ENQUÊTE « PIES-GRIECHES » 2008
Bonjour à tous,
Nous avons déjà, grâce à vous, engrangé au 30 janvier 2008,
6 données de pies grièches grises en hivernage :

4 dans l’Eure, 2 en Haute Normandie et 1 dans le Calvados : c’est un bilan encourageant pour la saison de nidification qui approche à grands pas : nous vous proposons de revoir la chronologie pour les 2 espèces concernées :
Pour la pie-grièche grise, il est souhaitable de rechercher et noter les derniers individus hivernants dans les sites connus afin de préparer les recherches sur la nidification à partir de fin mars-début avril : effectivement, c’est la meilleure période pour repérer les couples (parades, offrandes, recherche du site de nidification et installation du nid –allers-retours-, observation facilitée par l’absence de feuille, etc.) En deuxième décade : construction du nid, troisième décade : ponte (ceci est variable en fonction de l’histoire du couple et des contacts hivernaux).Elle apprécie les milieux semi-ouverts comme les vieux vergers du « Pays de pommiers » clairsemés, les fonds de vallée humide avec de vieux arbres isolés couverts de gui, des vielles haies espacées .Elle apprécie également la présence de l’eau (fossés, canaux, ruisseau ; etc.) près de l’endroit où elle installe son nid. Il lui faut aussi des perchoirs à sa disposition (poteaux, fil électrique, arbres, arbustes, etc.)
Pour la pie-grièche écorcheur, le retour d’Afrique intervient tout au long du mois de mai et les couples se forment immédiatement. Le milieu favorable est ouvert à semi-ouvert parsemés d’arbustes épineux, de haies claires avec nombre de perchoirs (branche morte, poteau, fil barbelé, ligne électrique, etc.). Elle apprécie également des coteaux bien exposés en friche et buissonnants (surtout épineux). Elle recherche également des secteurs de marais ou de vallée humide où règne l’élevage extensif avec ses pâtures humides et les prairies de fauche
En mai, on peut localiser certains sites occupés, mais aussi observer des migrateurs ; il est donc trop tôt pour envisager un réel comptage.
En juin, les couples sont installés, mais parfois peu démonstratifs, très discrets, et on passe facilement à côté. Ces deux mois sont donc propices aux repérages et à la prospection, mais
il faudra revenir ultérieurement pour vérifier la nidification et l'effectif.
-
Fin-juin-mi-juillet est la période idéale pour le recensement précis des sites réellement occupés : mâles, couples, familles* (noter le détail des individus observés, et leur comportement si possible).
-
De fin juillet à fin août, des familles s'observent encore, mais elles ont pu déjà s'éloigner de leurs parcelles de nidification. Si un nouveau site est trouvé à cette période, il ne pourra être éventuellement confirmé que l'année suivante.
En fonction des périodes indiquées ci-dessus, la méthode consistera à revisiter les sites connus, récents ou anciens, et de prospecter, dans la limite du possible, les milieux favorables à la recherche de nouveaux couples ou noyaux de peuplement (le fait de « cercler » autour d’un noyau permet souvent de le compléter) et aussi explorer certains milieux non habituels (au « flair ») Vous savez que les pies-grièches, le plus souvent, réoccupent les mêmes sites année après année ; de plus, pour la Grise, le site de nidification peut correspondre au site d’hivernage.
Nous nous proposons de vous rencontrer afin d’échanger, de faire le point et surtout d’avoir
le plaisir de mieux se connaître 
et, bien évidemment, nous espérons étoffer le noyau des observateurs (34 participants au 1er janvier 2008). Merci de nous contacter par tél., courriel, etc. si vous êtes intéressés.
A bientôt
Bonnes recherches !
Les coordinateurs :
Marc Deflandre (06 73 55 28 14) et Charles Legeleux (02 31 65 14 67)
Courriel :
marc.deflandre2@wanadoo.fr