieux cerisier amputé d'une grosse branche mais encore plein de vie sauvage. Merci à Gérard Debout pour la transmission de la référence bibliographique.
Photos Jean Collette
Re: Le réseau des refuges du GONm
- refuge de Saint-germain des angles en vallée de l'iton dans l'Eure :
présence régulière depuis peu d'une chouette chevêche dans mon jardin ou j'ai posé un nichoir
pas encore occupé.
christian GERARD
présence régulière depuis peu d'une chouette chevêche dans mon jardin ou j'ai posé un nichoir
pas encore occupé.
christian GERARD
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pour une ornithologie plurielle
Le réseau des refuges du GONm : 425- Refuge du champ de la chouette, Tirepied
425- Refuge du champ de la chouette, Tirepied
En complément de l'animation du 20 mai rapportée sur le fil communication message 1187
https://forum.gonm.org/viewtopic.php?t=708&start=1230
Quelques documents pour comprendre l'intérêt de tels ilots de nature précieux au milieu des océans de maïs qui couvrent de plus en plus le Sud Manche. Le refuge occupe en partie une ancienne ferme. Toutes les parcelles sont utilisées selon le cahier des charges de l'agriculture biologique, certaines sont restées en prairie naturelle (foin et pâturage par un cheval), d'autres sont cultivées en maraichage bio par Laure et Charles-Henri.
En complément de l'animation du 20 mai rapportée sur le fil communication message 1187
https://forum.gonm.org/viewtopic.php?t=708&start=1230
Quelques documents pour comprendre l'intérêt de tels ilots de nature précieux au milieu des océans de maïs qui couvrent de plus en plus le Sud Manche. Le refuge occupe en partie une ancienne ferme. Toutes les parcelles sont utilisées selon le cahier des charges de l'agriculture biologique, certaines sont restées en prairie naturelle (foin et pâturage par un cheval), d'autres sont cultivées en maraichage bio par Laure et Charles-Henri.
426-Le refuge de l'Oasis des 1001 feuilles à Nicorps
426- Le refuge de l'Oasis des 1001 feuilles à Nicorps (Coutançais)
La publication d'un article dans la presse a débouché sur une prise de contact entre le GONm et l'association gérant le site de Nicorps tel qu'il est décrit dans l'article de Ouest-France. Les objectifs de l'association de l'Oasis des 1001 feuilles étaient en adéquation avec la vision actuelle de l'évolution possible de certaines parcelles bocagères (déprise, libre évolution ou réensauvagement selon la philosophie qui sous tend la démarche). La présence de l'hypolaïs polyglotte (couple alertant) est logique lors du premier passage le 7 août.
Une première rencontre sur place a permis de concrétiser la signature de la convention refuge proposée par le GONm. L'hebdomadaire la Manche libre était représenté (voir fil "communication" message 1214). Le suivi de ce refuge du Coutançais sera pris en charge par Alain Aupoix, déjà correspondant pour le refuge de Hyenville.
La publication d'un article dans la presse a débouché sur une prise de contact entre le GONm et l'association gérant le site de Nicorps tel qu'il est décrit dans l'article de Ouest-France. Les objectifs de l'association de l'Oasis des 1001 feuilles étaient en adéquation avec la vision actuelle de l'évolution possible de certaines parcelles bocagères (déprise, libre évolution ou réensauvagement selon la philosophie qui sous tend la démarche). La présence de l'hypolaïs polyglotte (couple alertant) est logique lors du premier passage le 7 août.
Une première rencontre sur place a permis de concrétiser la signature de la convention refuge proposée par le GONm. L'hebdomadaire la Manche libre était représenté (voir fil "communication" message 1214). Le suivi de ce refuge du Coutançais sera pris en charge par Alain Aupoix, déjà correspondant pour le refuge de Hyenville.
427: Le réseau des refuges du GONm; relevé aux étangs de Saint-Hilaire-du-Harcouët
427- Animation compensatoire aux étangs!
Après le raté du rendez-vous du mercredi 23 août (où l'animateur et le groupe attendaient en 2 lieux différents... voir article peu sympathique à fil communication, message 1215 à https://forum.gonm.org/viewtopic.php?f= ... 8721#p8721), une autre date avait été proposée au public le 10 septembre. Avant la sortie en compagnie des 13 participants, un relevé a été effectué à 8 h. Petit plaisir, le pouillot fitis est présent dans la ripisylve de la rivière l'Airon. Un pigeon ramier s'affaire à construire un nid dans un saule de la rive des étangs. Des bandes d'hirondelles viennent par vagues prendre un bain en surface. Les jeunes pouillots véloces crient et s'entrainent au chant pour certains. Une heure plus tard, ces observations seront aussi réalisées en groupe, exactement au même endroit pour certaines! Les véloces circulent peu ou pas en chassant sur des espaces finalement réduits. Seules les mésanges se déplacent plus ou moins en groupe, classiquement pour des rondes bien connues. Au total, 19 espèces sont notées sur site (plus 7 extérieures). Logiquement peu de chants, bien que les strophes un peu discontinues et atypiques de la grive musicienne soient une surprise. Les données sont résumées sur le tableau fourni à la ville comme à chaque sortie. Si la rencontre avec le fitis est aléatoire, le stationnement des colverts est plus attendu. La population comptée parait en régression, impression renforcée par la comparaison avec les deux comptages précédents aux mêmes dates. La population de merle est réjouissante : 2018 est l'année de la forte mortalité (virus Usutu). Le raisonnement peut aussi être valable pour le rouge-gorge qui avait aussi subi de pertes.
Après le raté du rendez-vous du mercredi 23 août (où l'animateur et le groupe attendaient en 2 lieux différents... voir article peu sympathique à fil communication, message 1215 à https://forum.gonm.org/viewtopic.php?f= ... 8721#p8721), une autre date avait été proposée au public le 10 septembre. Avant la sortie en compagnie des 13 participants, un relevé a été effectué à 8 h. Petit plaisir, le pouillot fitis est présent dans la ripisylve de la rivière l'Airon. Un pigeon ramier s'affaire à construire un nid dans un saule de la rive des étangs. Des bandes d'hirondelles viennent par vagues prendre un bain en surface. Les jeunes pouillots véloces crient et s'entrainent au chant pour certains. Une heure plus tard, ces observations seront aussi réalisées en groupe, exactement au même endroit pour certaines! Les véloces circulent peu ou pas en chassant sur des espaces finalement réduits. Seules les mésanges se déplacent plus ou moins en groupe, classiquement pour des rondes bien connues. Au total, 19 espèces sont notées sur site (plus 7 extérieures). Logiquement peu de chants, bien que les strophes un peu discontinues et atypiques de la grive musicienne soient une surprise. Les données sont résumées sur le tableau fourni à la ville comme à chaque sortie. Si la rencontre avec le fitis est aléatoire, le stationnement des colverts est plus attendu. La population comptée parait en régression, impression renforcée par la comparaison avec les deux comptages précédents aux mêmes dates. La population de merle est réjouissante : 2018 est l'année de la forte mortalité (virus Usutu). Le raisonnement peut aussi être valable pour le rouge-gorge qui avait aussi subi de pertes.
refuges 428
428- Pas seulement des oiseaux au refuge
Quelques observations tirées des visites de refuges "de l'Ouest". Helvella crispa au refuge de la STEP d'Avranches, déterminée avec l'aide de Jean-Pierre Louvet et Jacques Rivière. Un coléoptère longicorne, Aromia moschata au refuge de Montmartin-sur-mer. (détermination Yves Le Monnier)
Quelques observations tirées des visites de refuges "de l'Ouest". Helvella crispa au refuge de la STEP d'Avranches, déterminée avec l'aide de Jean-Pierre Louvet et Jacques Rivière. Un coléoptère longicorne, Aromia moschata au refuge de Montmartin-sur-mer. (détermination Yves Le Monnier)
Modifié en dernier par collette le 12 janv. 2024, 18:31, modifié 1 fois.
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