Archives-247-haies et reboisement
Posté : 26 juil. 2024, 13:42
247- haies, "reboisement" et peuplier- La Manche libre -1983-
Cette coupure de presse vieille de 40 ans est typique du discours confus de la filière économique dans lequel baigne le devenir de la haie bocagère normande à l'époque. Il est évident que ce n'est pas la populiculture qui va sauver le futur linéaire bocager! Et on imagine bien que "l'abandon pour incompatibilité avec la mécanisation" couvre pudiquement le fait que cette parcelle est humide. On retrouve là les encouragements du CRPF (Centre régional de la propriété forestière de Normandie) participant à la réunion.
Remarque positive cependant, la gestion des merisiers en place consistant à tailler des individus menés en futurs arbres de futaie, donc économiquement valorisables, n'est qu'un rappel des pratiques anciennes. Avant la "ravageuse" tronçonneuse... Seul l'intérêt économique de la haie est ici rappelé. Logique, il y a 40 ans le rôle climatique et la fonction de réservoir de biodiversité n'étaient pas encore au devant de la scène médiatique.
247- haies, arasement et conflit- Ouest-France-2024-
En contre point, un article récent illustrant les conflits actuels entre résidents non agriculteurs et exploitants de propriétés soumises aux coupes rases "d'adaptation" à la mécanisation et à l'extension des fermes. Les prairies reculent au profit des cultures, les vaches laitières restent confinées dans de grandes stabulations. La haie gêne ou est considérée comme inutile du moins dans sa configuration actuelle. La loi impose des reboisements : de jeunes plants de 50 cm de haut sont censés "rembourser" l'arasement de haies centenaires...
Cette coupure de presse vieille de 40 ans est typique du discours confus de la filière économique dans lequel baigne le devenir de la haie bocagère normande à l'époque. Il est évident que ce n'est pas la populiculture qui va sauver le futur linéaire bocager! Et on imagine bien que "l'abandon pour incompatibilité avec la mécanisation" couvre pudiquement le fait que cette parcelle est humide. On retrouve là les encouragements du CRPF (Centre régional de la propriété forestière de Normandie) participant à la réunion.
Remarque positive cependant, la gestion des merisiers en place consistant à tailler des individus menés en futurs arbres de futaie, donc économiquement valorisables, n'est qu'un rappel des pratiques anciennes. Avant la "ravageuse" tronçonneuse... Seul l'intérêt économique de la haie est ici rappelé. Logique, il y a 40 ans le rôle climatique et la fonction de réservoir de biodiversité n'étaient pas encore au devant de la scène médiatique.
247- haies, arasement et conflit- Ouest-France-2024-
En contre point, un article récent illustrant les conflits actuels entre résidents non agriculteurs et exploitants de propriétés soumises aux coupes rases "d'adaptation" à la mécanisation et à l'extension des fermes. Les prairies reculent au profit des cultures, les vaches laitières restent confinées dans de grandes stabulations. La haie gêne ou est considérée comme inutile du moins dans sa configuration actuelle. La loi impose des reboisements : de jeunes plants de 50 cm de haut sont censés "rembourser" l'arasement de haies centenaires...