La haie bocagère "normale" doit être entretenue chaque année, c'est du moins le rythme traditionnel quand elle doit aussi fournir du bois. La réserve du Montier n'ayant pas à obéir à cette règle, le calendrier d'entretien est plus lâche et la technique plus "légère". Le broyeur passé tous les deux ans suffit à limiter la croissance des ronciers qui avancent de plus d'un mètre par an.
- Le broyeur n'a pas d'état d'âme : même les branches de taille moyenne sont détruites. Après les travaux, la haie n'est pas rectiligne : des zones "enflées" par les saules écroulés conservés en place créent des mini bosquets très attractifs pour les oiseaux, aussi bien nicheurs (concentration de territoires) qu'hivernants (dortoirs de grives).
La partie supérieure du roncier conserve ses feuilles et ses fruits disponibles pour les oiseaux en hiver. - IMG_2325.jpg (433.14 Kio) Vu 26 fois
- Simple détail éclairant, cette balle de tennis mise à jour par le broyeur, rappelle que cette haie transversale au courant de crue, récupère des déchets flottants entrainés lors des inondations. En même temps, la haie est un obstacle semi perméable qui freine la vitesse du courant et augmente la durée de l'inondation (donc la durée d'infiltration de l'eau dans le sol du lit majeur).
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- Ce qu'il reste d'un jeune peuplier de 5 ans bouturé à partir d'un vieux têtard de Cuves, à petites feuilles. On repart à zéro... (peut-être pas si les racines n'ont pas trop souffert des vibrations!)
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- La ceinture de la mare centrale est colorée par la couronne de Bident en graine qui attire la bande de chardonnerets locaux.
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- Le souci en vol mi octobre.
- 27 septembre, fin d'après midi d'un groupe de participants aux rencontres de Carolles. Le balbuzard passe au dessus de nos têtes!
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