Forum du Groupe Ornithologique Normand

918-Poule d'eau nicheuse- pas un long fleuve tranquille
En 2023, la poule d'eau a tenté de nicher sur la mare centrale de la réserve au Montier. Le mois dernier, dans un petit bâtiment peu fréquenté (par les humains...), découverte d'un petit dépotoir d'oeufs laissés là par la fouine locale, dont les traditionnels oeufs de poule, et un oeuf de poule d'eau. Le seul nid possible est celui de la mare, à 100 m de là (le poulailler de la voisine est à peine plus éloigné!) Cette année 2024, un couple niche à nouveau; 9 oeufs pondus, mais le neuvième est hors du nid, flotte à la surface de la mare au pied du nid.

Le GONm a acheté vendredi dernier 4,5 ha de marais dans la vallée de la Taute (marais de Carentan).

Ceci porte à 354 ha la superficie de réserves dont le GONm est propriétaire sur l'ensemble de la Normandie,
dont 275 ha dans les marais de Carentan et 265 pour la seule vallée de la Taute.

Cet achat est aussi le 8ème gabion acheté par le GONm dans les marais : ce qui diminue d'autant la pression de chasse.

Merci encore à l'AESN pour son aide et au Fonds vert

Hier, Régis Purenne a fêté un anniversaire : voilà 20 ans qu'il est en charge de la réserve du GONm de Saint-Marcouf; Ils nous a gentiment offert un verre de cidre au retour des îles.
En 20 ans, que de changements sur les îles tant sur le plan purement ornithologique que sur celui du contexte administratif mais aussi sur le plan météorologique de plus en plus imprévisible et de moins en moins bien prévu par les services météo.
En tant que conservateur de la réserve et en tant que président du GONm, je ne peux que chaleureusement remercier Régis pour son action, son efficacité, son engagement.
Bravo à lui
Gérard Debout

Vendredi, nous avons entrepris avec Clémentine Bély un "tour" des réserves du GONm.

Clémentine a, en effet, été recrutée pour établir des plans de gestion simplifiés pour les réserves qui n'en ont pas. Ceci permettra, nous l'espérons, d'inscrire ces sites dans le réseau des sites à protection forte décidé par le gouvernement.

Pour cette première sortie, trois réserves ont été visitées :

• Saint-Sylvain,

• Fay

• et Corneville.

Voici quelques clichés de ces sites :

Nous reprenons in extenso un message FB de Marie-Léa Travert qui est la garde conservatrice de la réserve naturelle nationale de Vauville. Ce message date de la fin avril.

La saison de reproduction du grand gravelot a débuté et certains couples sont déjà en train de couver. Sur la plage de Vauville, quand des nids sont observés, ils sont protégés de deux manières :
- par des cages placées sur les nids et qui servent à empêcher la prédation par les corneilles ou encore par les chiens non tenus en laisse. Les mailles des cages sont suffisamment petites pour ne pas que les prédateurs puissent y passer la tête, mais assez grande pour laisser rentrer les gravelots.
- par des enclos placés autours des nids, signalés par de la rubalise et un pictogramme jaune « Warning Gravelots en danger ».

Pendant toute la période de nidification, soit jusqu'à fin août, merci d'éviter ces secteurs en marchant sur la zone de sable mouillé, en-dessous de la bande de galets.
Afin de limiter le risque de piétinement (tous les nids n'ont pas encore été trouvés et matérialisés), merci également de ne pas ramasser les déchets sur ce secteur.

En 2023, ce dispositif avait été testé pour la première fois sur Vauville et s'est avéré très efficace, puisqu'il a permis à 6 couples de se reproduire et à 12 jeunes d'atteindre leur âge d'envol. Alors qu'en 2022, sans ce dispositif, seulement 2 jeunes ont atteint leur âge d'envol pour 10 couples reproducteurs.

Le 02 avril 2024, nous avons réalisé la visite de la réserve de Tournedos sur Seine afin d'y dénombrer les nids de Héron. Étaient présents : - Alain GILLES (conservateur de la réserve) ; Christine Perrier ; Daniel Basley ; Céline Chartier ; Thierry Lantrain ; Jean Marc Jansen (droniste).
Un premier dénombrement à partir du sol a permis de compter entre 40 et 50 nids.
La héronnière vue du sol

Jean-Marc a ensuite pu prendre des clichés grâce à son drone le drone de Jean-Marc

L'analyse des photos a permis de dénombrer entre 70 et 100 nids de héron. Il est également possible que des hérons blancs nichent dans la zone mais cela devra être confirmé car la qualité des images ne permet pas de le certifier. la héronnière vue du ciel

Enfin un couple de milans noirs a pu être observé, ce qui confirme la présence de cette espèce dans la réserve.
Alain GILLES

Ce n'est pas sur la RNR du marais de la Taute, mais presque. Aux confins de Tribehou, de Graignes et du Hommet d'Artenay, un tueur en série dépèce les Caloptéryx éclatants !
L'enquête a pris environ une minute, mon cher Watson : c'est tout simplement un Moineau domestique mâle qui nourrit une nichée sur le gîte de groupe au lieu-dit L'Hôtel Borel et qui semble s'être spécialisé dans la capture de ces odonates sur les bords du fossé le plus proche, car lors de mes affûts busard, je l'ai vu enchaîner les allers-retours avec ces insectes au bec !
Il capturait aussi bien des femelles que des mâles, mais je pense que découvrir les ailes des femelles serait à peu près impossible dans les hautes herbes.
Peu importe, Lestrade, vous pouvez mettre la main au collet de cet individu ! Quant à nous, Watson, nous allons rentrer à Baker Street.

La réserve naturelle de la Mare de Vauville rouvre au public !
Les fortes précipitations observées au cours de l’hiver avaient conduit à une hausse très importante des niveaux d’eau, rendant inaccessible l’unique chemin autorisé au public. Le 19 janvier, afin de limiter le dérangement de la faune et le piétinement de la dune déjà très fragilisée par l’érosion côtière, le Groupe Ornithologique Normand avait sollicité le préfet afin de mettre en place un arrêté de fermeture temporaire pendant toute la durée d’inondation du chemin. Maintenant que le chemin ainsi que l’observatoire sont de nouveau accessibles, le réserve peut rouvrir ses portes au public.
Pendant cette longue période de fermeture, où plus de la moitié de la réserve naturelle était sous l’eau, les oiseaux en ont profité pour s’installer sur tous les secteurs inondés plus d'une dizaine de couple de canard souchet, de fuligule milouin et morillons sont présents, au moins un couple de sarcelle d'hiver et d'été, etc...
Sur la plage, les gravelots nichent toujours, 3 couples sont accompagnés de poussins et 7 autres sont encore en train de couver. Les nids sont balisés et protégés par des cages pour éviter la prédation des œufs et le piétinement.

- Observations de début Juin à la réserve de la grande noe/Val de reuil/Eure.

niveau d'eau toujours très haut et végétation déjà haute favorisée par les pluies importantes du mois de Mai.
donc peu de place cette année pour les sternes pierregarins nicheuses et les colonies de mouettes rieuses
et mélanocéphales,ainsi que pour les limicoles en migration prénuptiale.
malgré tout de belles observations :
- 2 bécasseaux de temminck
- 1 pluvier argenté
- 1 sterne caspienne
- 2 grèbes à cou noir
- 1 famille de fuligules milouins avec 5 grands jeunes
- 1 femelle de fuligule morillon avec 9 canetons (1ére famille de la saison)
- 1 chanteur de blongios nain
- nids de grands cormorans,de hérons gardeboeufs et d'aigrettes garzettes avec de grands jeunes.
- milan noir et 2 faucons hobereaux capturant des libellules.
- plusieurs mâles de nette rousse (femelles cachées couvants)
- poussins de mouettes rieuses bien visibles sur le bord de l'ilot central.

et aussi 1 belette vue .

christan GERARD

Hier, nouvelle signature pour l'instauration d' ORE (obligations réelles environnementales) : c'est la quatrième que signe le GONm, la troisième concernant une de nos réserves.
Après donc Jobourg et saint-Martin-Don, c'est la réserve de Tirepied qui voit sa protection garantie 99 ans (au moins).
C'est donc à l'étude de Me Bex, notaire à Granville que le document a été signé ; nous tenons à le remercier pour sa gentillesse et sa compétence.