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Un cygne noir a fait son apparition en décembre sur les prés de l'Orange à Tirepied (50). La presse a couvert l'événement, en élargissant l'article aux espèces invasives.
Ouest-France_05_01_2021
cygnenoirTirepied50OF05_01_2021.jpg (103.86 Kio) Vu 4234 fois
899 - L'Orange, une réserve qui entre dans la vie communale
La réserve de l'Orange à Tirepied a déjà eu sa place dans le bulletin municipal de la commune de Tirepied lors de sa création (message 685 p 69 sur ce fil). viewtopic.php?f=12&t=708&start=680
Cette année, la réserve entre dans le logo communal sous forme d'une silhouette d'oiseau en vol. C'est rassurant, car la vie locale n'est pas faite que de "bonnes ondes". L'attribution de la location à un agriculteur plutôt qu'à un autre engendre des problèmes relationnels (bien que ce soit la SAFER et non le GONm qui ait fait le choix). Notre seule parade est d'apparaitre régulièrement dans la presse locale pour "exister" légitimement. L'autre réserve de Tirepied (le Montier, 2 ha, propriété privée) a dû aussi cette année faire front à une campagne de désinformation sur la coupe d'entretien des haies. D'où la nécessité de faire aussi de ces réserves des lieux de pédagogie en offrant des visites/animations. Quand le virus nous aura lâché la bride...
couverture du bulletin municipal de Tirepied-sur-Sée, 2020, parution janvier 2021.
verso page de couverture. Le rouge gorge n'est peut être pas l'espèce la plus emblématique de l'Orange, mais c'est le symbole qui compte! Il faut comprendre la pastille "terre" comme "culture" par opposition à "prairie".
900- Atlas de la biodiversité intercommunal Coeur de Nacre/14
Des atlas de la biodiversité communale (ABC) ou comme ici, intercommunale, se mettent en place en Normandie. Des réunions de préparation impliquant les associations participantes sont nécessaires pour établir le projet qui si il est validé ouvre un financement important de l'office français de la biodiversité.
Une réunion préparatoire s'est tenue à Douvres-la-Délivrande : le GONm y était tout comme le GMN et le CPIE de la vallée de l'Orne (qui sera coordinateur).
Un ABC est en cours actuellement à Cormelles-le-Royal/14 et un projet a été validé en 2020 pour l'intercommunalité du plateau roumois/27 https://www.pnr-seine-normande.com/actu ... e-112.html avec l'appui du parc naturel régional des boucles de la Seine. Il y a donc peu de communes élues chaque année, les crédits OFB étant très restreints.
Ouest-France_08_01_2021
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903- Mortalité des bécasseaux maubèches en baie du Mont-Saint-Michel/50
L'OFB, office français de la biodiversité, après analyses de plusieurs cadavres, a décelé la présence du virus de la grippe aviaire, cause probable de la mort de ces oiseaux.
Ouest-France_Normandie_20_01_2021
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Ouest-France Granville_20_01_2021
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A suivre le commentaire de Gérard Debout, président du groupe ornithologique normand.
La mortalité des bécasseaux maubèches à Saint-Pair-sur-Mer est due selon l’analyse de l'OFB au virus de l'Influenza aviaire.
Ce limicole a beaucoup été étudié en particulier par Theunis Piersna qui a montré que le maubèche comme d'autres limicoles nicheurs du haut arctique, investit moins d’énergie dans son système immunitaire que les limicoles d’eau douce moins septentrionaux. En effet, la charge en pathogènes dans l’environnement arctique où ils nichent et sur les milieux côtiers où ils hivernent étant bien plus faible que dans les milieux dulçaquicoles des autres limicoles, ce « sous-investissement » ne leur pose normalement pas de problèmes.
Ceci par contre devient négatif si ces oiseaux sont plus stressés qu’à l’ordinaire ou si le milieu normalement sain devient plus « riche »en pathogènes.
Si ce qui est passé à Saint-Pair devait s’amplifier ou se reproduire, peut-être faudrait-il chercher des raisons du côté de la surfréquentation du littoral qui accroît les dérangements donc le stress des oiseaux : trop de promeneurs avec trop de chiens, et/ ou regarder si le milieu ne devient pas moins sain : les crottes de chiens, le crottin de cheval, les crottes de mouton sur les herbus de la baie, la mytiliculture et son développement sans limites ou presque sont autant de facteurs qui contribuent à accroître la charge pathogénique du milieu qui n’est plus le milieu sain auquel sont adaptés les maubèches.
Ce matin, dans Ouest-France, une visite au jardin de notre collègue, Maryse Fuchs, à Villers-sur-mer/14 pour présenter (très bien) le grand comptage, évidemment.
Ouest-France_Pays d'Auge_21_01_2021
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Wetlands International (WI pour les connoisseurs) est une opération internationale de comptage des oiseaux d'eau. C'est la 55 ème édition. Elle a lieu chaque année au cours d'un week-end du mois de janvier (16 et 17 en 2021). Plus de 80 observateurs y participent en Normandie. C'est le moment d'explorer le littoral avec ses havres et ses marais, mais aussi les vallées fluviales, les marais continentaux et les plans d'eau ( lacs, étangs,mares, etc).
Etienne Lambert était un de ces observateurs passionnés. Un journaliste l'a suivi sur le plan d'eau de Landisacq/61. Une bonne occasion d'en savoir plus sur WI, opération ancienne un peu négligée par la presse et sur l'importance des zones humides pour la biodiversité.
Le bilan 2020 de Wetlands est consultable par ce lien : http://www.gonm.org/index.php?post/453
Ouest-France_Orne-19_01_2021
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Un autre article, ici du Bessin Libre, annonce une animation préparatoire au GCOJ : celle-ci sera animée par Delphine Breus à Saint-Laurent-sur-Mer/14. Attention, limitation à 6 participants donc inscription obligatoire et respect des gestes barrières et de la distanciation.
