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refuges 429- la Bourdonnière
Posté : 05 janv. 2024, 09:28
par collette
429- Saint-Martin-des-Champs/50-refuge la Bourdonnière- 23/12/2023-relevé 111-
Cette vallée occupée par un vieux bocage préservé est devenue un parc public communal. Refuge du réseau du GONm depuis 2014, le site est suivi par cartographie par Luc Loison et moi-même. En 111 visites, 65 espèces ont été notées.
L'objectif n'est pas ici le score mais le porter à connaissance qui suit chaque relevé : un bilan est envoyé à la mairie. Nous retrouvons ici la même difficulté que sur d'autres sites à gestion publique : les mesures d'entretien mises en oeuvre sont parfois inappropriées et vont à l'encontre des objectifs que nous défendons.
Les documents qui suivent illustrent deux cas relevés lors de la dernière visite : de vieux troncs de châtaigniers têtards non protégés sont mis en danger par la dent des ânes qui pâturent la prairie. Le fait que ces troncs soient déjà diminués par de mauvais traitements antérieurs (dont le feu!) n'enlève rien à leur valeur : ils font l'objet de riches commentaires lors des animations; la station d'ajoncs a été détruite au broyeur : c'était la seule station qui nous permettait de raconter "la lande" et le paysage armoricain auquel nous appartenons en Sud Manche.
Dernière remarque : 111 relevés en 11 ans, nous sommes bien au delà de "la" visite obligatoire annuelle pour un refuge "à 30 euros" tel que stipulé dans le texte de la convention refuge. Quand on aime (la Bourdonnière), on ne compte pas!
- Relevé du 23 décembre 2023. La mésange bleue et la musicienne chantent, les deux pics sont excités, l'épeiche tambourine. Seulement 9 coups de fusil en 1 h un dimanche matin (les * en haut à droite), c'est peu!
- Bilan synthèse relevé 111
- Annexe au bilan
Re: Le réseau des refuges du GONm
Posté : 06 janv. 2024, 14:51
par Alain CHARTIER
429 - Refuge d'Esquay-sur-Seulles
Le premier triton revenu dans la mare refaite à neuf, contrôlé grâce à l'épuisette le 30/12/23, était un mâle de triton palmé. Jusque là le martin-pêcheur venait irrégulièrement et n'avait pas grand chose à trouver. La première capture d'un triton sp. par la femelle de martin-pêcheur a eu lieu le 4/1/24, puis 2 le 5/1 (1 sp. et 1 femelle de triton palmé), preuve que la re-colonisation se fait normalement après une année blanche où la mare, à sec, n'était plus occupée. Aujourd'hui, à l'épuisette, 9 tritons contrôlés (8 palmés et un mâle d'alpestre). À eux d'être prudents face à la furie qui sévit dans le secteur.
Jean-Marc Jansen, à partir de son affut, a pu faire quelques photos, dont un merle au plumage assez déconcertant.
refuges -431-carrière
Posté : 08 janv. 2024, 10:21
par collette
431- carrière du Moulinet- Montigny (Isigny-le-Buat/50)
Cette carrière de roche dure (cornéenne) est visitée quatre fois par an. Les parties en cours d'exploitation sont pauvres en contacts, le caractère purement minéral et en permanente évolution étant logiquement très inhospitalier; de même les zones en eau sont très pauvres en matière organique et peu recherchées par les oiseaux. Les anciens fronts de taille et les déblais sont plus riches, étant essentiellement colonisés par les ajoncs et les bouleaux. D'autre part, une parcelle en attente d'exploitation cultivée par un agriculteur apporte un autre habitat intéressant au refuge.
- vue partielle de la carrière du Moulinet et de son environnement
La visite 47 du 7 janvier 2024 est typique de la fréquentation hivernale : les ajoncs sont délaissés par les linottes et bruants hors de la saison de nidification, même l'accenteur est discret. Les massifs de bouleaux sont parcourus par les mésanges (surtout charbonnière lors du relevé) et les pinsons des arbres.
- relevé cartographique du 7 janvier 2024. Colorée, la parcelle cultivée semée à cette date d'un couvert végétal.
Les données sont condensées en un bref bilan mis en attente de la rédaction de la synthèse triennale.
- tableau de synthèse; données élargies à la comparaison avec le relevé antérieur (26/11/23)
La parcelle agricole "haute" (entre 200 et 175 m) a porté une culture de blé cet été. Elle est actuellement semée d'un couvert destiné à bloquer l'érosion et le lessivage des reliquats d'engrais ("CIPAN" = culture intermédiaire piège à nitrates) : par dessus les germination de blé (grains échappés de la moisson tardive pour cause de météo estivale pluvieuse), de la phacélie et des "navets" ont été semés avec une densité assez faible pour que la flore spontanée trouve sa place. Un mélange de messicoles et d'adventices a germé, fleuri et porte des graines dès la mi novembre. C'est là que stationne un petit groupe d'alouettes, linottes, pipits et musiciennes. Ces dernières ont déjà été notées sur un autre refuge (Lolif/50) sous le couvert de la moutarde semée en couvre sol.
- vue générale du semis de phacélie peu dense en novembre
- AB.jpg (365.32 Kio) Vu 4740 fois
- mercuriale annuelle en graine
- séneçon vulgaire en graine
- pâturin
- silène "compagnon blanc"
- laiteron
D'autres adventices se sont installées ou ont développé des organes aériens, et portent déjà des fleurs ou des graines : rumex, millepertuis, morelle noire, etc.
refuges 432- passereaux- jardin bio
Posté : 16 janv. 2024, 08:59
par collette
Re: Le réseau des refuges du GONm
Posté : 14 févr. 2024, 11:40
par pgachet
433- Le refuge de la forêt d'Ifs/14
Cette forêt a été créée ex nihilo il y a 30 ans. C'est donc un boisement jeune qu'il est cependant nécessaire d'éclaircir un peu, tant les arbres peuvent être rapprochés par secteur. Cet éclaircissement est réalisé par l'ONF et a commencé en 2023. La commune d'Ifs a souhaité qu'un suivi avifaunistique y soit réalisé pour déterminer les conséquences d'un tel éclaircissement. Une convention de refuge a été signée en 2022 avec le GONm qui a mis en place un relevé mensuel des espèces d'oiseaux sur la totalité du site. Une petite équipe d'adhérents s'est formée, qui suit depuis deux ans régulièrement et avec assiduité cette expérience.
L'accompagnement par le GONm a permis que les travaux s'effectuent le plus souvent dans un cadre respectueux : l'ONF a veillé à laisser quelques chandelles sur pied, du bois mort au sol et il n'y a pas eu dans certaines zones de débroussaillage (maintien de ronciers). Le but final des opérations reste de créer une strate arbustive favorable à certaines espèces (pas que d'oiseaux!).
Chaque mois, au moins deux observateur.rices se retrouvent pour effectuer un parcours de 2 heures. Les relevés ont pu être réalisés chaque mois, sans faute. Ils ont lieu le dimanche le plus souvent pour éviter le bruit de la circulation toute proche et aussi la fréquentation important de ce bois qui est un lieu de course à pied et de promenade dominicale ou quotidienne d'-humains et de chiens.
Depuis le début des relevés, 47 espèces ont été observées dans la forêt d'Ifs. En 2023, la nouveauté principale fut l'observation du pouillot siffleur. La chouette hulotte et la bécasse des bois ont confirmé leur présence. Et en fin d'année, en saison 3, le bec-croisé des sapins y fut de passage, observé en dehors des relevés par un collègue ornitho de Caen
.
Voici quelques photos prises par Jean-Pierre Moulin prises lors de la sortie du 28.01.2024.
- Fauvette à tête noire jongleuse avec boule de gui.
- Fauvette à tête noire 3red 2024-01-28 JPM.jpg (89.6 Kio) Vu 4287 fois
- Pic épeiche en reprise d'activités : il y a au moins deux couples dans le bois. Les cavités sont creusées souvent dans des bouleaux.
- Pic épeichered 2 2024-01-28 JPM.jpg (133.18 Kio) Vu 4287 fois
- Le rougegorge familier se nourrit au sol sur le chemin périphérique
- Rougegorge familier red2024-01-28 JPM.jpg (184.82 Kio) Vu 4287 fois
- La tourterelle turque n'est pas un oiseau forestier bien sûr mais elle vient se percher de temps à autre en bordure du bois et peut aussi chercher de la nourriture dans les allées intérieures.
- tourterelle turquered 2024-01-28 JPM.jpg (82.84 Kio) Vu 4287 fois
L'équipe d'observateur-rice.s est constituée, par ordre alphabétique, de : Sylvain Flochel, Philippe Gachet, Andrée Lasquellec, Denis Lescaillez, Isabelle Mesnildrey, Jean-Pierre Moulin et Anaïs Wion. Jean Collette est à l'origine de la création du refuge.
Re: Le réseau des refuges du GONm
Posté : 13 mars 2024, 22:56
par LUC LOISON
434- refuge 22 avenue de Baffé 50 St Martin des Champs tarins des aulnes au jardin
Suite du message paru le 4 mars 2024 dans obs de jardin
La petite bande d'environ 25 tarins des aulnes présente depuis une dizaine de jours dans ma petite parcelle de lotissement égaie notre jardin par ses piaillements et ses envols fréquents. Ils se nourrissent de graines de tournesol disposées dans une mangeoire mais aussi au sol en compagnie de quelques chardonnerets élégants et pinsons des arbres. Quel ravissement de les voir quotidiennement à 2/3 mètres de nôtre fenêtre de salle à manger.
C'est la première fois que j'en vois autant et aussi longtemps dans mon jardin.
Aucun n'avait fréquenté la mangeoire cet hiver pourtant j'entendais l'espèce chaque jour dans le secteur.
A une date aussi tardive l'on peut penser qu'il s'agit d'oiseaux faisant une pause au cours de la migration pré nuptiale.
Re: Le réseau des refuges du GONm
Posté : 14 mars 2024, 21:59
par Paule
Le refuge des Louvetières à Vire-Normandie
Situé sur les hauteurs du Bocage Virois entre une zone humide et un petit bois, le refuge est bordé de prairies et bien boisé.
Arrivée, depuis une semaine, d'une bande de tarins des aulnes. Pas farouches, ils fréquentent les mangeoires et le jardin.
Arrivée ce jour, des premiers pouillots véloces. Le chant du printemps !
refuges -436-Geai
Posté : 31 mars 2024, 11:52
par collette
436- le geai et ses réserves de glands
Refuge du Montier/ Tirepied/ 50
Dimanche de Pâques, le geai participe à la chasse aux oeufs à sa manière! Je le vois arracher vigoureusement la mousse et la jeter un peu plus loin ; auparavant il a un peu circulé sur place en inspectant le sol, mais pas sur un grand périmètre. En moins de 30 secondes, il part avec un cotylédon au bec!
Sur place, pas grand chose à voir : les brins de mousse arrachés et un léger trou dans la mousse : une plantule en place, ce qui signifie que le geai n'a pas arraché tout le gland et sa plantule, mais seulement un cotylédon. Cette dernière remarque est hypothétique : il est bien reparti avec une "masse" de la taille d'un cotylédon de chêne sans que je ne puisse le vérifier!
- P1040318.jpg (531.1 Kio) Vu 3852 fois
Le geai invente d'autres cachettes : il sait enfoncer des glands dans les anfractuosités des murs de pierre au Montier (qu'il faut supprimer au risque de transformer le mur en bosquet!)
- gland en cours de germination entre les pierres du mur. Le Montier, avril 2021.
Autre amateur de glands, sans constitution de cachette enfouie, le pigeon ramier sait frotter les glands ramollis par l'hiver sur l'herbe pour éliminer l'enveloppe et consomme ainsi uniquement les cotylédons.
- Reliquat de gland après passage "à la brosse" par le pigeon ramier (Obs de mars 2007 au Montier)
- zone d'alimentation du pigeon ramier sous le chêne
refuges -437- animation
Posté : 23 avr. 2024, 16:45
par collette
437- Animation- refuge Nicorps- Alain Aupoix
Transmis par Alain, correspondant et animateur de la sortie sur le refuge.
- Alain au centre du groupe durant l'animation
Voir fil communication un article de presse relatant cette animation, message 1292
viewtopic.php?p=8912&hilit=communication#p8912
refuges-438-verger-cavités-nichoirs-
Posté : 01 mai 2024, 09:53
par collette