Le réseau des refuges du GONm
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Re: Le réseau des refuges du GONm
342 - Des orchidées aussi sur les refuges
A Montmartin-sur-Mer, la pelouse a conservé la mémoire de la flore sauvage locale : sur une surface de 40 m2, au moins 63 pieds de l'Ophrys apifera, l'Ophrys abeille. Pour les protéger de la tondeuse, des plaques bricolées avec un trou : comme des nichoirs à orchidée!
A Montmartin-sur-Mer, la pelouse a conservé la mémoire de la flore sauvage locale : sur une surface de 40 m2, au moins 63 pieds de l'Ophrys apifera, l'Ophrys abeille. Pour les protéger de la tondeuse, des plaques bricolées avec un trou : comme des nichoirs à orchidée!
Re: Le réseau des refuges du GONm
343 - Rendez vous au jardin : aussi pour les oiseaux
Le jardin Flore et Sens de Coutances est un refuge du réseau du GONm. Monsieur et Madame Zynfogel sont particulièrement attentifs à la vie sauvage qui s'invite dans leur beau jardin. La convention signée en avril 2015 concerne un jardin de 1,5 ha et son plan d'eau. Les correspondants en sont Catherine Burban et Michel Roussel.
Maxime Spagnol va animer une sortie oiseaux ouverte au public le samedi 8 juin à 14 h. Pour l'occasion, le GONm a retiré pour l'occasion des plaquettes "oiseaux des parcs" qui seront offertes aux participants.
Le jardin Flore et Sens de Coutances est un refuge du réseau du GONm. Monsieur et Madame Zynfogel sont particulièrement attentifs à la vie sauvage qui s'invite dans leur beau jardin. La convention signée en avril 2015 concerne un jardin de 1,5 ha et son plan d'eau. Les correspondants en sont Catherine Burban et Michel Roussel.
Maxime Spagnol va animer une sortie oiseaux ouverte au public le samedi 8 juin à 14 h. Pour l'occasion, le GONm a retiré pour l'occasion des plaquettes "oiseaux des parcs" qui seront offertes aux participants.
Re: Le réseau des refuges du GONm
344 - les étangs de Saint-Hilaire : "opération médias" locale
La dernière visite a été le prétexte à provoquer une rencontre avec la presse locale (voir sur le fil "communication" les messages 739-740-741). Depuis le dernier relevé (337 sur ce fil), le belle saison avance et la pression d'entretien des lieux public augmente. Il faut tondre et tailler pour conserver l'aspect esthétique attendu du public. C'est là qu'il faut pouvoir commencer à tordre cette vision encore largement répandue parmi les citoyens.
Le bilan envoyé à la mairie comme à chaque visite reprend quelques informations, l'objectif étant de préparer les esprits à des demandes de gestion douce plus pressantes.
La dernière visite a été le prétexte à provoquer une rencontre avec la presse locale (voir sur le fil "communication" les messages 739-740-741). Depuis le dernier relevé (337 sur ce fil), le belle saison avance et la pression d'entretien des lieux public augmente. Il faut tondre et tailler pour conserver l'aspect esthétique attendu du public. C'est là qu'il faut pouvoir commencer à tordre cette vision encore largement répandue parmi les citoyens.
Le bilan envoyé à la mairie comme à chaque visite reprend quelques informations, l'objectif étant de préparer les esprits à des demandes de gestion douce plus pressantes.
- Fichiers joints
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- bilan/feuille 2; en vert, le texte fourni à la presse.
- AB.jpg (239.34 Kio) Vu 12862 fois
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- La conservation des vieux arbres de la rive du cours d'eau sera certainement un des enjeux majeurs des échanges à venir. Lors de la visite, la famille de grimpereaux circule et chasse dans ce vieux frêne.
- A.jpg (340.61 Kio) Vu 12862 fois
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- Le pic épeiche est venu "se faire le bec" sur ce vieux frêne.
- B.jpg (321.25 Kio) Vu 12862 fois
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- La femelle de colvert entraine sa nichée de canetons en les faisant circuler à l'abri de la végétation des rives. Le non fauchage de cette zone de végétation est un autre enjeu des échanges avec la municipalité.
- C.jpg (327.66 Kio) Vu 12862 fois
Re: Le réseau des refuges du GONm
345 - les nichoirs au jardin à Saint-Hilaire-du-Harcouet
Tout jardin urbain devient plus qu'un refuge dans l'ambiance actuelle de régression de la biodiversité. Ne serait-ce que grâce au taux de boisement de ces quartiers péri urbains nettement supérieur à ce qu'il est maintenant dans bien des secteurs en zone rurale, de nombreuses espèces affichent des densités de population nettement supérieures à celles de "la campagne".
Ici, un jardin classique, des arbustes d'ornement, des plates bandes d'aromatiques, des planches de légumes. Et quelques nichoirs : l'un occupé ce printemps par le rougegorge est classique. Un autre, nichoir boite à lettre pourtant en situation habituelle... est boudé. Par contre le même caché au sein d'un buisson sera choisi par le couple de mésange charbonnières malgré le fait que l'accès en est un peu compliqué. Allez savoir pour quelle raison le couple a fait ce choix!...
Tout jardin urbain devient plus qu'un refuge dans l'ambiance actuelle de régression de la biodiversité. Ne serait-ce que grâce au taux de boisement de ces quartiers péri urbains nettement supérieur à ce qu'il est maintenant dans bien des secteurs en zone rurale, de nombreuses espèces affichent des densités de population nettement supérieures à celles de "la campagne".
Ici, un jardin classique, des arbustes d'ornement, des plates bandes d'aromatiques, des planches de légumes. Et quelques nichoirs : l'un occupé ce printemps par le rougegorge est classique. Un autre, nichoir boite à lettre pourtant en situation habituelle... est boudé. Par contre le même caché au sein d'un buisson sera choisi par le couple de mésange charbonnières malgré le fait que l'accès en est un peu compliqué. Allez savoir pour quelle raison le couple a fait ce choix!...
- Fichiers joints
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- rougegorge supportant le gite du vaisseau!
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- Le nichoir boite à lettre n'a pas trouvé preneur cette année 2019.
- B.jpg (326.37 Kio) Vu 12788 fois
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- Par contre, au coeur du buisson...
- C.jpg (332.16 Kio) Vu 12788 fois
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- bien enfermé, ce nichoir a plu aux charbonnières!
- D.jpg (388.22 Kio) Vu 12788 fois
Re: Le réseau des refuges du GONm
346 - gobemouche fidèle au refuge
A Saint-Brice, près d'Avranches, le gobemouche gris est fidèle au nichoir... qui ne lui était pas destiné! Voir le message 309 sur ce fil page 34 : l'an dernier "il" (si c'est le même couple...) a profité du nettoyage du nichoir après le départ de la nichée de charbonnières pour occuper le nichoir ouvert! Cette année, même procédé! Timing parfait côté succession entre la nidification des premiers nicheurs sédentaires et l'arrivée des migrateurs...
Commentaire Andrée Lasquellec :
"Le couple est arrivé vers la 3ème semaine de mai (du moins vus par moi), la couvaison a commencé autour du 5/6 juin. Je pense que c'est le même couple que l'an dernier qui avait déjà occupé ce nichoir. "
Photos Andrée Lasquellec
A Saint-Brice, près d'Avranches, le gobemouche gris est fidèle au nichoir... qui ne lui était pas destiné! Voir le message 309 sur ce fil page 34 : l'an dernier "il" (si c'est le même couple...) a profité du nettoyage du nichoir après le départ de la nichée de charbonnières pour occuper le nichoir ouvert! Cette année, même procédé! Timing parfait côté succession entre la nidification des premiers nicheurs sédentaires et l'arrivée des migrateurs...
Commentaire Andrée Lasquellec :
"Le couple est arrivé vers la 3ème semaine de mai (du moins vus par moi), la couvaison a commencé autour du 5/6 juin. Je pense que c'est le même couple que l'an dernier qui avait déjà occupé ce nichoir. "
Photos Andrée Lasquellec
Re: Le réseau des refuges du GONm
347- Visite du refuge du collège du moulin de haut à Percy
Cette visite s’est effectuée relativement tard en saison de reproduction.
Elle a permis de constater tous les efforts accomplis dans l’établissement en faveur de la biodiversité : zéro pesticide, nichoirs à oiseaux, hôtel à insectes, fauche tardive de certaines zones, potager des élèves, prairie fleurie, maintien de bandes herbeuses et fleuries et du boisement existant, etc.
22 espèces ont été contactées pour un total de 56 oiseaux. La date tardive explique éventuellement la baisse du nombre d’espèces (25 lors de la précédente visite), certaines se montrant déjà plus discrètes à cette période.
Quelques éléments sont à retenir :
- la nidification du rougequeue noir dont le nid est installé sur une petite corniche dans une cour intérieure du collège.
- l’abondance de la linotte mélodieuse, espèce encore placée sur la liste normande des espèces menacées : cette espèce trouve au collège et ses alentours les petites graines dont elle se nourrit. Le chardonneret élégant à la situation comparable est bien présent lui aussi.
- le ballet incessant des hirondelles de fenêtre qui sont abondantes dans la commune et qui, là, se sont installées sur la construction neuve de l’école primaire voisine. Certaines d’entre elles captent des proies sur le toit du collège.
- la constance du roitelet huppé et du verdier, espèces inféodées aux résineux.
- l’absence de mouvement autour des nichoirs dont l’un a cependant pu être occupé.
Nous constatons que le milieu reste stable et accueille toujours une bonne diversité d’oiseaux. On ne peut qu’encourager la poursuite de pratiques vertueuses qui seront d’autant plus fructueuses que les élèves y tiendront toujours un rôle actif.
Bravo à toute l'équipe du collège pour sa détermination à former des élèves citoyens et merci à M. Guillerm, principal du collège pour son accueil et son intérêt pour l'environnement et la biodiversité. Comme quelques autres petits collèges du département de la Manche, le collège de Percy est menacé de fermeture.
La suite en images :
Cette visite s’est effectuée relativement tard en saison de reproduction.
Elle a permis de constater tous les efforts accomplis dans l’établissement en faveur de la biodiversité : zéro pesticide, nichoirs à oiseaux, hôtel à insectes, fauche tardive de certaines zones, potager des élèves, prairie fleurie, maintien de bandes herbeuses et fleuries et du boisement existant, etc.
22 espèces ont été contactées pour un total de 56 oiseaux. La date tardive explique éventuellement la baisse du nombre d’espèces (25 lors de la précédente visite), certaines se montrant déjà plus discrètes à cette période.
Quelques éléments sont à retenir :
- la nidification du rougequeue noir dont le nid est installé sur une petite corniche dans une cour intérieure du collège.
- l’abondance de la linotte mélodieuse, espèce encore placée sur la liste normande des espèces menacées : cette espèce trouve au collège et ses alentours les petites graines dont elle se nourrit. Le chardonneret élégant à la situation comparable est bien présent lui aussi.
- le ballet incessant des hirondelles de fenêtre qui sont abondantes dans la commune et qui, là, se sont installées sur la construction neuve de l’école primaire voisine. Certaines d’entre elles captent des proies sur le toit du collège.
- la constance du roitelet huppé et du verdier, espèces inféodées aux résineux.
- l’absence de mouvement autour des nichoirs dont l’un a cependant pu être occupé.
Nous constatons que le milieu reste stable et accueille toujours une bonne diversité d’oiseaux. On ne peut qu’encourager la poursuite de pratiques vertueuses qui seront d’autant plus fructueuses que les élèves y tiendront toujours un rôle actif.
Bravo à toute l'équipe du collège pour sa détermination à former des élèves citoyens et merci à M. Guillerm, principal du collège pour son accueil et son intérêt pour l'environnement et la biodiversité. Comme quelques autres petits collèges du département de la Manche, le collège de Percy est menacé de fermeture.
La suite en images :
Re: Le réseau des refuges du GONm
348- Un autre refuge en milieu scolaire
L'EREA Robert Doisneau (LEA désormais) est un établissement saint-lois accueillant des élèves en difficulté scolaire agés de 16 à 18 ans et préparant des CAP dans différents domaines (cuisine, hôtellerie, menuiserie, peinture, maçonnerie, couverture, travaux paysagers et agent technique de collectivités). Cet établissement est devenu refuge GONm en 2011. Une cinquantaine d'espèces a été observée sur le site depuis cette date.
La visite annuelle a été relativement tardive par rapport à la période de reproduction mais a permis de noter tout de même 19 espèces pour un total de 66 oiseaux. A cette période, les oiseaux chantent moins et certains sont très discrets encore occupés à la nidification. D’où la difficulté à relever un nombre important d’espèces.
Le milieu a peu évolué : il y a donc stabilité. La zone humide située à l’arrière des salles de classe est de plus en plus boisée et touffue. C’est toujours la partie sud qui est la plus riche en oiseaux : elle est bien boisée d’arbres de haut jet, d’espèces de bourrage, d’arbustes d’ornements et de haies diversifiées, elle abrite aussi la section travaux paysagers qui y effectue des travaux d'entretien. Certains espaces sont en herbe ou à nu, ce qui favorise les espèces piétonnes comme les merles, les grives, les accenteurs et les rougegorges. Les bâtiments sont attractifs pour les moineaux et les troglodytes. La mosaïque de micro-milieux plus ou moins entretenus constituée ici est donc favorable à la biodiversité.
Quelques éléments sont à retenir :
- la population de moineaux domestiques reste constante avec 2 à 3 couples nicheurs.
-Le bouvreuil pivoine, espèce menacée un peu partout en Normandie résiste à l’EREA.
- Le chardonneret élégant granivore reste assez abondant.
- Peu d’oiseaux insectivores sont observés, si ce n’est la fauvette à tête noire et le pouillot véloce , amateurs de zones boisées denses.
- Les nichoirs ne sont pas occupés mais il est un peu tard pour observer une éventuelle occupation. En 2018, un nichoir avait été utilisé par la mésange charbonnière.
L'EREA Robert Doisneau (LEA désormais) est un établissement saint-lois accueillant des élèves en difficulté scolaire agés de 16 à 18 ans et préparant des CAP dans différents domaines (cuisine, hôtellerie, menuiserie, peinture, maçonnerie, couverture, travaux paysagers et agent technique de collectivités). Cet établissement est devenu refuge GONm en 2011. Une cinquantaine d'espèces a été observée sur le site depuis cette date.
La visite annuelle a été relativement tardive par rapport à la période de reproduction mais a permis de noter tout de même 19 espèces pour un total de 66 oiseaux. A cette période, les oiseaux chantent moins et certains sont très discrets encore occupés à la nidification. D’où la difficulté à relever un nombre important d’espèces.
Le milieu a peu évolué : il y a donc stabilité. La zone humide située à l’arrière des salles de classe est de plus en plus boisée et touffue. C’est toujours la partie sud qui est la plus riche en oiseaux : elle est bien boisée d’arbres de haut jet, d’espèces de bourrage, d’arbustes d’ornements et de haies diversifiées, elle abrite aussi la section travaux paysagers qui y effectue des travaux d'entretien. Certains espaces sont en herbe ou à nu, ce qui favorise les espèces piétonnes comme les merles, les grives, les accenteurs et les rougegorges. Les bâtiments sont attractifs pour les moineaux et les troglodytes. La mosaïque de micro-milieux plus ou moins entretenus constituée ici est donc favorable à la biodiversité.
Quelques éléments sont à retenir :
- la population de moineaux domestiques reste constante avec 2 à 3 couples nicheurs.
-Le bouvreuil pivoine, espèce menacée un peu partout en Normandie résiste à l’EREA.
- Le chardonneret élégant granivore reste assez abondant.
- Peu d’oiseaux insectivores sont observés, si ce n’est la fauvette à tête noire et le pouillot véloce , amateurs de zones boisées denses.
- Les nichoirs ne sont pas occupés mais il est un peu tard pour observer une éventuelle occupation. En 2018, un nichoir avait été utilisé par la mésange charbonnière.
Re: Le réseau des refuges du GONm
349- Un nouveau refuge à Saint-Lô
Monsieur et Madame Plut ont accueilli Alain Brodin et Philippe Gachet pour une première visite de leur nouveau refuge des Ruinières à Saint-Lô. La propriété grande d'1,5 hectare est une ancienne ferme constituée d'une maison d'habitation, d' anciens bâtiments agricoles de deux jardins d'agrément très boisés et de prairies pouvant accueillir des chevaux. La proximité du plan d'eau des Ruinières (site bien suivi par les observateurs) en fait un lieu de survol d'espèces liées aux milieux humides comme le héron, le grand cormoran, la mouette rieuse et quelques limicoles.
26 espèces ont été observées sur le site lui-même, mêlant espèces de milieux bâtis, espèces des milieux boisés et espèces des milieux agricoles. La diversité s'est certainement accrue avec le passage de l'activité agricole à une activité plus résidentielle. L'espace a été réaménagé et l'entretien de certains secteurs est beaucoup moins intensif.
Quelques espèces retiennent l'attention :
-le gobemouche gris très présent et très actif : 2 couples sont présents et un nid est découvert dans une cavité sous une gouttière.
-la sittelle torchepot : une famille est observée, des jeunes suivant un adulte. Cette espèce forestière se raréfie en bocage du fait de la disparition des haies traditionnelles avec arbres de haut jet.
-la bergeronnette grise niche dans le bâtiment d'habitation: un adulte transporte de la nourriture.
-la mésange nonnette est entendue. C'est également une espèce forestière relativement peu abondante en zone de bocage.
-le faucon crécerelle est vu en vol mais sa nidification dans un trou de boulin d'un des bâtiments est connue ( visible de la route qui longe la propriété) et annuelle.
-le roitelet huppé exploite les quelques résineux d'ornement. Son cousin, le roitelet à triple-bandeau n'a pas été vu ce jour mais peut être présent aussi.
-le chardonneret élégant est omniprésent comme un peu partout dans la région cette année. De nombreux allers et retours sont observés.
- la grive draine profite assurément de la rangée de peupliers située en contrebas du terrain sur une zone déprimée humide.
Les haies bien denses situés en limite nord sont bien sûr accueillantes pour la fauvette à tête noire et le pouillot véloce.
Les pratiques d'entretien douces et raisonnées créent une belle diversité : le bouvreuil pivoine manque à l'appel mais nul doute qu'il ne soit présent puisqu'il est régulièrement observé à proximité immédiate.
Le site présente donc de nombreux aspects intéressants grâce à une belle diversité de micro-milieux.
Monsieur et Madame Plut ont accueilli Alain Brodin et Philippe Gachet pour une première visite de leur nouveau refuge des Ruinières à Saint-Lô. La propriété grande d'1,5 hectare est une ancienne ferme constituée d'une maison d'habitation, d' anciens bâtiments agricoles de deux jardins d'agrément très boisés et de prairies pouvant accueillir des chevaux. La proximité du plan d'eau des Ruinières (site bien suivi par les observateurs) en fait un lieu de survol d'espèces liées aux milieux humides comme le héron, le grand cormoran, la mouette rieuse et quelques limicoles.
26 espèces ont été observées sur le site lui-même, mêlant espèces de milieux bâtis, espèces des milieux boisés et espèces des milieux agricoles. La diversité s'est certainement accrue avec le passage de l'activité agricole à une activité plus résidentielle. L'espace a été réaménagé et l'entretien de certains secteurs est beaucoup moins intensif.
Quelques espèces retiennent l'attention :
-le gobemouche gris très présent et très actif : 2 couples sont présents et un nid est découvert dans une cavité sous une gouttière.
-la sittelle torchepot : une famille est observée, des jeunes suivant un adulte. Cette espèce forestière se raréfie en bocage du fait de la disparition des haies traditionnelles avec arbres de haut jet.
-la bergeronnette grise niche dans le bâtiment d'habitation: un adulte transporte de la nourriture.
-la mésange nonnette est entendue. C'est également une espèce forestière relativement peu abondante en zone de bocage.
-le faucon crécerelle est vu en vol mais sa nidification dans un trou de boulin d'un des bâtiments est connue ( visible de la route qui longe la propriété) et annuelle.
-le roitelet huppé exploite les quelques résineux d'ornement. Son cousin, le roitelet à triple-bandeau n'a pas été vu ce jour mais peut être présent aussi.
-le chardonneret élégant est omniprésent comme un peu partout dans la région cette année. De nombreux allers et retours sont observés.
- la grive draine profite assurément de la rangée de peupliers située en contrebas du terrain sur une zone déprimée humide.
Les haies bien denses situés en limite nord sont bien sûr accueillantes pour la fauvette à tête noire et le pouillot véloce.
Les pratiques d'entretien douces et raisonnées créent une belle diversité : le bouvreuil pivoine manque à l'appel mais nul doute qu'il ne soit présent puisqu'il est régulièrement observé à proximité immédiate.
Le site présente donc de nombreux aspects intéressants grâce à une belle diversité de micro-milieux.
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- La bergeronnette grise niche dans un des bâtiments.
- bergrisesaintlo.jpg (54.52 Kio) Vu 12257 fois
Re: Le réseau des refuges du GONm
350 - 43 visites, 43 espèces!
Le refuge des lagunes de l'entreprise APTAR à Brécey couvre un peu plus d'un hectare, partagé entre masses d'eau (3500 m2) et peupleraie (3000m2, riche d'une belle station de Lathrée clandestine), le reste étant occupé par des haies et des zones de circulation. Depuis la signature de la convention en septembre 2016, le site est visité si possible chaque mois. Ce vendredi 12 juillet, le grèbe castagneux est à la fête : 2 adultes nourrissent 5 poussins encore bien jeunes. Le printemps avait pourtant mal commencé avec une tempête qui avait mis à mal le nid exposé au vent!
Plaisanterie du jour, la bergeronnette grise est notée pour la première fois : c'est la 43e espèce... pour le 43e relevé!
Le refuge des lagunes de l'entreprise APTAR à Brécey couvre un peu plus d'un hectare, partagé entre masses d'eau (3500 m2) et peupleraie (3000m2, riche d'une belle station de Lathrée clandestine), le reste étant occupé par des haies et des zones de circulation. Depuis la signature de la convention en septembre 2016, le site est visité si possible chaque mois. Ce vendredi 12 juillet, le grèbe castagneux est à la fête : 2 adultes nourrissent 5 poussins encore bien jeunes. Le printemps avait pourtant mal commencé avec une tempête qui avait mis à mal le nid exposé au vent!
Plaisanterie du jour, la bergeronnette grise est notée pour la première fois : c'est la 43e espèce... pour le 43e relevé!
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- Bilan envoyé au service environnement de l'entreprise. Chaque fois que possible, quelques documents photo accompagnent le message : la fonction "pédagogique" est au moins aussi importante que le résultat du recensement. La fauche a été largement retardée, les zones de lisière de haie sont délaissées et les rives des bassins sont laissées en l'état.
Re: Le réseau des refuges du GONm
bonjour
Au refuge de St Germain des Angles/Eure (mon jardin) en plein soleil !
- PIC VERT immature :
sous les herbes des fourmis c'est bon ! et une ! il fait chaud - et aussi 2 CHARDONNERETS
jeune quémande nourrissage
Au refuge de St Germain des Angles/Eure (mon jardin) en plein soleil !
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jeune quémande nourrissage
pour une ornithologie plurielle
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