Le réseau des refuges du GONm
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Re: Le réseau des refuges du GONm
30 AVRIL 2015
VINGTIEME ANNIVERSAIRE DU 1er REFUGE GONm
Cet événement sera fêté sur le site du premier refuge de nature du GONm, situé dans la région de Valognes et toujours actif. Plus de précisions bientôt.
VINGTIEME ANNIVERSAIRE DU 1er REFUGE GONm
Cet événement sera fêté sur le site du premier refuge de nature du GONm, situé dans la région de Valognes et toujours actif. Plus de précisions bientôt.
Re: Le réseau des refuges du GONm
182 : reconnaissance mutuelle autour du jardin des plantes
Luc Loison effectue depuis 12 ans un parcours Tendances au jardin des plantes d'Avranches. Le site est donc bien connu du GONm, d'autres manifestations y étant organisées par nos adhérents locaux : sorties mensuelles, fête des jardins, entrainement à la technique des quadrats il y a quelques années...
La semaine pour les alternatives aux pesticides était la bonne occasion de mettre en avant cette collaboration suite à la décision de la municipalité de s'inscrire dans la démarche "zérophyto". Nous avions proposé au conseil municipal de faire entrer le jardin des plantes dans le réseau des refuges, ce qui fut fait le vendredi 27 mars avec la signature de la convention par Monsieur le Maire.
Document collecté et transmis par Jacques Alamargot (La Manche Libre 11/04/2015)
Luc Loison effectue depuis 12 ans un parcours Tendances au jardin des plantes d'Avranches. Le site est donc bien connu du GONm, d'autres manifestations y étant organisées par nos adhérents locaux : sorties mensuelles, fête des jardins, entrainement à la technique des quadrats il y a quelques années...
La semaine pour les alternatives aux pesticides était la bonne occasion de mettre en avant cette collaboration suite à la décision de la municipalité de s'inscrire dans la démarche "zérophyto". Nous avions proposé au conseil municipal de faire entrer le jardin des plantes dans le réseau des refuges, ce qui fut fait le vendredi 27 mars avec la signature de la convention par Monsieur le Maire.
Document collecté et transmis par Jacques Alamargot (La Manche Libre 11/04/2015)
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Re: Le réseau des refuges du GONm
183 : une autre visite au refuge des Ponceaux
Un premier message concernant le refuge des Ponceaux à Barenton/50 a déjà été publié ici (118 page 6 sur ce fil des refuges). Ce 15 avril 2015, en compagnie d'Annie et Michel, petit relevé d'avifaune (et coup d'oeil à la couleuvre d'Esculape, toujours au chaud sous "sa" tôle...) Après 7 visites au refuge 50/050, 50 espèces au compteur! Et du beau monde : bruant jaune, bruant zizi, rougequeue à front blanc, tourterelle des bois, pic noir, sittelle, bécasse... La localisation en lisière de forêt est une explication. La gestion douce du bocage par Michel en est une autre, essentielle. Le Conservatoire le conseille pour la partie humide (tourbière bombée) et des zones boisées ont été éclaircies sur certaines parties humides de prairies qui devraient retrouver des plantes de lumière. Des parcelles en cours de reboisement procurent des habitats aux fauvettes, à la mésange à longue queue, aux bruants. Le parcellaire a conservé son maillage de haies hérité du 20e siècle. La commune de Barenton (terrain de mon premier quadrat bocager) était un paradis pour la chevêche, le rougequeue à front blanc, le gobemouche gris, avant le remembrement et la mutation totale de l'agriculture locale (presque plus de poiriers, du maïs conquérant...)
Un premier message concernant le refuge des Ponceaux à Barenton/50 a déjà été publié ici (118 page 6 sur ce fil des refuges). Ce 15 avril 2015, en compagnie d'Annie et Michel, petit relevé d'avifaune (et coup d'oeil à la couleuvre d'Esculape, toujours au chaud sous "sa" tôle...) Après 7 visites au refuge 50/050, 50 espèces au compteur! Et du beau monde : bruant jaune, bruant zizi, rougequeue à front blanc, tourterelle des bois, pic noir, sittelle, bécasse... La localisation en lisière de forêt est une explication. La gestion douce du bocage par Michel en est une autre, essentielle. Le Conservatoire le conseille pour la partie humide (tourbière bombée) et des zones boisées ont été éclaircies sur certaines parties humides de prairies qui devraient retrouver des plantes de lumière. Des parcelles en cours de reboisement procurent des habitats aux fauvettes, à la mésange à longue queue, aux bruants. Le parcellaire a conservé son maillage de haies hérité du 20e siècle. La commune de Barenton (terrain de mon premier quadrat bocager) était un paradis pour la chevêche, le rougequeue à front blanc, le gobemouche gris, avant le remembrement et la mutation totale de l'agriculture locale (presque plus de poiriers, du maïs conquérant...)
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Re: Le réseau des refuges du GONm
JEUDI 30 AVRIL 2015
20ème anniversaire du 1er refuge GONm .
Voici le programme prévu pour cette journée :
12h – Rendez-vous sur le parking de l’église de Montebourg. Pour la suite nous nous regrouperons pour limiter le nombre de voitures afin d’éviter les problèmes de parking.
12h-14h – Visite du 1er refuge de la SPEN situé sur la route de Montebourg au Ham et pique-nique “tiré du sac”.
14h-15h (environ) – 20ème anniversaire du refuge de Jean-Marc Joly à Hémevez
15h-16h30 (environ) – Visite du 2nd refuge (zone humide) sur le site de la SPEN
Les adhérents du Cotentin (et d’ailleurs..) sont bien sûr invités à participer à cette journée.
Si vous avez l’intention d’être présent(e), merci de me faire signe (en direct) afin que j’aie une idée du nombre de participants.
Les 2 refuges étant “relativement” humides, il est prudent de prévoir les chaussures adéquates (bottes éventuellement).
Alain Barrier <alain.barrier@wanadoo.fr>
20ème anniversaire du 1er refuge GONm .
Voici le programme prévu pour cette journée :
12h – Rendez-vous sur le parking de l’église de Montebourg. Pour la suite nous nous regrouperons pour limiter le nombre de voitures afin d’éviter les problèmes de parking.
12h-14h – Visite du 1er refuge de la SPEN situé sur la route de Montebourg au Ham et pique-nique “tiré du sac”.
14h-15h (environ) – 20ème anniversaire du refuge de Jean-Marc Joly à Hémevez
15h-16h30 (environ) – Visite du 2nd refuge (zone humide) sur le site de la SPEN
Les adhérents du Cotentin (et d’ailleurs..) sont bien sûr invités à participer à cette journée.
Si vous avez l’intention d’être présent(e), merci de me faire signe (en direct) afin que j’aie une idée du nombre de participants.
Les 2 refuges étant “relativement” humides, il est prudent de prévoir les chaussures adéquates (bottes éventuellement).
Alain Barrier <alain.barrier@wanadoo.fr>
Re: Le réseau des refuges du GONm
185 : historique du réseau des refuges
La première charte "habitats-refuges d'oiseaux" du réseau du GONm a été signée le 21 mars 1995 par Jean-Marc Joly pour sa propriété d'Hémevez/50 où il habite toujours. La seconde charte signée, dans le même secteur du Cotentin, l'a été par Michel Philippot pour ses parcelles de la commune des Perques/50. Les aléas des délais postaux ont fait que j'ai reçu ce deuxième document avant la convention de Jean-Marc, je lui ai donc attribué le code 50001 bien que la signature pour les Perques ait été effectuée 4 jours plus tard!
Fin avril 2015, 244 conventions ont été signées.
Le contenu de cette convention est contraignant : il est dit que le propriétaire doit renouveler son adhésion chaque année et que d'autre part le GONm doit désigner un "correspondant", adhérent observateur qui accepte le suivi au minimum annuel, des oiseaux du refuge. Ces contraintes expliquent que seuls les 2/3 des refuges soient actifs. Certaines conventions ont été dénoncées pour des causes diverses : déménagement, vente, décès, dégâts consécutifs à la crise de défiance Natura 2000, non renouvellement de l'adhésion, manque de suivi du correspondant...
La première charte "habitats-refuges d'oiseaux" du réseau du GONm a été signée le 21 mars 1995 par Jean-Marc Joly pour sa propriété d'Hémevez/50 où il habite toujours. La seconde charte signée, dans le même secteur du Cotentin, l'a été par Michel Philippot pour ses parcelles de la commune des Perques/50. Les aléas des délais postaux ont fait que j'ai reçu ce deuxième document avant la convention de Jean-Marc, je lui ai donc attribué le code 50001 bien que la signature pour les Perques ait été effectuée 4 jours plus tard!
Fin avril 2015, 244 conventions ont été signées.
Le contenu de cette convention est contraignant : il est dit que le propriétaire doit renouveler son adhésion chaque année et que d'autre part le GONm doit désigner un "correspondant", adhérent observateur qui accepte le suivi au minimum annuel, des oiseaux du refuge. Ces contraintes expliquent que seuls les 2/3 des refuges soient actifs. Certaines conventions ont été dénoncées pour des causes diverses : déménagement, vente, décès, dégâts consécutifs à la crise de défiance Natura 2000, non renouvellement de l'adhésion, manque de suivi du correspondant...
Re: Le réseau des refuges du GONm
186 : le labour ou la prairie?
Il est de bon ton de décrier les terres labourées et au contraire de parer de toutes les qualités les prairies naturelles. Mettons à part les prairies humides qui n'ont rien à voir avec les prairies agricoles "banales".
Un exemple récent tiré d'inventaires de fermes bio du réseau des refuges :
Le 24 mars dernier, relevé sur la ferme (refuge 50/077) de Maël Jouault à Brécey (Sud-Manche) : après une série de suivis sur fermes à la même époque, la seule donnée d'alouette des champs (1), la seule donnée de bruant des roseaux (1), de pipit farlouse (12)... : sur une parcelle de chaume de céréales. Mais des chaumes riches en plantes pionnières, sur un sol qui n'a pas connu les désherbants.
Le sujet a déjà été évoqué ici (doc 177 page 9 de ce fil) à propos de la fréquentation assidue des parcelles de colza fourrager en hiver par les grives musiciennes et bien d'autres passereaux.
Pour terminer sur le sujet des sols cultivés en hiver, hors cas des céréales d'hiver déjà semées, l'obligation du couvert hivernal dense a probablement été une mesure très négative pour beaucoup de passereaux hivernants, les granivores au premier chef. Appliquée sans discernement ni nuances locales, la destruction du couvert spontané remplacé par un semi de graminées par exemple est un non sens, quelque soit la justification du genre "pompe à nitrates en excès".
Il est de bon ton de décrier les terres labourées et au contraire de parer de toutes les qualités les prairies naturelles. Mettons à part les prairies humides qui n'ont rien à voir avec les prairies agricoles "banales".
Un exemple récent tiré d'inventaires de fermes bio du réseau des refuges :
Le 24 mars dernier, relevé sur la ferme (refuge 50/077) de Maël Jouault à Brécey (Sud-Manche) : après une série de suivis sur fermes à la même époque, la seule donnée d'alouette des champs (1), la seule donnée de bruant des roseaux (1), de pipit farlouse (12)... : sur une parcelle de chaume de céréales. Mais des chaumes riches en plantes pionnières, sur un sol qui n'a pas connu les désherbants.
Le sujet a déjà été évoqué ici (doc 177 page 9 de ce fil) à propos de la fréquentation assidue des parcelles de colza fourrager en hiver par les grives musiciennes et bien d'autres passereaux.
Pour terminer sur le sujet des sols cultivés en hiver, hors cas des céréales d'hiver déjà semées, l'obligation du couvert hivernal dense a probablement été une mesure très négative pour beaucoup de passereaux hivernants, les granivores au premier chef. Appliquée sans discernement ni nuances locales, la destruction du couvert spontané remplacé par un semi de graminées par exemple est un non sens, quelque soit la justification du genre "pompe à nitrates en excès".
Re: Le réseau des refuges du GONm
187 - Un refuge à visiter, le jardin Flore et sens à COUTANCES
Grâce aux démarches de nos collègues Catherine Burban et Michel Roussel, séduits par le parc, le propriétaire Monsieur Zyngfogel a signé la convention refuge le 4 avril dernier. Un premier décompte avait montré la présence de la sittelle, gage de qualité d'un boisement ancien aux portes de la ville.
Grâce aux démarches de nos collègues Catherine Burban et Michel Roussel, séduits par le parc, le propriétaire Monsieur Zyngfogel a signé la convention refuge le 4 avril dernier. Un premier décompte avait montré la présence de la sittelle, gage de qualité d'un boisement ancien aux portes de la ville.
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Re: Le réseau des refuges du GONm
188 - Le réseau des refuges fête ses 20 ans
C'est le 21 mars 1995 que fut signée la première convention du réseau des refuges du GONm. Nous sommes donc retournés à Hémévez chez Jean-Marc Joly le jeudi 30 avril 2015 pour marquer l'évènement en renouvelant symboliquement la convention en présence d'un groupe de collègues du Cotentin réunis pour l'occasion. Les correspondants de presse locaux ont été invités, mais il n'est pas facile d'expliquer qu'un refuge peut être aussi bien le verger de Jean-Marc que le marais de la SPEN ou une carrière où on fait exploser la roche à coups de dynamite...
Nous en avons profité pour pique niquer sur un autre refuge proche, la parcelle boisée du refuge de la SPEN au Ham où le pipit des arbres a bien voulu nous faire une démonstration de son chant.
L'après-midi, nous sommes passés du côté de la zone humide, seconde partie du refuge de ce site industriel sous la conduite d'Alain Barrier, correspondant de ces refuges.
Merci à Jean-Marc pour son accueil et son cidre bouché maison, et à Alain pour avoir organisé la journée avec la presse et les responsables de la SPEN.
Le plaisir de la rencontre et des échanges fut partagé par Elisabeth Willay, Françoise Noël, Denis Le Maréchal, Catherine Laget, Philippe Gachet, Jean-Luc Destrés, Jocelyn Desmares, Jean Collette, Anita et Alain Chartier, et Alain Barrier.
(Photos Ph Gachet et J Collette)
C'est le 21 mars 1995 que fut signée la première convention du réseau des refuges du GONm. Nous sommes donc retournés à Hémévez chez Jean-Marc Joly le jeudi 30 avril 2015 pour marquer l'évènement en renouvelant symboliquement la convention en présence d'un groupe de collègues du Cotentin réunis pour l'occasion. Les correspondants de presse locaux ont été invités, mais il n'est pas facile d'expliquer qu'un refuge peut être aussi bien le verger de Jean-Marc que le marais de la SPEN ou une carrière où on fait exploser la roche à coups de dynamite...
Nous en avons profité pour pique niquer sur un autre refuge proche, la parcelle boisée du refuge de la SPEN au Ham où le pipit des arbres a bien voulu nous faire une démonstration de son chant.
L'après-midi, nous sommes passés du côté de la zone humide, seconde partie du refuge de ce site industriel sous la conduite d'Alain Barrier, correspondant de ces refuges.
Merci à Jean-Marc pour son accueil et son cidre bouché maison, et à Alain pour avoir organisé la journée avec la presse et les responsables de la SPEN.
Le plaisir de la rencontre et des échanges fut partagé par Elisabeth Willay, Françoise Noël, Denis Le Maréchal, Catherine Laget, Philippe Gachet, Jean-Luc Destrés, Jocelyn Desmares, Jean Collette, Anita et Alain Chartier, et Alain Barrier.
(Photos Ph Gachet et J Collette)
Re: Le réseau des refuges du GONm
189 : une ferme bio du Sud-Manche à Isigny-le-Buat
En avril 2011, la ferme de Pierre Gontier avait participé au réseau des animations concertées de printemps dont le thème était "les oiseaux des habitats artificiels". Il pouvait paraître provoquant de mêler des carrières et des fermes sous le même discours! Mais l'objectif était de bien insister sur le fait que l'agriculteur non seulement maitrise entièrement le milieu qu'il exploite, mais qu'en plus il infléchit sa pratique selon ses choix. Et l'agriculture bio est un choix qui concerne tous les naturalistes.
La ferme du jardin du trèfle à la Huardière est maintenant un refuge du GONm; Pierre a pris la suite de ses parents, il élève 25 vaches de race Montbéliarde et fabrique un fromage original : la tome d'Isigny-le-Buat, affinée au moins 2 mois, à côté d'autres produits selon les saisons qu'il vend directement deux fois par semaine (fromage frais, cidre, jus de pomme, viande...)
Les prairies sont dominantes en surface, et ce qui frappe l'observateur, c'est le maillage de haies reconstitué progressivement depuis une vingtaine d'années. Quelques parcelles humides de fond de vallée bordent un ruisseau, certains arbres âgés sont bien en place, le verger est en pleine forme, les conditions sont réunies pour que chaque visite soit un plaisir.
En deux relevés (avril et mai) , une liste de 30 espèces aligne déjà la linotte, le pouillot fitis, l'hypolaïs, la sittelle, la grive draine...etc et ce n'est qu'un début.
Pour acheter les produits ou rencontrer Pierre
09 80 91 02 11
vente à la ferme le mercredi de 16h à 18h et le samedi de 10h30 à 12h30
voir le site pour les autres informations, dont visites possibles
jardindutrefle.jimdo.com
En avril 2011, la ferme de Pierre Gontier avait participé au réseau des animations concertées de printemps dont le thème était "les oiseaux des habitats artificiels". Il pouvait paraître provoquant de mêler des carrières et des fermes sous le même discours! Mais l'objectif était de bien insister sur le fait que l'agriculteur non seulement maitrise entièrement le milieu qu'il exploite, mais qu'en plus il infléchit sa pratique selon ses choix. Et l'agriculture bio est un choix qui concerne tous les naturalistes.
La ferme du jardin du trèfle à la Huardière est maintenant un refuge du GONm; Pierre a pris la suite de ses parents, il élève 25 vaches de race Montbéliarde et fabrique un fromage original : la tome d'Isigny-le-Buat, affinée au moins 2 mois, à côté d'autres produits selon les saisons qu'il vend directement deux fois par semaine (fromage frais, cidre, jus de pomme, viande...)
Les prairies sont dominantes en surface, et ce qui frappe l'observateur, c'est le maillage de haies reconstitué progressivement depuis une vingtaine d'années. Quelques parcelles humides de fond de vallée bordent un ruisseau, certains arbres âgés sont bien en place, le verger est en pleine forme, les conditions sont réunies pour que chaque visite soit un plaisir.
En deux relevés (avril et mai) , une liste de 30 espèces aligne déjà la linotte, le pouillot fitis, l'hypolaïs, la sittelle, la grive draine...etc et ce n'est qu'un début.
Pour acheter les produits ou rencontrer Pierre
09 80 91 02 11
vente à la ferme le mercredi de 16h à 18h et le samedi de 10h30 à 12h30
voir le site pour les autres informations, dont visites possibles
jardindutrefle.jimdo.com
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Re: Le réseau des refuges du GONm
190 : le refuge de la Venière à Dangy/50
Franck Letellier a accompli de nombreux aménagements sur sa propriété : installation de nombreux nichoirs, plantations d'arbres de haut jet qui transformeront la prairie au nord en petit bois et rétablissement du cours de ruisseau qui traverse la propriété. Le maintien du côté sauvage de la partie sud avec ses nombreux buissons, ses ronciers et ses haies boisées permet la circulation de nombreux oiseaux. La partie humide envahie par la végétation en bordure du ruisseau, a accueilli, en fin d'hiver, le râle d'eau.
Lors de la visite annuelle du refuge, 118 oiseaux ont été recensés en 1h30 pour 27 espèces sur une superficie d'un hectare et demi. La tourterelle des bois est venue chanter au-dessus des visiteurs et deux fauvettes des jardins se répondaient dans les haies. Le roitelet huppé niche dans l'unique conifère, la sittelle et le grimpereau dans les chênes de la haie. Le bruant jaune est présent dans la haie un peu dégarnie au nord. Les nichoirs reçoivent mésange bleue, mésange charbonnière et moineaux. Les visites des rapaces nocturnes sont fréquentes, Franck a installé une résidence pour petits rongeurs sous une bâche qui les attire.
Le pic épeiche circule régulièrement. Il faut dire que le distributeur de noix fabriqué par Franck fonctionne très bien.
Seul ombre à ce tableau, le refuge est cerné par une agriculture hyper-productive qui venait, ces jours derniers, de raser un important réseau de haies juste en face, à cause de la PAC sûrement!
Franck Letellier a accompli de nombreux aménagements sur sa propriété : installation de nombreux nichoirs, plantations d'arbres de haut jet qui transformeront la prairie au nord en petit bois et rétablissement du cours de ruisseau qui traverse la propriété. Le maintien du côté sauvage de la partie sud avec ses nombreux buissons, ses ronciers et ses haies boisées permet la circulation de nombreux oiseaux. La partie humide envahie par la végétation en bordure du ruisseau, a accueilli, en fin d'hiver, le râle d'eau.
Lors de la visite annuelle du refuge, 118 oiseaux ont été recensés en 1h30 pour 27 espèces sur une superficie d'un hectare et demi. La tourterelle des bois est venue chanter au-dessus des visiteurs et deux fauvettes des jardins se répondaient dans les haies. Le roitelet huppé niche dans l'unique conifère, la sittelle et le grimpereau dans les chênes de la haie. Le bruant jaune est présent dans la haie un peu dégarnie au nord. Les nichoirs reçoivent mésange bleue, mésange charbonnière et moineaux. Les visites des rapaces nocturnes sont fréquentes, Franck a installé une résidence pour petits rongeurs sous une bâche qui les attire.
Le pic épeiche circule régulièrement. Il faut dire que le distributeur de noix fabriqué par Franck fonctionne très bien.
Seul ombre à ce tableau, le refuge est cerné par une agriculture hyper-productive qui venait, ces jours derniers, de raser un important réseau de haies juste en face, à cause de la PAC sûrement!
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