Le réseau des refuges du GONm
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Refuge 14/007 Le Boquet, Pont-Farcy/14
11- Refuge 14/007 Le Boquet, Pont-Farcy/14
Correspondant : Jean Collette
Le troglodyte qui avait le goût du Land art.
Christopher et Sarah Long élèvent des moutons sur leur ferme. Dans la bergerie, les ficelles bien rangées se sont accumulées au cours de l'hiver sur une pièce de bois du bâtiment. Le troglodyte a trouvé le site à son goût et a construit un nid entre les ficelles suspendues! (printemps 2006) Aucune femelle n'a été assez folle pour accepter d'y pondre ses oeufs... Les sites de nid farfelus sont le fait de nombreuses espèces vivant au contact de l'homme. Les nids de rouge-gorge dans la poche de la veste suspendue dans la cabane du jardin sont bien connus.
Sur la photo, on devine seulement l'ouverture du nid bien camouflé.
Correspondant : Jean Collette
Le troglodyte qui avait le goût du Land art.
Christopher et Sarah Long élèvent des moutons sur leur ferme. Dans la bergerie, les ficelles bien rangées se sont accumulées au cours de l'hiver sur une pièce de bois du bâtiment. Le troglodyte a trouvé le site à son goût et a construit un nid entre les ficelles suspendues! (printemps 2006) Aucune femelle n'a été assez folle pour accepter d'y pondre ses oeufs... Les sites de nid farfelus sont le fait de nombreuses espèces vivant au contact de l'homme. Les nids de rouge-gorge dans la poche de la veste suspendue dans la cabane du jardin sont bien connus.
Sur la photo, on devine seulement l'ouverture du nid bien camouflé.
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- nid de troglodyte dans la ficelle.JPG (194.76 Kio) Vu 13879 fois
Modifié en dernier par collette le 23 sept. 2014, 13:53, modifié 1 fois.
Refuge 50/001, Tirepied/50
12- Refuge 50/001 Tirepied
Correspondant: Jean Collette
Novembre, planter! Au jardin d'agrément, la règle du "planter local" ne s'impose pas forcément, la recherche de l'esthétique est une préoccupation bien compréhensible. Cependant, des essences peuvent être plus ou moins porteuses de vie sauvage et la question du choix se pose. En novembre-décembre, une espèce particulière de fusain reproduit l'attractivité des fruits de notre fusain sauvage pour le rouge-gorge, le merle... Euonymus fortunei "coloratus" est vanté dans les catalogues pour son feuillage, mais les fruits portés par des exemplaires que l'on a conduits en plante grimpante sont assez spectaculaires... et très recherchés par les oiseaux! De plus, c'est un excellent site de nid prisé par le merle, la grive musicienne, le gobemouche gris, le pinson, etc.
Correspondant: Jean Collette
Novembre, planter! Au jardin d'agrément, la règle du "planter local" ne s'impose pas forcément, la recherche de l'esthétique est une préoccupation bien compréhensible. Cependant, des essences peuvent être plus ou moins porteuses de vie sauvage et la question du choix se pose. En novembre-décembre, une espèce particulière de fusain reproduit l'attractivité des fruits de notre fusain sauvage pour le rouge-gorge, le merle... Euonymus fortunei "coloratus" est vanté dans les catalogues pour son feuillage, mais les fruits portés par des exemplaires que l'on a conduits en plante grimpante sont assez spectaculaires... et très recherchés par les oiseaux! De plus, c'est un excellent site de nid prisé par le merle, la grive musicienne, le gobemouche gris, le pinson, etc.
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- Fruits et graines du fusain "coloratus".JPG (186.14 Kio) Vu 13877 fois
Modifié en dernier par collette le 23 sept. 2014, 13:53, modifié 1 fois.
Re: Le réseau des refuges du GONm
13- Informer et/ou communiquer?
L'un des objectifs du réseau des refuges est de nouer des liens et de partager nos connaissances avec des "sympathisants ouverts à la cause de la biodiversité" (formulation actuelle désuète dans quelques années... Avant on disait les amoureux des petites fleurs et des oiseaux...) Comme nous sommes des bricoleurs, les outils de communication que nous créons sont souvent rudimentaires. Ci dessous, un petit panneau (l'original est en couleur), perdu... Si quelqu'un sait où il est resté en perdition, merci de le remettre dans le circuit!
J Collette
L'un des objectifs du réseau des refuges est de nouer des liens et de partager nos connaissances avec des "sympathisants ouverts à la cause de la biodiversité" (formulation actuelle désuète dans quelques années... Avant on disait les amoureux des petites fleurs et des oiseaux...) Comme nous sommes des bricoleurs, les outils de communication que nous créons sont souvent rudimentaires. Ci dessous, un petit panneau (l'original est en couleur), perdu... Si quelqu'un sait où il est resté en perdition, merci de le remettre dans le circuit!
J Collette
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Modifié en dernier par collette le 23 sept. 2014, 13:53, modifié 1 fois.
Re: Le réseau des refuges du GONm
14- Nourrir les oiseaux en hiver ? Oui, mais pas trop longtemps…
Les recherches de l’équipe du Dr Valentin Amrhein (Institut de zoologie de l’Université de Bâle, Suisse) menées dans les faubourgs d’Oslo en 2007 ont montré que le comportement reproducteur des oiseaux est influencé par le nourrissage hivernal. Le « chœur de l’aube », manifestation des passereaux mâles (nourris) chanteurs le matin, est en recul de 20 minutes, ce qui peut diminuer les chances de reproduction de ces mâles. En effet, ce chant matinal est important pour la cohésion du couple et pour repousser les concurrents sur le territoire. Très concrètement, après deux semaines de nourrissage, les mâles de mésanges charbonnières commencent à chanter plus tard que les mâles témoins non nourris !
De l’avis des spécialistes, il faut continuer à nourrir les oiseaux au jardin, mais en prenant la précaution de cesser assez tôt l’alimentation aux mangeoires. (En Normandie, avec une météo « normale », fin février, les mésanges commencent à se cantonner.)
Pour consulter la publication : Saggese, K., Korner-Nievergelt, F., Slagsvold, T. & Amrhein, V. 2011. Wild bird feeding delays start of dawn singing in the great tit. Animal Behaviour 81: 361-365. pdf
D’après le journal The Telegraph, en Grande-Bretagne, environ 48% des jardins d’habitations sont munies de mangeoires. L’influence de cette pratique peut donc avoir des conséquences importantes sur la stratégie de reproduction des espèces nourries.
Pour consulter l'article de presse anglais : http://www.telegraph.co.uk/earth/countr ... horus.html
Les recherches de l’équipe du Dr Valentin Amrhein (Institut de zoologie de l’Université de Bâle, Suisse) menées dans les faubourgs d’Oslo en 2007 ont montré que le comportement reproducteur des oiseaux est influencé par le nourrissage hivernal. Le « chœur de l’aube », manifestation des passereaux mâles (nourris) chanteurs le matin, est en recul de 20 minutes, ce qui peut diminuer les chances de reproduction de ces mâles. En effet, ce chant matinal est important pour la cohésion du couple et pour repousser les concurrents sur le territoire. Très concrètement, après deux semaines de nourrissage, les mâles de mésanges charbonnières commencent à chanter plus tard que les mâles témoins non nourris !
De l’avis des spécialistes, il faut continuer à nourrir les oiseaux au jardin, mais en prenant la précaution de cesser assez tôt l’alimentation aux mangeoires. (En Normandie, avec une météo « normale », fin février, les mésanges commencent à se cantonner.)
Pour consulter la publication : Saggese, K., Korner-Nievergelt, F., Slagsvold, T. & Amrhein, V. 2011. Wild bird feeding delays start of dawn singing in the great tit. Animal Behaviour 81: 361-365. pdf
D’après le journal The Telegraph, en Grande-Bretagne, environ 48% des jardins d’habitations sont munies de mangeoires. L’influence de cette pratique peut donc avoir des conséquences importantes sur la stratégie de reproduction des espèces nourries.
Pour consulter l'article de presse anglais : http://www.telegraph.co.uk/earth/countr ... horus.html
Modifié en dernier par collette le 23 sept. 2014, 13:54, modifié 1 fois.
Refuge 61/001, jardin dans l'Orne/61
Choisir ses plantations au jardin
15- Refuge 61/001
Correspondant: Jacques Rivière
Jacques a remarqué que les oiseaux sont parfois plus attirés par certaines variétés horticoles : il cite par exemple certains pommiers d'ornement plus recherchés que d'autres par les oiseaux amateurs de baies et autres petits fruits à pulpe (en particulier merles, grives, fauvettes à tête noire hivernantes):"Il y a de plus en plus de variétés chez les pépiniéristes, maintenant au moins trois intéressantes : 'Everest' 'pom'zaï', 'Crittenden', 'Golden Hornet'... précise-t-il. Dans le bilan des refuges 2001, ses observations concernant un autre arbuste étaient rapportées: "Sur ce refuge, tous les pyracanthas ne semblent pas aussi courtisés : « Saphir Rouge », « Saphir Orangé » et « Orange Glow » sont dévalisés, alors que « Renault d’Or » est délaissé au moins jusqu’à la fin de l’année. Ce sont des nuances qu’il serait intéressant de vérifier sur d’autres sites pour confirmer les goûts des passereaux « baccivores ». Par contre, pas de doute pour les petits fruits violets de Callicarpa bodinieri, tous disparus dès fin septembre !
15- Refuge 61/001
Correspondant: Jacques Rivière
Jacques a remarqué que les oiseaux sont parfois plus attirés par certaines variétés horticoles : il cite par exemple certains pommiers d'ornement plus recherchés que d'autres par les oiseaux amateurs de baies et autres petits fruits à pulpe (en particulier merles, grives, fauvettes à tête noire hivernantes):"Il y a de plus en plus de variétés chez les pépiniéristes, maintenant au moins trois intéressantes : 'Everest' 'pom'zaï', 'Crittenden', 'Golden Hornet'... précise-t-il. Dans le bilan des refuges 2001, ses observations concernant un autre arbuste étaient rapportées: "Sur ce refuge, tous les pyracanthas ne semblent pas aussi courtisés : « Saphir Rouge », « Saphir Orangé » et « Orange Glow » sont dévalisés, alors que « Renault d’Or » est délaissé au moins jusqu’à la fin de l’année. Ce sont des nuances qu’il serait intéressant de vérifier sur d’autres sites pour confirmer les goûts des passereaux « baccivores ». Par contre, pas de doute pour les petits fruits violets de Callicarpa bodinieri, tous disparus dès fin septembre !
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Modifié en dernier par collette le 23 sept. 2014, 13:54, modifié 1 fois.
Refuge 50/030, jardin à Valognes/50
16- Un refuge en ville
Refuge 50/030
Correspondant: Alain Barrier
Alain a fait le point sur les principales observations réalisées dans son jardin à Valognes fin 2011:
"
Situation – Le refuge se situe dans mon jardin à Valognes, en ville. Sa surface est d’environ 500 m2. Il comporte essentiellement une pelouse (tondue régulièrement), quelques arbres (un marronnier, un pommier, un cerisier à fleurs, un pommier à fleurs, 2 palmiers de Chine, 2 poiriers, un laurier-olive à nombreux rejets) et des plantations décoratives (fusains, camélias, azalées, rhodo, hortensias, lilas, rosiers, fuschias, fleurs diverses, etc…).
Mangeoire – Je mets en place une mangeoire du 15 décembre (au plus tôt), au 15 mars (au plus tard) : graines mélangées + tournesol déposées directement au sol sous un préau situé dans le jardin ; boules de graisse + graines ; pommes + poires au sol sur la pelouse.
Espèces les plus fréquentes à la mangeoire : verdier, moineau, pinson, tourterelle (les plus nombreux), rouge-gorge (1 ou 2 max), accenteur, mésange bleue et charbonnière (boules), merle et grive musicienne (fruits), étourneau, choucas, pie.
Nichoir – J’ai placé un nichoir à mésanges dans un poirier début 2010. Il n’a pas été occupé en 2010. Un couple de mésanges bleues a niché au printemps 2011. 3 autres nichoirs seront mis en place début 2012, 1 autre à mésanges et 2 ouverts (rouge-gorge, moineau).
Espèces qui fréquentent le jardin (noté depuis l’année 2000 environ) :
- Epervier : passage régulier en chasse ; plumées de tourterelle turque trouvées
- Mouette rieuse : se pose parfois en hiver, attirée par la mangeoire
- Pigeon ramier : permanent ; nicheur (laurier)
- Tourterelle turque : au moins 3 couples permanents dans le jardin et à proximité ; niche régulièrement (laurier, marronnier, palmier)
- Pic épeiche : passage régulier, notamment en dispersion postnuptiale
- Pipit farlouse : passage occasionnel en hiver (dernier en décembre 2007)
- Pipit spioncelle : 1 donnée en oct. 2006
- Bergeronnette grise : régulière au printemps et en été, nourrissage jeunes sur la pelouse
- Troglodyte : permanent ; nicheur probable mais pas trouvé de nid
- Accenteur : permanent ; nicheur (1 nid suivi en 2005)
- Traquet motteux : 1 en sept. 2006
- Rouge-gorge : permanent ; nicheur régulier
- Grive litorne : passage lors d’hivers froids avec neige (2006, 2009) ; fait la loi autour des pommes
- Merle : permanent ; nicheur régulier ; nourrissage des jeunes
- Grive mauvis : une pendant qq jours en janvier 2009 (neige)
- Grive musicienne : permanente sauf d’août à octobre ; nicheur régulier ; nourrissage des jeunes
- Fauvette à tête noire : régulière en hiver (pommes, gui dans le pommier), chanteur au printemps, niche à proximité
- Pouillot véloce : occasionnel en hiver (noté plusieurs fois lors des oiseaux des jardins) ; niche dans le secteur
- Roitelet huppé : nicheur régulier sur un épicéa présent dans le jardin (abattu en 2006) ; pas revu depuis
- Mésange à longue queue : passage rare (dernière obs en janvier 2008)
- Mésange noire : passage occasionnel en automne-hiver ; notée plusieurs fois à la mangeoire lors d’hivers froids (2006, 2007), dernière obs en septembre 2008
- Mésange bleue : permanente ; niche à proximité ; a occupé le nichoir en 2011
- Mésange charbonnière : permanente ; niche à proximité
- Pinson des arbres : permanent ; niche à proximité
- Verdier : nombreux à la mangeoire (font la loi) ; régulier au printemps ; niche à proximité
- Chardonneret : rare à la mangeoire ; régulier au printemps, nombreux indices de nidification mais pas trouvé de nid
- Tarin des aulnes : vu à la mangeoire lors d’hivers froids, notamment en 2006
- Linotte : Passage régulier au printemps ; chanteur ; niche à proximité ; alimentation sur la pelouse en fin de saison
- Serin cini : Régulier au printemps ; chanteur ; niche à proximité ; alimentation dans le jardin (notamment graines de myosotis)
- Bouvreuil : passage occasionnel ; niche à proximité, famille dans le jardin en 2005 et 2007
- Grosbec : passage occasionnel à la mangeoire lors d’hivers froids, notamment en 2005 et 2006
- Moineau : permanent ; nichait dans la maison avant travaux (trou bouché…) ; nombreux à la mangeoire
- Etourneau : présent à la mangeoire (un peu trop…)
- Geai : passage occasionnel
- Pie : permanente ; un couple semble vouloir s’installer dans les arbres voisins (pas vraiment demandeur…)
- Choucas : nombreux à Valognes ; niche sur les cheminées dans la rue ; passage régulier à la mangeoire en hiver
Refuge 50/030
Correspondant: Alain Barrier
Alain a fait le point sur les principales observations réalisées dans son jardin à Valognes fin 2011:
"
Situation – Le refuge se situe dans mon jardin à Valognes, en ville. Sa surface est d’environ 500 m2. Il comporte essentiellement une pelouse (tondue régulièrement), quelques arbres (un marronnier, un pommier, un cerisier à fleurs, un pommier à fleurs, 2 palmiers de Chine, 2 poiriers, un laurier-olive à nombreux rejets) et des plantations décoratives (fusains, camélias, azalées, rhodo, hortensias, lilas, rosiers, fuschias, fleurs diverses, etc…).
Mangeoire – Je mets en place une mangeoire du 15 décembre (au plus tôt), au 15 mars (au plus tard) : graines mélangées + tournesol déposées directement au sol sous un préau situé dans le jardin ; boules de graisse + graines ; pommes + poires au sol sur la pelouse.
Espèces les plus fréquentes à la mangeoire : verdier, moineau, pinson, tourterelle (les plus nombreux), rouge-gorge (1 ou 2 max), accenteur, mésange bleue et charbonnière (boules), merle et grive musicienne (fruits), étourneau, choucas, pie.
Nichoir – J’ai placé un nichoir à mésanges dans un poirier début 2010. Il n’a pas été occupé en 2010. Un couple de mésanges bleues a niché au printemps 2011. 3 autres nichoirs seront mis en place début 2012, 1 autre à mésanges et 2 ouverts (rouge-gorge, moineau).
Espèces qui fréquentent le jardin (noté depuis l’année 2000 environ) :
- Epervier : passage régulier en chasse ; plumées de tourterelle turque trouvées
- Mouette rieuse : se pose parfois en hiver, attirée par la mangeoire
- Pigeon ramier : permanent ; nicheur (laurier)
- Tourterelle turque : au moins 3 couples permanents dans le jardin et à proximité ; niche régulièrement (laurier, marronnier, palmier)
- Pic épeiche : passage régulier, notamment en dispersion postnuptiale
- Pipit farlouse : passage occasionnel en hiver (dernier en décembre 2007)
- Pipit spioncelle : 1 donnée en oct. 2006
- Bergeronnette grise : régulière au printemps et en été, nourrissage jeunes sur la pelouse
- Troglodyte : permanent ; nicheur probable mais pas trouvé de nid
- Accenteur : permanent ; nicheur (1 nid suivi en 2005)
- Traquet motteux : 1 en sept. 2006
- Rouge-gorge : permanent ; nicheur régulier
- Grive litorne : passage lors d’hivers froids avec neige (2006, 2009) ; fait la loi autour des pommes
- Merle : permanent ; nicheur régulier ; nourrissage des jeunes
- Grive mauvis : une pendant qq jours en janvier 2009 (neige)
- Grive musicienne : permanente sauf d’août à octobre ; nicheur régulier ; nourrissage des jeunes
- Fauvette à tête noire : régulière en hiver (pommes, gui dans le pommier), chanteur au printemps, niche à proximité
- Pouillot véloce : occasionnel en hiver (noté plusieurs fois lors des oiseaux des jardins) ; niche dans le secteur
- Roitelet huppé : nicheur régulier sur un épicéa présent dans le jardin (abattu en 2006) ; pas revu depuis
- Mésange à longue queue : passage rare (dernière obs en janvier 2008)
- Mésange noire : passage occasionnel en automne-hiver ; notée plusieurs fois à la mangeoire lors d’hivers froids (2006, 2007), dernière obs en septembre 2008
- Mésange bleue : permanente ; niche à proximité ; a occupé le nichoir en 2011
- Mésange charbonnière : permanente ; niche à proximité
- Pinson des arbres : permanent ; niche à proximité
- Verdier : nombreux à la mangeoire (font la loi) ; régulier au printemps ; niche à proximité
- Chardonneret : rare à la mangeoire ; régulier au printemps, nombreux indices de nidification mais pas trouvé de nid
- Tarin des aulnes : vu à la mangeoire lors d’hivers froids, notamment en 2006
- Linotte : Passage régulier au printemps ; chanteur ; niche à proximité ; alimentation sur la pelouse en fin de saison
- Serin cini : Régulier au printemps ; chanteur ; niche à proximité ; alimentation dans le jardin (notamment graines de myosotis)
- Bouvreuil : passage occasionnel ; niche à proximité, famille dans le jardin en 2005 et 2007
- Grosbec : passage occasionnel à la mangeoire lors d’hivers froids, notamment en 2005 et 2006
- Moineau : permanent ; nichait dans la maison avant travaux (trou bouché…) ; nombreux à la mangeoire
- Etourneau : présent à la mangeoire (un peu trop…)
- Geai : passage occasionnel
- Pie : permanente ; un couple semble vouloir s’installer dans les arbres voisins (pas vraiment demandeur…)
- Choucas : nombreux à Valognes ; niche sur les cheminées dans la rue ; passage régulier à la mangeoire en hiver
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Modifié en dernier par collette le 23 sept. 2014, 13:55, modifié 1 fois.
Refuge de DUCEY: Mortrie
17- Un refuge en sablière
Refuge de DUCEY: Mortrie
Correspondant : Jean Collette
L'entreprise Mangeas de Ducey, propriétaire du site, a intégré le réseau des refuges du GONm en 1995. Différentes sablières en cours d'exploitation ou après exploitation sont concernées. Mortrie est l'une d'elles.
Ces sablières sont caractérisées par la juxtaposition de deux habitats: l'eau et la lande pionnière, le tout sur un substrat minéral de galets et sables. L'évolution est rapide, aussi bien au temps de l'exploitation qu'ensuite sous la poussée de la croissance végétale pionnière. L'avifaune doit donc occuper rapidement le site au moment où l'habitat lui convient: la colonie d'hirondelle de rivage forte de plusieurs centaines de couples a disparu en même temps que la fin d'exploitation d'un front de taille important. C'est la règle pour cette espèce encore présente en moindre effectif sur d'autres sites. Le petit gravelot niche sur le rivage de l'îlot reprofilé par l'entreprise en même temps qu'avançait l'extraction du sable sur le site; Ailleurs, sur les tas de matériaux abandonnés et les rives des anciennes mares, genêts et ajoncs puis saules et bouleaux forment une succession occupée par les fauvettes (dont la babillarde une fois, exceptionnelle ici), les pouillots et la tourterelle des bois (plusieurs dizaines de couples sur tout le complexe). La huppe niche encore irrégulièrement, de même que le rougequeue à front blanc.
Refuge de DUCEY: Mortrie
Correspondant : Jean Collette
L'entreprise Mangeas de Ducey, propriétaire du site, a intégré le réseau des refuges du GONm en 1995. Différentes sablières en cours d'exploitation ou après exploitation sont concernées. Mortrie est l'une d'elles.
Ces sablières sont caractérisées par la juxtaposition de deux habitats: l'eau et la lande pionnière, le tout sur un substrat minéral de galets et sables. L'évolution est rapide, aussi bien au temps de l'exploitation qu'ensuite sous la poussée de la croissance végétale pionnière. L'avifaune doit donc occuper rapidement le site au moment où l'habitat lui convient: la colonie d'hirondelle de rivage forte de plusieurs centaines de couples a disparu en même temps que la fin d'exploitation d'un front de taille important. C'est la règle pour cette espèce encore présente en moindre effectif sur d'autres sites. Le petit gravelot niche sur le rivage de l'îlot reprofilé par l'entreprise en même temps qu'avançait l'extraction du sable sur le site; Ailleurs, sur les tas de matériaux abandonnés et les rives des anciennes mares, genêts et ajoncs puis saules et bouleaux forment une succession occupée par les fauvettes (dont la babillarde une fois, exceptionnelle ici), les pouillots et la tourterelle des bois (plusieurs dizaines de couples sur tout le complexe). La huppe niche encore irrégulièrement, de même que le rougequeue à front blanc.
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Modifié en dernier par collette le 23 sept. 2014, 13:55, modifié 1 fois.
Refuge 50/011 EREA R. Doisneau à Saint-Lô/50
18- La nature à l'école
Refuge 50/011 EREA R. Doisneau à Saint-Lô
Correspondant: Philippe Gachet
Ce refuge est un des dix qui ont été inaugurés par le GONm en Normandie en mai 2011 pour marquer la Journée mondiale de la biodiversité. L'établissement est moderne, entouré de jardins bien plantés, dont certains servent de terrain pédagogique aux élèves. Des relevés de l'avifaune y sont réalisés sous la conduite des enseignants dont Philippe Gachet, adhérent correspondant pour le refuge.
On peut voir un des CR sur le site de l'établissement à http://www.etab.ac-caen.fr/erea-doisnea ... ea#viewcom
Refuge 50/011 EREA R. Doisneau à Saint-Lô
Correspondant: Philippe Gachet
Ce refuge est un des dix qui ont été inaugurés par le GONm en Normandie en mai 2011 pour marquer la Journée mondiale de la biodiversité. L'établissement est moderne, entouré de jardins bien plantés, dont certains servent de terrain pédagogique aux élèves. Des relevés de l'avifaune y sont réalisés sous la conduite des enseignants dont Philippe Gachet, adhérent correspondant pour le refuge.
On peut voir un des CR sur le site de l'établissement à http://www.etab.ac-caen.fr/erea-doisnea ... ea#viewcom
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Refuge de la Touche à Ducey/50
19- Une sablière en fin d'exploitation
Refuge de la Touche à Ducey/50 50/003
Cette sablière fait partie du réseau des sites d'extraction de l'entreprise Mangeas. La remise en état écologique est terminée depuis 2011. Certains tronçons de rives sont restés abrupts, le martin-pêcheur y niche chaque année. D'autres ont été reprofilés en pente douce pour les limicoles.
Au cours des 20 dernières visites, 60 espèces ont été observées dont le chevalier culblanc, le guignette, la bouscarle, le phragmite des joncs, la fauvette grisette (rare en bocage du sud Manche), etc. L'hirondelle de rivage a niché quelques années, en petit nombre.
Une plante aquatique occupe une partie du fond: la Grande naïade (Najus marina). D'après le Conservatoire botanique de Brest, c'est la première donnée connue pour le département de la Manche. Cette plante est protégée en Haute-Normandie.
Refuge de la Touche à Ducey/50 50/003
Cette sablière fait partie du réseau des sites d'extraction de l'entreprise Mangeas. La remise en état écologique est terminée depuis 2011. Certains tronçons de rives sont restés abrupts, le martin-pêcheur y niche chaque année. D'autres ont été reprofilés en pente douce pour les limicoles.
Au cours des 20 dernières visites, 60 espèces ont été observées dont le chevalier culblanc, le guignette, la bouscarle, le phragmite des joncs, la fauvette grisette (rare en bocage du sud Manche), etc. L'hirondelle de rivage a niché quelques années, en petit nombre.
Une plante aquatique occupe une partie du fond: la Grande naïade (Najus marina). D'après le Conservatoire botanique de Brest, c'est la première donnée connue pour le département de la Manche. Cette plante est protégée en Haute-Normandie.
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- Rive en pente douce.JPG (170.55 Kio) Vu 13778 fois
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- Au fond, le site occupé par le martin-pêcheur.JPG (182.9 Kio) Vu 13778 fois
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- La Grande Naïade.JPG (156.05 Kio) Vu 13778 fois
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Refuge de Port-Racine à Saint-Germain-des-Vaux/50
20- Des fleurs au jardin pour les oiseaux sauvages
Au refuge de Port-Racine à Saint-Germain-des-Vaux/50, notre collègue Catherine Laget voit régulièrement des bouvreuils venir consommer les graines de myosotis. Une raison de plus pour laisser du temps à ces fleurs lorsqu'elles ne sont plus dans leur premier éclat mais qu'elles portent des graines qui attirent beaucoup de granivores (les linottes aussi).
Photo C Laget
Au refuge de Port-Racine à Saint-Germain-des-Vaux/50, notre collègue Catherine Laget voit régulièrement des bouvreuils venir consommer les graines de myosotis. Une raison de plus pour laisser du temps à ces fleurs lorsqu'elles ne sont plus dans leur premier éclat mais qu'elles portent des graines qui attirent beaucoup de granivores (les linottes aussi).
Photo C Laget
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