Re: Chroniques antivirales
Posté : 21 mars 2020, 11:18
20 - un samedi 21 mars pas comme les autres, à Tirepied comme ailleurs...
Les 5 min "réglementaires" : 9h, ciel couvert, bruine, 6°C... un peu tristounet mais ça chante bien!
Pinson (2 dont 1 cht), corneille (2), grive musicienne (1 cht), pouillot véloce (1 cht), mésange charbonnière (1 cht), merle (2 dont 1 cht), grimpereau (1), choucas (4 et bien des cris dans le bourg), poule d'eau (1 crie sur la Sée), pie (1 qui alerte quand elle me voit; le nid est tout près), mésange à longue queue (au moins 1 individu du couple est visible dans le pommier où il chasse), goéland argenté (19 qui pompent pour aller au garde-manger du CET de Cuves sans effort...) , rouge gorge (1 cht), mouette rieuse (52 qui passent remontant l'axe de la vallée de la Sée, les champs boueux ne manquent pas après la fin de l'inondation!), fauvette à tête noire (1 cht), verdier (1), troglodyte (1 cht).
Avec 17 espèces, ce petit matin gris apporte le meilleur score au bout de 4 jours... Tant que les mouettes rieuses sont présentes dans la vallée, le total des individus n'a pas beaucoup de sens : mélanger les passereaux et alliés, cantonnés locaux, et les espèces à large rayon d'action comme les laridés en lien avec la baie et la vallée au sens large, a peu de signification - sauf le plaisir de profiter d'une "ambiance" locale originale. Ceci dit, pour le ver de terre qui va se faire "croquer" ce matin, que ce soit dans un gosier de merle ou de mouette ne fera pas beaucoup de différence!
A noter que ces derniers jours, un groupe de plus d une cinquantaine de chardonnerets a passé la nuit dans une haie touffue de houx.
L'observation de Paule est intéressante : elle nous rappelle que les chardonnerets observent tardivement une activité originale : ces passereaux constituent des dortoirs particuliers. Par exemple dans un gros chêne ayant conservé ses feuilles mortes en hiver. Le groupe est lève tard, chantonne en concert dans le feuillage, caché, puis quelques-uns se lèvent et se perchent plus haut avant que le groupe ne se disloque en "sous groupes". Certains doivent regagner leurs territoires car des chanteurs sont déjà installés dans la journée.
pas de bouvreuils pivoines ni de Fauvettes à tête noire qui fréquentaient le jardin jusqu'à 4 individus il y a 3 semaines-1 mois ? Une explication sur ce point ?
message précédent de Nicolas : les bouvreuils ne vont pas tarder à se cantonner en couples discrets, en tout cas moins visibles que les groupes d'hivernants souvent réunis autour des sources de nourriture, en particulier les haies à pruniers myrobolants entre autres. Ce qui peut expliquer leur absence maintenant. Ici à Tirepied, j'ai une "bande" tout l'hiver. En 4 comptages "9:00/5 min", je ne l'ai entendu qu'une fois alors qu'un couple est resté. Pour ce qui est de la fauvette à tête noire, plusieurs explications possibles, s'appuyant sur le fait qu'on est en plein passage de cette espèce. Tant que tous les mâles ne sont pas cantonnés, l'"activité chant" ne subit pas encore la pression maximale. ça vient! Et de plus, certains chanteurs ne sont que de passage.
Les 5 min "réglementaires" : 9h, ciel couvert, bruine, 6°C... un peu tristounet mais ça chante bien!
Pinson (2 dont 1 cht), corneille (2), grive musicienne (1 cht), pouillot véloce (1 cht), mésange charbonnière (1 cht), merle (2 dont 1 cht), grimpereau (1), choucas (4 et bien des cris dans le bourg), poule d'eau (1 crie sur la Sée), pie (1 qui alerte quand elle me voit; le nid est tout près), mésange à longue queue (au moins 1 individu du couple est visible dans le pommier où il chasse), goéland argenté (19 qui pompent pour aller au garde-manger du CET de Cuves sans effort...) , rouge gorge (1 cht), mouette rieuse (52 qui passent remontant l'axe de la vallée de la Sée, les champs boueux ne manquent pas après la fin de l'inondation!), fauvette à tête noire (1 cht), verdier (1), troglodyte (1 cht).
Avec 17 espèces, ce petit matin gris apporte le meilleur score au bout de 4 jours... Tant que les mouettes rieuses sont présentes dans la vallée, le total des individus n'a pas beaucoup de sens : mélanger les passereaux et alliés, cantonnés locaux, et les espèces à large rayon d'action comme les laridés en lien avec la baie et la vallée au sens large, a peu de signification - sauf le plaisir de profiter d'une "ambiance" locale originale. Ceci dit, pour le ver de terre qui va se faire "croquer" ce matin, que ce soit dans un gosier de merle ou de mouette ne fera pas beaucoup de différence!
A noter que ces derniers jours, un groupe de plus d une cinquantaine de chardonnerets a passé la nuit dans une haie touffue de houx.
L'observation de Paule est intéressante : elle nous rappelle que les chardonnerets observent tardivement une activité originale : ces passereaux constituent des dortoirs particuliers. Par exemple dans un gros chêne ayant conservé ses feuilles mortes en hiver. Le groupe est lève tard, chantonne en concert dans le feuillage, caché, puis quelques-uns se lèvent et se perchent plus haut avant que le groupe ne se disloque en "sous groupes". Certains doivent regagner leurs territoires car des chanteurs sont déjà installés dans la journée.
pas de bouvreuils pivoines ni de Fauvettes à tête noire qui fréquentaient le jardin jusqu'à 4 individus il y a 3 semaines-1 mois ? Une explication sur ce point ?
message précédent de Nicolas : les bouvreuils ne vont pas tarder à se cantonner en couples discrets, en tout cas moins visibles que les groupes d'hivernants souvent réunis autour des sources de nourriture, en particulier les haies à pruniers myrobolants entre autres. Ce qui peut expliquer leur absence maintenant. Ici à Tirepied, j'ai une "bande" tout l'hiver. En 4 comptages "9:00/5 min", je ne l'ai entendu qu'une fois alors qu'un couple est resté. Pour ce qui est de la fauvette à tête noire, plusieurs explications possibles, s'appuyant sur le fait qu'on est en plein passage de cette espèce. Tant que tous les mâles ne sont pas cantonnés, l'"activité chant" ne subit pas encore la pression maximale. ça vient! Et de plus, certains chanteurs ne sont que de passage.