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259-Donjon de saison à Tirepied
En zone inondable, c'est le moment où la taupinière géante, le "donjon" qui abrite le nid de la taupe est facilement repérable. Dans la réserve, c'est sur le bourrelet de rive plus élevé que la taupe creuse son nid.
Sous la taupinière, une boule de feuilles mortes (et aussi un papier rose de bonbon que j'ai collé en souvenir dans mon cahier de notes!); sous le nid, un minuscule coléoptère, un Histéridé qui ne vit que là dans la nature. Déterminé par Yves Gomy, entomologiste spécialiste de ce groupe, cet exemplaire trouvé le 1er mars 1998 reste le seul connu de la Manche quand Yves publie son inventaire des Histeridae du département en 2004 dans les Mémoires de la Société nationale des Sciences naturelles et mathématiques de Cherbourg. C'était la première fois que je prenais une bêche pour chercher le nid de la taupe et son squatter original. Je l'ai découvert du premier coup. Je n'ai jamais plus trouvé Onthophilus punctatus punctatus!
Fichiers joints
Petites taupinières de chasse et donjon du nid
La boule de feuilles mortes du nid
le coléoptère qui "vit dans les végétaux décomposés, les excréments, les nids de taupe et de blaireau, à l'entrée des terriers de lapin" d'après la littérature. Longueur : 2,5 à 3,5 mm (Photo. G. Goergen, 2002) dans Gomy, 2003)
Modifié en dernier par collette le 01 avr. 2024, 07:07, modifié 1 fois.
De mémoire, le nid de la taupe est peu profond sous le donjon vu ici le contexte humide, une bonne hauteur de bêche sous la taupinière. Pour vérifier, je suis retourné voir mes notes du 1er mars 1998. J'ai retrouvé les papiers de bonbon roses que la taupe avait intégré à sa boule de feuilles mortes! A chaud, j'avais mis un point d'interrogation après "histéridés" car l'aspect du petit coléoptère était bien différent des Histéridés que je connaissais alors, bien noirs et brillants. La détermination d'Yves Gomy avait levé le doute ensuite.
Dernier souvenir, pour capturer l'insecte, il faut rapidement prendre le nid en main (ou mieux poser la pelletée sur une bâche préparée à l'avance à côté) car la fuite est rapide : je l'avais vu dans le fond du trou déjà hors du nid.
Fichiers joints
Extrait du cahier de notes JCo15- 01/03/1998 p73.
Modifié en dernier par collette le 01 avr. 2024, 07:08, modifié 1 fois.
merci Jean, je ne vais pas souhaiter l'apparition d'un tel donjon sur la pelouse du jardin .Cette année les taupes boudent mon terrain où sont très discrètes. Mais maintenant averti, j'irai voir ton insecte à la première occasion.
Belles observations, aujourd'hui 24 janvier, à St-Pierre-du-Mont
Déjà en falaise, une bonne dizaine de cormorans huppés dont plusieurs beaux adultes en plumage nuptial mais aussi des fulmars, grands cormorans, goélands, …
En mer, non loin de la falaise, belles troupes d'oiseaux piscivores groupés au dessus de bancs de poissons et pêchant activement : fous, cormorans, goélands, mais aussi 15 fulmars, 24 tridactyles et "surtout" une belle troupe de 101 petits pingouins !
Le dernier stage à Chausey a de nouveau été marqué par une météo capricieuse, passant du coup de vent au calme plat, de l’averse à la brume en passant par le grand soleil, de la douceur au gel … Nous avons néanmoins pu mettre en œuvre l’ensemble du programme, suivi des limicoles au reposoir, suivi des dortoirs de cormorans, suivi des passereaux, poursuite de l’aménagement pour les sternes, enquête EcoQO, enquête Tendance … En mer, les eiders, grèbes esclavon et cou noir et plongeons imbrin hivernants sont bien présents tandis que sur les îlots, la saison de reproduction a commencé, goélands et cormorans occupant d’ores et déjà leurs sites de nids. Sur la Grande Ile grive musicienne et rouge-gorge chantent à tue-tête, côtoyant les vanneaux poussés sur l’île par le froid du début de semaine.
Ce premier séjour de l’année nous aura permis de contacter 58 espèces.
Prochain et dernier séjour hivernal, du 24 au 27 février, il reste quelques places ! (Pour des raisons d’organisation, les dernières inscriptions devront avoir lieu avant le 4 février).