1143- Influenza aviaire dans la Manche
Un autre faucon pélerin touché, un des éléments du couple de Doville/50.
- Ouest-France_2023_02_14
Marie-Léa Travert nous rappelle le protocole à suivre en cas de découverte et de récolte d’un animal mort :
Manipuler l’animal avec des gants, un masque (de préférence type FFP2), des surbottes et mettre l’animal dans un sac type « sac d’équarrissage biodégradable », car les services d’équarrissage (ATEMAX) n’acceptent pas les sacs en plastique.
La DDPP ne fournit pas les équipements. Chaque intervenant doit donc avoir son propre équipement.
N° de permanence en cas de découverte d’un oiseau suspect : 074032
Pour les oiseaux échoués, chaque cadavre peut être signalé, mais une vigilance est requise à partir de 3 cadavres d’une même espèce, observés le même jour.
Etant donné , le nombre fréquent de cadavres observés sur le littoral au cours de l'hiver, il vaut peut-être mieux se focaliser sur les mortalités et les échouages « douteux » avant d’alerter l’OFB.
Les centres de soin doivent refuser les oiseaux suspects et prévoir une quarantaine si un oiseau est suspecté au centre.
L’état prend en charge le coût financier de l’équarrissage seulement si l’animal pèse plus de 40 kg, sinon intervention forfaitaire payante par la personne ayant sollicité l’équarrissage (environ 300 euros/ déplacement). Il est donc conseiller de conserver les oiseaux dans bacs congélateurs (plusieurs communes en sont dotées). Si après signalement de l'oiseau, l'OFB n'estime pas nécessaire de se déplacer, ce sont les services de la commune qui doivent se déplacer et récupérer l'oiseau pour l'envoyer à l’équarrissage.
L’OFB ne se déplacera uniquement que si les indices transmis leurs font penser aux symptômes de la grippe aviaire. A chaque cadavre trouvé, prendre des photos (espèce, environnement…) et indiquer les coordonnées GPS.