La ronce constitue aussi bien un remarquable habitat pour de nombreux passereaux (abri, site de nid, alimentation à base de mûres) qu'un redoutable envahisseur dans la haie "civilisée" demandant une surveillance permanente vu sa faculté à gagner du terrain aussi bien au sol qu'en hauteur.
Dans des cas particuliers, le roncier peut devenir à lui seul une haie basse à deux conditions : une solide clôture (piquets et fils barbelés) lui sert de structure d'appui et l'entretien mécanisé la limite sur les 3 côtés. Cette plante supporte toutes les interventions de taille - en dehors des dates interdites d'intervention sur toute haie pour la protection des nids d'oiseaux.
Sur quelques refuges, ces haies existent et sont bien exploitées par les oiseaux, espèces parfois inattendues.
- refuge Saint-Senier-sous-Avranches/50. Roncier en bord de route. Aubépines incluses
- Sur un autre refuge, en bord de route, un roncier linéaire bas (Vains/50)
- Refuge du Mesnil-Tôve/50, roncier en cours d'installation entre deux clôtures.
- Un autre cas, hors refuges : les milliers de kilomètres de grillage bordant les autoroutes sont souvent colonisés par les ronciers. Lors d'une étude sur l'avifaune d'un échangeur de l'A84, le cantonnement de l'accenteur mouchet par exemple était superposable aux ronciers des rives. Un nid inattendu fut même observé : un pigeon ramier avait pondu dans un nid de "roncier routier" (13 octobre 2019, nid mis à nu après broyage du roncier vertical).
